Chapitre 58 : Le départ

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Aria prit Mathéo dans ses bras.

Aria : Tu sais pourquoi je fais ça, hein ? Ça ne veut pas dire que je ne t'aime pas. Je t'aime du plus profond de mon coeur.

Mathéo : Je sais marraine.

Elle lâcha son filleul à contre coeur et prit la main de Lucas, ils dirent une dernière fois au revoir à tout le monde et prirent l'avion direction le sud de la France, plus précisément les Pyrénées.

Assise dans l'avion, la tête posée sur l'épaule de Lucas, elle somnolait, tandis que lui il lisait la liste, esquissant un sourire devant l'imagination sans limite des filles.

Aria : Qu'est – ce qu'il te fait sourire ?

Lucas : Vous avez une sacrée imagination, «rencontrer Norman Reedus parce que c'est le meilleur et le plus mignon»

Aria : Quoi, t'es jaloux ?

Lucas : Jusqu'à preuve du contraire c'est moi que tu as épousé, pas lui.

Aria : C'est vrai ça, je me suis peut – être trompée.

Lucas : La ferme.

Avec un sourire, il s'empara de ses lèvres.

Lucas : Tu devrais dormir, t'es épuisée.

Et quelques minutes plus tard, elle dormait.

L'avion se posa et Aria ouvrit de nouveau ses yeux. Ils prirent leurs affaires et sortirent de l'avion puis de l'aéroport. Ils prirent un taxi, posèrent rapidement leurs affaires dans leur chambre d'hôtel, et finirent par reprendre un taxi pour aller manger une raclette dans un restaurant dans un cirque, en plein milieu des montagnes. La vue était magnifique. Lucas en avait le souffle coupé, Aria, elle regardait les montagnes, et tous un tas de souvenir envahissaient son esprit, mais contrairement à d'habitude, ses souvenirs était agréable.

Aria : Avant, tous les dimanches on venait manger en famille ici. Mes parents voulaient donner l'image d'une famille parfaite et soudée. Audrey venait manger avec nous, on s'asseyait sur le parking, on regardait les montagnes et on s'imaginait notre avenir. Qu'est – ce qu'on deviendrait. Est – ce qu'on fondrait une famille ? Est – ce qu'on se marierait ? Est – ce qu'on deviendrait ce qu'on a toujours voulu être ? Est – ce qu'on aura le métier de nos rêves ? La vie de nos rêves ? On y passer presque toute l'après – midi ici.

Lucas : C'est pour ça que vous vouliez y revenir ?

Aria : Ouais..

Lucas : C'est pour ça que vous vouliez y revenir ?

Aria : Ouais..

Lucas : Et vous faisiez toujours la randonné d'une heure et demie avant d'y aller ?

Aria : C'est pas un petit d'exercice qui va te tuer.

Lucas : Eh ! Je me suis mise à la muscu, je fais de l'exercice !

Aria : J'ai remarquée.

Elle accompagna sa phrase d'un sourire.

***

Ils entrèrent dans le restaurant et un serveur les amena à une table.

Lucas : C'est plutôt simple et chaleureux comme restaurant.

Aria : C'est étonnant hein ?! Quand on connaît les goûts de luxe de ma famille. Mais une fois de plus ce n''était qu'une question d'image, ils voulaient avoir l'air de personne riche qui savait encore accepter les choses simples de la vie. C'est triste, des fois, je me demande si ils n'ont pas fait des enfants uniquement pour redorer leur image.

 Lucas la regardait attentivement, c'était rare qu'elle parle de sa famille, et c'était encore plus rare qu'elle en parle si sérieusement, et en parlant de ses sentiments.

Aria : J'avoue que ça me fous les boules de me dire que les deux personnes quidevraient le plus m'aimer au monde sont celles qui m'aiment le moins. Je sais que y'a Mike, Josette, et enfin...Y'avait Audrey. Mais...J'ai toujours comme ressentit un manque, je me suis toujours dit que Mike et moi, on était comme une erreur. C'est triste à dire je sais. Mais je reste persuadée que si il n'y avait pas eu une question d'entreprise et d'argent, mais parent ne se seraient jamais mariés, et Mike et moi on ne serait jamais venues au monde.

Lucas : C'est pas si triste. Je remercie même l'entreprise et l'argent, parce que si ils n'avaient pas étaient là, je ne t'aurais jamais rencontré et je n'aurais jamais connu l'amour. Alors, je sais que pour toi ça a était dur, et que ça l'ai encore, mais y'a des tas de gens qui t'aime aujourd'hui. Et puis qui sait. Un jour on aura peut – être l'occasion de donner tous l'amour que tu n'as pas eu la chance d'avoir à un enfant...

***

Le repas s'est terminé, Aria et Lucas n'ont cesser de discuter, de tous et de rien, passant de sujets tristes à des sujets joyeux, et de sujets sérieux à des sujets plus léger. Ils rentrèrent à l'hôtel. Aria s'affala sur le lit.

Lucas : Fatiguée ?

Aria : Ouais, ça fait des jours que j'ai pas dormis.

Lucas : Je sais...J'avais remarqué.

Aria : Tu viens te coucher avec moi ?

Lucas : Je vais prendre une douche avant.

Aria : Mais j'ai besoin de toi moi pour dormir.

Lucas : *enlève son t – shirt * Tiens, ça te serviras de doudou le temps que je revienne.

Aria : Mais c'est toi mon doudou préféré...

Lucas : Je me dépêche !

Aria : Mais...

Lucas sourit face à la mine faussement triste de sa femme. Et il dirigea sous la douche. Tandis que l'eau chaude coulait le long de son corps, ses pensées, elles, allaient vers Aria. Elle avait l'air plus détendu, et plus ouverte aussi. Elle avait parlé de sa famille, et de ses sentiments pendant presque tout le repas, sans que Lucas n'est à la forcer. Il avait eu raison de l'emmenait ici, ça ne pouvaient que lui faire du bien. Et ça avait déjà commençait. Il sortit vite de la douche, conscient que sa femme l'attendait. Il enfila un bas de jogging, et rejoignit la chambre.

Il sourit, attendrit, quand il vit Aria allongée sur le lit, profondément endormie, elle serait le t – shirt de Lucas contre elle. Il s'approcha doucement du lit, et s'allongea derrière elle, avant d'enrouler ses bras autour de sa taille. Aria se retourna et murmura un « Je t'aime ».

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J'espère que ça vous a plu !

On se dit à samedi ou à vendredi (comme c'est le réveillon samedi je me suis dit que vous préfériez peut-être l'avoir vendredi, bref dites-moi).

Kiss <3

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Heart to Heart (nouveau)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant