Empoisonné par Cupidon

Chapitre 18 - Ma dernière fois avec toi...tout recommence...

Je vous souhaite une bonne lecture et je m'excuse si j'ai fait des fautes en tout genre ou des oublis de mots, je sais que vous allez a la fois apprécié et a la fois détester ce chapitre mais c'est de très loin le moins triste. Il y a un lemon plutôt chaud même si je reste soft et dorénavant, je les écris en italique comme ça permet aux personnes qui désirent les éviter de pourvoir les zapper, sans rien perdre de l'histoire.

PDV JARED

Je viens de sortir de ce bar et je suis Danny Deacan à la trace en toute discrétion. C'est d'autant plus compliqué de ne pas me faire repérer en sachant que son mec est détective et que les filatures, c'est aussi son domaine. Je suis l'agent Jared SANDERS, un des hommes qui travaille activement pour retrouver et mettre hors d'état de nuire son paternel, ce qui n'est pas chose facile, ce n'est pas pour rien si depuis deux ans, on le traque. C'est un homme très intelligent, ce qui nous facilite pas la tâche. Pour le moment nous savons qu'il aurait été aperçu dans le Michigan à plus de 12 heures de New-York, il y a une semaine. On a retrouvé a deux nombreuses reprises sa trace un peu partout aux Etats-Unis mais nous n'avons jamais mis la main sur lui. Lors de l'agression du jeune homme il y a quelques jours, nous avons automatiquement pensé que cette enflure était responsable, mais même si ce n'était pas le cas, mes supérieurs ont aussitôt ordonné une protection rapprochée. Et j'ai été choisi. Alors depuis cette événement, je le suis partout où il va, sans qu'il ne le sache. Mon but depuis que j'ai commencé c'est de m'infiltrer, de me rapprocher au maximum de lui, pour pouvoir être encore plus proche de lui et assurer encore plus efficacement sa protection. C'est pour ça que ce soir, je les ai à nouveau suivit. Je me suis placé dans un coin et j'ai d'abord bien observé les gens autour, cherchant des comportements bizarres mais le seul à s'être comporté comme un malotru, a vite était remis à sa place par Clay Anderson, le copain de Danny.

C'est là que j'ai remarqué l'homme qui était avec eux. A la vue de l'étiquette sur sa chemise, j'en ai déduit qu'il allait participer au speed-dating de la soirée. J'ai aussitôt demandé à un serveur s'il était possible de m'inscrire mais c'était trop tard. Je voyais en cette personne, un moyen d'entrer dans le cercle de Deacan. Mais quand j'ai vu ce fameux mec se lever pour se diriger à la première table...l'agent du FBI en moi a disparu et l'homme que je suis a fait surface. Je ne voulais plus le séduire seulement pour protéger l'étudiant mais aussi pour tenter ma chance avec lui. Je suis gay et c'est aussi pour ça que mes supérieurs m'ont choisi moi. J'ai donc attendu patiemment qu'il ait rencontré durant cinq minutes chacun des autres hommes et en voyant son air lassé à la fin des séances, je me suis dit que j'avais mes chances. Quelques secondes plus tard il a tourné le regard vers moi furtivement et je lui aie fait un joli clin d'œil. Je suis presque sûr qu'en se retournant face à ses amis, il s'est mordu la lèvre. Je n'ai pas attendu plus longtemps et je suis allé à sa rencontre, prenant place à ses côtés et lui proposant un verre. Pendant quelques secondes il n'a rien dit et j'ai souris car je le trouvais encore plus beau de prés. On a échangé quelques mots lors d'une conversation plus qu'agréable puis j'ai vu les garçons quitter le bar. J'ai à contrecœur quitté les yeux opalins de mon interlocuteur et suit parti sans oublier de lui laisser mon numéro. J'espère maintenant qu'il va me rappeler, pour me faciliter la tâche pour Danny mais aussi pour Allan qui m'a tapé dans l'œil et qui m'a encore plus attiré après notre brève conversation.

***

Je me gare actuellement à quelques mètres du building ou ils vivent tous deux. Je les suis et attend qu'ils entrent dans le bâtiment. Une fois qu'ils sont dans l'ascenseur. J'emprunte les escaliers, les gravissant trois a trois pour 36 étages faisant littéralement la course contre la boite métallique. J'ai une très bonne condition physique et puis autant dire qu'à Big Apple, j'ai l'habitude de gravir des marches.