Est-ce que je t'aime ? (Wakasa x Oc)

Chapitre 38 • Une douleur trop vive

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SAMEDI 30 AOÛT 2003
14H26

Moi: Ça c'est fait... Ça c'est fait... Et ça il faut le faire.

Araragi : Je peux t'aider pour quelque chose ?

Moi: Tu as un cours à donner.

Araragi: Ok pas la peine de le prendre comme ça. D'ailleurs tu sais que t'as une salle tête ? Tes cernes sont visibles à des kilomètres.

Moi: Je te remercie mais je n'ai pas besoin de toi pour savoir à quoi je ressemble. Si tu veux bien m'excuser j'ai de la comptabilité à faire.

Je laisse Araragi en plan et me dirige vers le bureau que je partage avec Wakasa et Benkei.

Depuis l'anniversaire de Manjiro je me sens déconnectée de la réalité. Comme si je vivais en mode automatique. En allant au travail je ne sais même plus si je me suis lavée ou coiffée. Je ne suis retournée dormir chez Wakasa que quelques fois, lorsque la pression se faisait trop lourde et que je ne pouvais pas en supporter plus.

Je cherche les factures dans la paperasse posée sur le bureau quand ma vision se trouble. J'essaie de faire comme si c'était mon imagination.

Benkei : Yumi tu sais où sont gants de boxe ?

Moi: Euh... Oui je vais te montrer.

J'avance de quelques pas avant de perdre mon équilibre, Benkei me maintient sur mes jambes qui s'affaiblissent.

Benkei: Eh doucement. Qu'est-ce qui t'arrive ?

Moi: Ça va... C'est juste passager.

Benkei : T'as mangé pendant ta pause ? On n'était pas là pour vérifier.

Moi: Oui...

Bien sûr je lui ment.

Benkei : C'est ça je te crois... Putain mais tu trembles comme une feuille.

Je me remet sur mes jambes et le repousse, je lui fait un sourire que je veux rassurant.

Moi : Ça va je suis juste un peu fatiguée. Viens je vais te montrer où sont les gants.

Je montre l'endroit à Benkei et retourne au bureau. Je commence à suer à grosses gouttes et ma vision se trouble au point où je ne peut même plus distinguer les formes.

???: Chérie tu as...

Le noir.

Pdv Wakasa :

Moi: Chérie tu as... Yumiko !

Ses jambes se dérobent sous elle avant qu'elle ne tombe ventre contre sol. Je me précipite à côté d'elle et la met en position latérale de sécurité.

Moi: BENKEI VIENS VITE !!

Heureusement que les nombreux combats que j'ai mené au sein des Black Dragon m'ont appris à gérer les malaises. Je prends la main de Yumi dans la mienne.

Moi: Yumi serre ma main si tu m'entends.

Benkei : Qu'est-ce qui s'est passé ?

Moi: J'en sais rien elle est tombée quand je suis arrivé. Yumi ? Tu m'entends ?

Benkei : On devrait appeler les pompiers non ?

Moi: ... Oui, vas-y...

Yumiko se met à bouger signe qu'elle est en train de reprendre ses esprits.