Université Du Parthénon (GxG)

Chapitre 53

Nous sommes à une semaine du jour où on s'est embrassé. Après l'explication, Mimi a essayé de parler à Tamaluka de comment elles allaient faire pour exploser Kronos mais elle n'a rien dit de particulier. Elle lui a juste souri et répondu « fait moi confiance ». Une réponse qui n'a clairement pas plus à Mimi. On lui a demandé pourquoi il était si énervé mais il n'a pas voulu nous répondre non plus. Décidément, tout le monde est à cran. On a passé la soirée tous ensemble à regarder des films d'horreurs parce que Tam partait le lendemain avec la 1er équipe pour tout installer. Mimi est restée pour continuer à créer des boucliers et Cléo est rester aussi pour continuer à entraîner tout le monde. De mon côté, j'ai essayé d'apprendre tout ce que j'ai pu rassembler sur Kronos ou une possible armé mais c'est beaucoup trop large comme sujet. C'est littéralement l'entièreté de la mythologie grecque qu'il est possible d'avoir devant nous. Les jours passent et le moment arrive, on doit y aller. Je prépare mes affaires et je les mets dans mon précieux sac banane. J'ai confiance en Tam, en Zoé et en maya, mais j'ai quand même peur. J'ai super peur de mourir. J'ai la vie devant moi et j'ai plein de choses à faire et à voir avec ma chérie alors je ne veux clairement pas mourir. Ce n'est pas la mort en soit qui me fait peur c'est juste de ne pas pouvoir être contre elle.... De ne pas pouvoir avoir une vie avec elle, de ne plus pouvoir la prendre dans mes bras ou de ne plus sentir son odeur... Bon, techniquement je serais morte donc j'aurais peut-être oublié tout ça mais je ne sais pas ... rien que l'idée que je ne puisse pas faire ma vie avec elle me terrifie. Et puis, il faut etre réaliste, j'ai beaucoup beaucoup plus de chance de mourir que Tam. J'ai plus de chance de me faire tuer ou de mal me défendre que la personne qui s'est littéralement entraîné toute sa vie pour ce moment. Je ne sais pas si c'est logique mais pour moi ça l'est. Je reprends mes esprits et je dis « au revoir » à ma chambre, juste au cas où. C'est une superstition comme une autre. Je rejoins Cléo dans le salon et on se dirige vers le reste du groupe. On a environ 5 heures de marche avec les pauses. On part tôt histoire de pouvoir arriver la bas avant la tombée de la nuit. Les heures passent relativement vite. J'ai dit relativement hein, je ne suis pas une athlète de haut niveau non plus. Mais on peut parler et rigoler un peu avant ... les problèmes on va dire.

On y arrive enfin et le village est plus grand que je pensais. Je suis surprise. Bon, c'est une mauvaise nouvelle parce que ça fait plus de zones à couvrir mais c'est vraiment très joli.

- Il faut qu'on attende ici que quelqu'un vienne nous chercher. Elles ont mis des pièges dans toutes les rues. Dit Mme. Argyre en nous stoppant.

Après une dizaine de minutes, une Amazone vient nous chercher. Elle nous explique qu'on doit faire des petits groupes de 5 et qu'on doit faire exactement comme elle et passer là où elle passe. Elle nous explique aussi qu'elles ont placé des mines un peu partout et qu'on aura chacun une carte pour nous aider à nous repérer. Elles n'ont pas chaumé une seconde vu le nombre de mines qu'on peut apercevoir. Elles ont renforcé et bloqué le puit au maximum. Autour du puits, il y a un champ de mines et une barricade de lances. La place est au centre de 3 rues et elles ont fait en sorte d'en bloquer complément 2. Si ils veulent attaquer, ils seront forcément obligés de passer par la seule rue « disponible ». C'est très malin. Tam, Zoé et Maya sont très malines. Un peu plus loin, vers une des entrées du village, une barricade a été formé autour d'un quartier de 5, 6 maisons de plusieurs étages. C'est leur QG. On y arrive enfin et on retrouve Tam et Zoé en train de parler. Elle tourne la tête et me fait un énorme sourire en me voyant. Il faut vraiment qu'elle arrête d'être aussi craquante parce que je ne peux pas m'empêcher de sourire aussi. Elle vient vers moi et m'embrasse en souriant.

- Prenez une chambre. Dit Lélé en faisant mine qu'il est dégoûté.

Je ne dis rien mais je lève les yeux au ciel.