Chapitre 44

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chapitre republié, je me suis rendue compte seulement à cet instant qu'il manquait son début ^^'

- Un combat à mort, hurle la furie en me désignant de son indexe dans le bureau d'Andréas, il en va de mon honneur et de celle d'Athéna...

- ou alors ... demande Rassan l'air indifférent.

- ou bien... commence-t-elle à faire aguicheuse en se rapprochant. Tu te donnes à moi.

- non, coupai-je...

Les deux personnes lèvent la tête au même moment , une expression différente sur le visage mais tous deux se posant une question.

- il suffit, s'énerve Andréas, nous ne sommes pas là pour un quelconque arrangement lubrique.

- la honte doit être lavée. De plus, vous comme moi savez qu'une femelle ne peut résider dans votre enceinte. Ce n'est pas pour rien que les règles existent. Si celle ci est accordée par le puissant à figurer parmi vous c'est qu'elle doit être d'une grande valeur à vos yeux... Ce qui en fait un trophée encore plus grand...je me demande ce qu'en penserait Ath ... commence-t-elle à réfléchir.

-c'est d'accord, coupe à nouveau Rassan.

Cette fois c'est à moi de l'interroger du regard mais celui-ci n'y répond pas. Au lieu de cela, il accroche son regard au sien et le sourire entendu de la femme éclaire ma lanterne.

- bien c'est réglé, tranche Andréas, Thalya tu prends les trois prochains tours de garde, hors de ce bureau l'incident aurait pu être bien pire par ta faute.

Je peste en claquant la porte, me demandant encore en quoi j'étais fautive dans cette histoire.

Léandre appuyé au coin d'un mur me rejoint, un large sourire sur son visage.

- pourquoi ris-tu ? maugréai-je.

- pourquoi tires tu cette terre d'enterrement? répond-il en me suivant dans les couloirs.

- je ne comprends pas pourquoi Rassan doit-il coucher avec cette fille et en quoi suis-je responsable de-je-ne sais quoi en fait ? Que sa fierté en ait pris un coup quand à son tour Rassan lui a coupé sa fichue tresse ?

- la tresse comme tu dis est tout un symbole pour les amazones Athéniennes. Un symbole de puissance. Le seul moment où elles perdent leur longueur est quand elles meurent. Les femmes réclament justice pour triche.

- triche ? m'insurgeai-je.

Mais Léandre poursuit sans même m'écouter.

- tu as interrompu le combat, déconcentrant la lionne et donnant l'avantage à Rassan.

- mais je n'ai fait que...

- de plus, il n'est pas dit que cette fois-ci tu gagnes les faveurs de ce cher Rassan. Sa fierté aussi vient d'être salie. Je ne parle pas de ses cheveux. Tu lui as permis de prendre l'avantage, montrant ainsi qu'il est vulnérable car il a besoin d'aide et de la tienne. Une femme. Ne te méprends pas. Nous avons tous besoin d'aide au combat mais là n'est pas la coutume. Chaque camp se jauge évaluant le niveau des entraînements, des maîtres les dispensant mais également et bien...

Je me retourne, lui me rentrant dedans.

Je vois alors la couleur rosée sur ses joues.

- tu craches le morceau ?

- et bien ils évaluent un potentiel partenaire pour la nuit.

L'information monte au cerveau.

- qui plus est, une femme n'a pas à figurer au camp des hommes et si c'est le cas cela ne peut supposer que trois choses: soit il s'agit d'une prisonnière de guerre, soit d'un atout majeur, soit de la maîtresse du grand Arès, et il n'est pas connu pour prendre maîtresse autre qu'...

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