Empoisonné par Cupidon

Chapitre 27 - Les détails de l'histoire

Media Danny avant/aprés

- Bon ça fait combien de temps qu'il est dans les vapes?

- 25 minutes, il devrait pas tarder à refaire surface.

- Pourquoi tu l'as endormi au chloroforme aussi?

- Il devenait trop gênant. Tu sais qu'on peut pas se permettre de prendre des risques.

- T'aurais pu tout simplement l'interpeller pour lui parler

- Je préférais le voir ici. Je lui aurais balancé tout comme ça, il aurait surement paniqué et m'aurait pris pour un fou, j'avais pas tout le dossier sur moi.

- C'est sûr qu'en se réveillant ici dans une salle d'interrogatoire, il ne va pas flipper...

- Ecoute on avait plus le choix, il a parlé aux journalistes.

- Tu m'as dit que c'était réglé?

- Oui mais y'en a d'autres et puis il devient trop compliqué à gérer

- Ah je crois que ça y est, il émerge.

- Allez debout la belle au bois dormant.

L'homme avachis sur la chaise en face de nous, séparé par une table, commence à cligner des yeux alors que je lui tapote la joue droite. Je m'assois aux côtés de mon collègue remarquant que l'individu devant nous remonte à la conscience. Il bouge la nuque de droite gauche, avant de la tenir droite et d'ouvrir les yeux lentement. Il nous dévisage quelques secondes reprenant ses esprits puis il prononce un seul mot, mon prénom:

- Jared...

(Depuis le début, c'est le PDV de Jared)

- Bonjour Clay...

- C'est toi qui m'as attaqué?

- Oui désolé, il fallait que j'agisse.

- C'est quoi ce bordel, tu m'explique?

- Pour commencer, je ne suis pas pompier. Je suis l'agent Jared SANDERS du FBI dis-je en montrant ma plaque. Voici mon collègue, Andy BENNETS. Tu es actuellement dans nos locaux.

- Comment ça, qu'est-ce que je fou la? C'est quoi cette histoire de FBI, Allan a voulu me faire un canular?

- Non, Clay, c'est très sérieux, je plaisante jamais dans mon boulot, surtout sur une affaire aussi délicate. Je travaille en communion avec le NYPD, sur l'homme qui est entré chez toi et qui a poignardé la photo de Danny.

- Je comprends rien la...

- Il y a bien un homme qui veut s'en prendre à lui comme tu l'as supposé, ça fait longtemps que ce gars veut s'en prendre à lui, et avec tous mes collègues on bosse sur cette affaire depuis approximativement deux ans. Suite à l'agression homophobe qu'il a subit mes supérieurs ont mis en place une protection rapprochée. Au début on pensait qu'il s'agissait de cet homme. On a vite écarté la piste mais la surveillance a quand même continué. Ma hiérarchie pensait comme nous tous qu'il était, plus prudent de le faire protéger mais il refusait de nous avoir à ses basques. J'ai donc opéré en douce et je suis devenu en quelque sorte son garde du corps. Le soir où il a quitté ton appartement, tu venais de lui décrire cet homme qu'il cherchait à fuir et qui était venu beugler comme un malade chez toi. Il était en danger, il fallait agir alors on l'a mis en sécurité.

- Alors tu sais où il est? Je veux le voir!

- D'abord il faut que je t'expose tous les détails de l'histoire. Suite à ça, ton loft a été saccagé, les traces qu'on a retrouvées chez toi n'ont fait que prouver les soupçons sur ce type qu'on recherche.