Chapitre 20 - L'angoisse monte d'un cran.

7.2K 501 89
                                    

Voici un nouveau chapitre assez long, le prochain attendra faut que je mette a jour mon autre histoire avec Lola aussi ;) Pardonnez mes fautes, y'en a , je les corrige ce soir;)

PDV Clay

Je n'entre pas et contacte tout de suite, les services de police, on ne sait jamais, quelqu'un pourrait être encore dans l'appartement. Un petit quart d'heure plus tard, les forces de l'ordre aux nombres de trois hommes armés et couvert de gilet par balle, débarque chez moi. Ils font rapidement le tour de la maison et je les entends dire, RAS. Ils me font entrer et me disent de ne rien toucher mais d'essayer de dire, s'il manque quelque chose. Je passe le loft au peigne fin mais malgré que tout soit brisé, cassé, détruit, déchiré, il n'y a absolument rien qui a disparu, même pas de l'argent. On arrive à la chambre de Danny et un des hommes me fait signe vers le mur, tout en me demandant:

 - C'est à vous, ça?

 Je m'approche du mur et remarque un poignard enfoncé dans la cloison.

 - Non...non c'est pas à moi.

 Mon sang se glace alors que je me rends compte que l'arme blanche, n'est pas seulement plantée dans le mur, mais surtout sur une photo. Une photo ou apparait Danny. Juste lui. Il était visé dans cette effraction. Je repense à son message " tu seras pas en sécurité si je reste avec toi. "  et je comprends mieux soudainement. Je ne sais pas dans quelle galère il s'est embarqué, mais quelqu'un lui en veut. Il a eu peur, il a eu peur et il est parti. Il s'est attiré des ennuis et il a fui. Il a fui loin de moi pour me protéger. Mais, mais pourquoi couper tout contact avec moi ? Je ferais tout pour lui venir en aide.

 - Monsieur, eh oh, monsieur!

 - Oui excusez-moi, vous disiez?

 - Vous ne pouvez pas rester ici, il ne faut rien toucher, les policiers scientifique viendront demain pour tenter de retrouver les traces de la personne qui est entré chez vous.

 - Oui, très bien. Je, je vais appeler un ami pour voir s'il peut m'héberger.

 Je fais part de mon hypothèse à l'homme qui m'a adressé la parole et il me conseille de me rendre au bureau du NYPD ( service de police de New-York) le lendemain. J'acquiesce et cherche le numéro d'Allan dans mon répertoire téléphonique alors qu'on quitte l'appartement. Je colle l'appareil à mon oreille et rentre avec les trois policiers dans l'ascenseur. Ça sonne, une fois, deux fois, trois fois et une voix fatiguée finit par me répondre un faible:

 - Allo...

 - Allan, c'est moi, c'est Clay.

 - Il est quelle heure?

 - Presque cinq heures du matin. Excuse-moi de te réveiller en pleine nuit, mais je peux pas rentrer chez moi, j'ai été cambriolé, je dois pas risquer d'abîmer des preuves et comme il est trop tard pour prendre une chambre d'hôtel, je me suis dit que t'accepterais peut-être de m'héberger.

 - Et ça va tu vas bien? Et Danny? Le cambrioleur ne s'en est pas pris à vous?

 - On était pas là, mais c'est une longue histoire.

 - OK, attends-moi devant chez toi, j'enfile des fringues et je viens.

 - Merci beaucoup.

 ************************************************************

 Une demi-heure plus tard on arrive chez lui. Durant le trajet en voiture, je lui ai tout expliqué, le départ précipité de Danny, mon appartement dévasté et les hypothèses que j'ai échafaudé dans ma tête. Il me propose à boire ou à manger mais j'ai pas la force d'avaler quoi que ce soit, je suis rongé par l'inquiétude. Je sais pas où est mon Danny et ça m'angoisse terriblement. J'ai la boule au ventre depuis ce matin et elle s'est intensifié quand j'ai vu ce couteau planté dans le cliché ou il apparaît. J'ai tellement peur qu'on lui fasse du mal. C'est un amour de petit gars, y'a pas plus adorable que lui...Pourquoi quelqu'un pourrait lui vouloir du mal.

Empoisonné par CupidonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant