Dimanche 19 janvier 2014
Mmmm, j'ai trop bien dormi, pour la première fois depuis longtemps, j'ai fait une nuit d'une traite. Faire l'amour à mon Danny m'as complétement détendu. Allongé à gauche du lit, tourné face à mon dressing, je me retourne pour venir comme à mon habitude, le prendre par la taille et le blottir mon torse contre son dos. Mais ce matin, il n'est pas à mes côtés. Je m'assois et appelle son nom donnant de la voix pour qu'il m'entende mais je n'ai aucune réponse. Je commence à m'extirper des draps pour aller faire le tour de la maison quand un papier déposé sur son oreiller, attire mon attention. Je me rassois m'en empare et commence à lire.
J'aurais voulu finir notre vraie première nuit d'amour entre tes bras, mais la vie ne m'en laisse pas le choix. Mon passé m'a rattrapé et il me rattrapera toujours. Jamais je ne pourrais vivre une belle histoire d'amour. J'ai cru ça possible avec toi, ça aurait pu l'être si j'avais pas tous ces soucis, mais ce n'est pas le cas. Je sais comment tu vas réagir quand tu auras lu ce mot, tu vas vouloir me chercher, mais ne le fait pas. Il faut que tu m'oublie, c'est mieux pour toi. Je sais que tu comprends pas, mais je peux pas t'expliquer, j'en ai pas le droit. Je fais tout ça pour te protéger, tu seras pas en sécurité si je reste avec toi. Ça me déchire le cœur de partir mais j'y suis obligé. J'ai été heureux de partager ta vie et depuis quelques jours ton lit. Ces instants passés avec toi me resteront en mémoire pour toujours. Je t'oublierais jamais Clay. Je t'aime...
Je relis a trois reprises le mot, pour bien assimiler ce qui est écrit. C'est de trop mauvais gout pour être une blague. Je me lève, fait toutes les pièces de la maison, ne le trouvant pas. Il est vraiment parti. Mais comment, ses affaires n'ont pas bougé, il a juste récupérer ses vêtements de la veille dispaches auparavant entre la cuisine, le salon et l'entrée. Voyant mon jean à terre, je m'empresse de le ramasser et attrape mon téléphone dans une des poches. Je cherche son nom dans la liste de contact, le trouve et porte l'appareil a mon oreille. Je doute qu'il me réponde mais je vais inonder sa boite vocale de message, jusqu'a qu'il me rappelle, que je le convaincs de revenir. Une voix se fait entendre au bout du fil, mais ce n'est pas celle de Danny. C'est une des ses espèce de voix de messagerie qui m'informe que le numéro que je veux joindre n'est plus attribué. Pensant à une erreur je recommence mais au bout quatre, cinq fois, le message est le même. C'est pas possible, hier encore son portable fonctionnait. On peut pas couper une ligne si rapidement surtout qu'on est en weekend.
Je comprends rien et puis il y a tant de mystère dans son message. Quel sont les soucis dont-il parle, pourquoi je serais en danger avec lui, et c'est quoi cette histoire passé qui le rattrape. Et puis j'aime pas ses dernier mots." J'ai été heureux de partager ta vie et depuis quelques jours ton lit. Ces instants passés avec toi me resteront en mémoire pour toujours. Je t'oublierais jamais Clay. Je t'aime..."ça sonne tellement définitif. Mon cœur se serre, ce message ressemble tellement a une lettre d'adieu...une lettre de suicide. Mais d'un autre côté, il y a ces quelques phrases qui me font penser qu'il est juste parti " Je sais comment tu vas réagir quand tu auras lu ce mot, tu vas vouloir me chercher, mais ne le fait pas. Il faut que tu m'oublie, c'est mieux pour toi. Je sais que tu comprends pas, mais je peux pas t'expliquer, j'en ai pas le droit. Je fais tout ça pour te protéger, tu seras pas en sécurité si je reste avec toi. "
Mais pourquoi, pourquoi il est obligé de partir? Pourquoi il peut rien me dire? Pourquoi il peut pas m'expliquer? Et c'est quoi cette histoire, pourquoi je ne serais pas en sécurité avec lui?...Comme il l'a écrit, je comprends rien, mais rien a rien.
Une chose est sûre mon Danny, pensais-je pour-moi-même, je veux pas t'oublier et je vais pas te laisser partir comme ça. Fallait pas tomber amoureux d'un détective. Je t'aime et je te retrouverais chaton.
11h 00. Je vais dans ma chambre m'habiller, ne faisant pas attention à ce que je mets, c'est le dernier de mes soucis. Tant pis si ma barbe n'est pas parfaitement taillé et mes cheveux approximativement coiffé, tout ce qui m'importe c'est Danny. De nouveau dans l'entrée, je récupère mes clés de voiture et sort de l'appart. N'ayant aucune envie de prendre l'ascenseur et d'avoir à attendre que celui-ci fasse défiler les 36 étages, je décide de les dévaler par les escaliers. Arrivé en bas, je m'engouffre dans ma citadine, qui contrairement à ma Porsche qui est au parking souterrain, se trouve sur le trottoir devant le building. Je ne sais pas vraiment où aller, alors je vais faire le tour de la ville, en privilégiant les lieux où il a l'habitude d'aller.
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Il est 16h00, j'ai fait les endroits où il traine avec ses potes, mais rien...aucune trace. Alors je continue à explorer les rues de la ville, énervant quelques usagers en roulant trop lentement à leur gout pour pouvoir observer chaque passant. Je m'arrête dans une rue et me décide à passer la ville au peigne fin à pied.
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22h00 Toujours rien, je retourne à mon véhicule, les discothèques vont bientôt ouvrir et j'espère le trouver là-bas. Je suis mort d'inquiétude, j'ai jamais été aussi inquiet de ma vie. Ou est tu mon Danny? Soupirais-je...
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PDV Danny
Je suis dans les locaux du FBI et je n'ai pas le droit d'en sortir, pour ma sécurité. Après avoir discuté avec l'agent BENNETS dans une petite cellule autour d'une table, j'ai été conduit dans une sorte de studio, avec une chambre, une salle de bain, un coin cuisine et un petit salon. C'est des logements de fonction, qui sont d'ordinaire prêté à des agents qui ont été mutés, le temps qu'il trouve autre chose. Depuis que j'y suis entré hier soir, je n'en ai pas bougé, je suis resté prostré dans le petit canapé, la chemise de mon homme dans mes bras, celle qu'il portait hier. J'avais besoin de la garder, besoin d'avoir son odeur près de moi. Depuis je l'ai inondé de pleurs que j'ai déversé cette nuit et toute la journée aujourd'hui. Et durant les moments où je me calme comme maintenant, je m'inquiète. J'ai peur, maintenant que je sais que mon géniteur m'a retrouver, je suis mort de peur à l'idée qu'il retourne à l'appartement et qu'il fasse du mal à Clay. Je sais bien qu'il est plus fort que moi, qu'il pourrait plus se défendre et que des moyens vont être mis en place pour le protéger, mais je suis quand même effrayé. Et puis, je l'ai abandonné...je l'ai laissé, je lui ai laissé juste un mot...j'aurais tant voulu lui expliquer, mais je sais que la police a raison en me disant que personne ne doit savoir ou je suis. S'il venait me rendre visite, mon enfoiré de paternel pourrait le suivre et savoir l'endroit où je me trouve...Je pensais pouvoir vivre une vie paisible en m'appelant Danny Deacan, pouvoir l'oublier...et j'ai même osé penser que j'allais pourvoir vivre une belle histoire d'amour avec l'homme que j'aime, mais je me suis bercé d'illusion. Je ne serais jamais heureux, il ne me laissera jamais en paix...
PDV Clay
Il est 4h00 du matin, j'ai fait absolument toutes les boites de nuit, mais rien pas la moindre trace de Danny. Je rentre à la maison et arrivé à notre building, je me précipite dans l'ascenseur. Celui-ci me mène à notre étage, tout le long de la montée, j'ai l'espoir qu'il est changé d'avis et qu'il soit rentré. Une fois sur le palier, je me dirige vers chez nous.
J'appuie sur la poignée, la porte s'ouvre, un sourire s'étire sur mon visage, il est rentré...Mais non, ma joie se fait balayer d'un seul coup, tout ce qu'il y a, c'est mon lieu de vie complétement dévasté...tout mon appartement est complétement fracassé.
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Empoisonné par Cupidon
Любовные романыClay Anderson, séducteur et dragueur invétéré, proche de la quarantaine, ne s'imagine pas sa vie autrement qu'en étant libre. Vie a deux, couple et fidélité ne font pas parti de son vocabulaire. Il aime croquer la vie a pleine dents et pas que, char...