Je voulais attendre un peu pour le poster mais comme il était déja prêt, je me suis dit que j'allais le mettre mais il va falloir patienter pour le prochain qui n'est pas encore commencé.
Vendredi 3 janvier 2014
7h00, je sors de mon lit après une nuit récupératrice et me dirige, vers ma cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Je m'attendais à voir Danny comme tous les matins, mais il n'est pas là. Je suppose qu'il a dû partir plus tôt en cours à cause de la gêne de sa demande de la veille. J'avoue que moi aussi, ça m'a un peu surpris, mais bon, si c'est si important pour lui, je l'initierais ce soir, s'il le souhaite toujours. J'espère juste qu'après ça il ne se mettra pas à avoir des sentiments pour moi, car ça serait non-réciproque et ça me contrarierais vraiment qu'il vienne à déménager. Je l'aime bien ce gamin, il a de l'humour et il est facile à vivre. Le matin, il pense toujours à me faire mon café bien serré, comme encore aujourd'hui. Je me verse une tasse, et l'avale rapidement. Je ne mange pas grand-chose au petit déjeuner, je n'ai rarement le temps, ni même la faim.
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Suite à une bonne douche, un coup de peigne et un rasage en bon et dues formes, je me rends dans ma chambre. Une grande pièce dont les murs sont bleu nuit et le sol en revêtu d'un parquet couleur ardoise. Mon dessus de lit et mes deux fauteuils en cuir sont aussi de teinte bleutée, seuls mes draps et mon dressing blanc apporte de la lumière à la pièce qui n'en n'a guère besoin, car j'ai aussi une immense fenêtre qui m'offre une vue splendide de la ville déjà en effervescence, si j'en crois toutes les petites fourmis qui grouillent déjà dehors. Je referme le rideau que je venais de pousser et me rend devant mon armoire doté d'une penderie surdimensionné, pour choisir un de mes costumes. J'en porte quand je vais à mon bureau, mais sinon, je suis habillé décontracté pour les filatures. Aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec le mari de la jeune mannequin, alors c'est costard. Je n'hésite pas très longtemps et attrape un 4 pièces, pantalon, veste, gilet et cravate noir, et pour finir une chemise blanche. J'enfile mes chaussures de marque italiennes par-dessus mes chaussettes assortis à ma tenue, attrape mon grand manteau noir dans l'entrée et c'est bon, je peux partir. Je sors de mon appartement et m'engouffre dans l'ascenseur. J'appuie sur le bouton correspondant au sous-sol pour accéder au parking souterrain. Je regarde les chiffres rouge indiquant l'étage défiler au fur et à mesure de la descente, des 36 niveaux, sachant que le gratte-ciel en compte 50.
Les portes finissent par s'ouvrir, et enfin, je peux sortir, en même temps que les cinq autres personnes qui sont montés dedans pendant la descente. Je me dirige vers ma voiture, non pas ma Porsche, mais une simple voiture familiale, discrète mais tout de même luxueuse.
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Un petit quart d'heure plus tard, je suis déjà derrière mon bureau, situé très proche de chez moi, c'est à dire, dans le quartier de Manhattan. J'ai préparé le dossier de Monsieur Thompson, il est actuellement 8h30 et ma secrétaire m'appelle par téléphone pour me signaler que le soixantenaire vient d'arriver. Je lui dis de le faire entrer, l'attendant confortablement assis dans mon siège en cuir. Le Veil homme entre dans la pièce et je me lève pour lui serrer la main.
- Bonjour Monsieur Thompson, je vous en prie asseyez-vous.
Il s'assoit et me demande:
- Je suppose que si vous m'avez rappelé si rapidement, c'est que vous n'avez pas eu trop de difficultés à trouver les réponses à mes questions.
- Hélas non, voici le compte-rendu de mes recherches. Répondais-je en lui tendant le dossier.
Il comprend, des preuves sous forme de clichés, ainsi que toutes les informations de ce mystérieux individu, plus trop mystérieux étant donné que j'ai pu fournir les données personnelles du jeune trentenaire. Nom, prénom, âge, situation familiale, métier ect...
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Empoisonné par Cupidon
RomanceClay Anderson, séducteur et dragueur invétéré, proche de la quarantaine, ne s'imagine pas sa vie autrement qu'en étant libre. Vie a deux, couple et fidélité ne font pas parti de son vocabulaire. Il aime croquer la vie a pleine dents et pas que, char...