Les mercredis passaient, sadie ne voyait plus Adam.
Hunter évoluait.
Beaucoup.
Nicholas le déposait. Sadie coupait court à la conversation avec Nicholas. Elle ne voulait rien savoir de lui. Même si beaucoup de choses avaient été vrai dans ses paroles, sadie ne le supportait pas.
Elle ne supportait plus cette famille. Tout simplement.
La seule personne qui comptait c'était hunter.
Même si sadie ressentait un vide depuis sa rupture total avec Adam. Ça faisait bizarre. Elle s'était confié à lui. Sur tout sauf sur son avortement. Il connaissait ses insécurités. Elle s'était lancé car elle pensait qu'il était là pour rester. Et au final non.
C'était reparti.
Être seul.
Ça ne la dérangeait pas.
Mais parfois il fallait savoir dire la vérité et être honnête.
On avait le droit de vouloir d'un homme.
De vouloir de l'affection. De vouloir être aimer. Ça n'avait rien à voir avec le fait d'être en insecure ou de vouloir une simple compagnie. C'était juste humain.
Et sadie ne voulait pas finir seul.
Le message " une femme est très bien seule" elle le connaissait. Elle avait vécu 3 ans sans homme et ça avait revitalisé son quotidien.
Mais elle voulait aussi avancer. Avec quelqu'un.
Pour l'instant, elle savait que la meilleure chose était de rester seule un petit temps. Le choc Adam n'était pas totalement passé. Puis elle allait s'ouvrir aux opportunités. C'était aussi ça la vie. S'ouvrir. Elle reprenait possession de son corps et de son mental. Elle voulait vraiment pas se prendre la tête.
Ça venait quand ça venait et sadie était patiente.
3 semaines.
Pas d'Adam.
Et si ça continuait comme ça, sadie allait pouvoir s'en remettre.
D'après hunter, Nicholas et Adam ne se parlaient toujours pas.
Pas un mot.
Hunter n'avait pas vu son grand-père depuis un bon bout de temps et pour sa grand-mère il la voyait les mercredis au cricket.
C'était tout.
Ordinaire
Sans Adam...
-
Sadie ouvrait son cabinet à une femme d'une trentaine d'année. Amara. C'était sa deuxième session.
Amara une mère de 3 enfants qui depuis la mort de son mari ne faisaient plus ses nuits.
Elle était afro-américaine, écrivaine, douce. Le sourire même quand elle parlait le cœur lourd.
Elle était à Londres juste trois semaines et elle avait eu le besoin de voir quelqu'un. C'était bien de vouloir se libérer quelques séances. Toujours bien.Sadie - hey Mrs Campbell! Come in!
- Thank you! Thank you.Elle prenait place sur le divan et sadie sur son canapé.
Sadie ne pouvait pas s'empêcher de l'analyser. Elle donnait une vibe de mère très aisé mais décontracté. Et sadie était étonnée quand elle lui avait dit qu'elle avait trois enfants.Sadie - how are you ?
- Fine! It's not raining today so i'm Happy
Sadie - but is it not the Same in New York?
- actually, it's snowing right now! My dad send a picture to my kids And the garden was full of snow
Sadie - oh wow! Are they Loving london so far ?
- my last one kenneth adore mais mes jumeaux jeremiah et Romy trouvent la ville trop vieilleSadie laissa un rire lui échapper. C'était l'impression qu'elle avait eu aussi.
Sadie - je les comprends! So, how was your nights since our first therapy session ?
- un peu plus calme. Vous savez, c'est bizarre. Parce-que c'est fait 3 ans qu'il est parti. Zachary. Et en ce moment c'est difficile j'ai l'impression de vraiment le ressentir partout que ça m'empêche de dormir. I have my friend. Caleb. Je pensais que me rapprocher de lui aller me distraire. Pas du tout. Il est tout le temps là. Et mon dernier, Kenneth, c'est son portrait craché. Et je sais pas. J'allais bien mais en ce moment j'ai un coup de mou. J'aimerai bien qu'il soit là. Qu'il voit jeremiah à ses entraînements de football. Qu'il voit Romy à la danse et au tennis. Qu'il voit Kenneth à la maternelle. Et justement tout ça m'empêche de dormir parce-que j'arrête pas de me dire " damn QB j'aurais aimé que tu sois là"
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At least we tried
RomanceElle était censée les unir Elle était censée les réparer Elle était censée juste faire son travail Mais en fin de compte, tout ce qu'elle avait créé c'était le chaos. Total. Elle s'était perdue dans ses yeux. Les yeux qu'elle avait refusé de rega...