𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟐𝟖 : 𝑭𝒆𝒖𝒙 𝒅'𝒂𝒓𝒕𝒊𝒇𝒊𝒄𝒆𝒔

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« Le bonheur est parfois caché dans l'inconnu »

— Victor Hugo

Romy

Woodland River, Maison de Cole
12 juillet, 20h01

Il apparait de nouveau dans mon champ de vision au bout de quelques minutes et j'hausse un sourcil en voyant qu'il a été se changer. Désormais vêtu d'un pantalon noir classe et d'une chemise de la même couleur dont les premiers boutons n'ont pas été attachés, il marche dans ma direction en tenant nos casques de moto dans une main et sa veste en cuir dans l'autre.

Je me surprends à lorgner les quelques centimètres de peau qu'il a laissé à découvert, pendant que mon attention se rive sur l'encre noir qui marque son torse. Je détaille les contours sombres de son tatouage en inclinant légèrement la tête sur le côté et humidifie mes lèvres.

Je me demande jusqu'où il va...

Je me ressaisi cependant rapidement quand je vois le petit sourire en coin satisfait qui orne sa bouche et détourne les yeux pour venir les planter dans les siens. Il s'arrête en face de moi et je croise les bras sur ma poitrine.

Tu t'es changé.

Il me tend mon casque en souriant malicieusement et je le saisis.

Je n'allais quand même pas faire honte à ma little star préférée, plaisante-t-il avec une facilité qui me déconcerte.

Mes joues s'empourprent et je détourne le regard, gênée.

Le pense-t-il réellement ?

Dis pas n'importe quoi...

Il rit.

J'enfile mon casque pour lui cacher mes pommettes rouges et l'attache sans le regarder. J'attends ensuite qu'il embarque sur sa moto, lorsque sa veste apparait soudainement sous mes yeux.

Mets-la.

Je lève mes prunelles vers lui et fronce des sourcils.

Pourquoi ? Tu ne veux pas la mettre ?

Non, je veux que toi tu la mettes. Sinon, tu auras froid quand on roulera.

Mon cœur rate un battement à ces mots.

Il ne veut pas que j'aie froid...

Je m'en empare doucement sans le quitter du regard et l'enfile. Son parfum paradisiaque parvient aussitôt à mes narines et je dois me retenir de la renifler à plein nez. Je dégage mes cheveux d'en dessous au moment où Cole s'assoit sur le siège de son véhicule, mais, quand je m'apprête à me glisser derrière lui, je me souviens d'une chose : je suis en robe.

Je m'arrête aussitôt.

Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Je lève les yeux vers lui et bredouille timidement :

J-Je suis en robe.

Il hausse une épaule de façon nonchalante, comme si ça n'avait pas d'importance.

Elle est ample, tu n'auras qu'à la coincer sous tes cuisses pour ne pas qu'elle gonfle dans le vent.

Puis, un sourire malicieux étire un coin de ses lèvres et il se penche vers moi.

𝑩𝒓𝒊𝒔𝒆́𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant