Une alarme me tira de mes songes. Je sortis un bras de sous la couverture, tâtonnant dans le vide lorsque le son s'arrêta sans que je ne touche quoi que ce soit. Quelqu'un bougea à ma droite et j'ouvris un œil. Toute trace de sommeil s'évapora à la vue de Glen, le visage enfoncé dans un oreiller, les cheveux en pagaille, à quelques centimètres de moi. L'un de ses bras me ceintura et je n'osai plus bouger. Il souffla par le nez et ses paupières s'agitèrent. Elles s'ouvrirent sur ses iris à la pupille dilatée, un voile de fatigue encore présent qui ne l'empêcha pas de sourire.
— Bonjour toi.
— Euh bonjour.
Glen referma les yeux, difficile à émerger. Le poids de son bras était agréable et la chaleur sous la couverture un argument de plus pour y rester. Je me réinstallai confortablement pour profiter de l'instant présent. Le visage détendu, Glen somnolait comme un bien heureux. J'avais accepté qu'il dorme avec moi en connaissance de cause. Malgré ses répétitions, j'avais maintenu mon choix ; si Isaac pouvait y dormir, alors Glen aussi. La plus grande différence entre eux résidait dans le fait que Glen avait bien sous-entendu qu'il ne me laisserait pas dormir comme je le voulais. Et effectivement, nous ne nous étions pas endormis avant un bon moment.
Le rouge me monta aux joues rien que d'y penser. Même si nous n'avions pas été jusqu'au bout, se toucher, se caresser et se frotter l'un à l'autre était suffisant pour parler de sexe. J'avais découvert une facette inconnue de mon meilleur ami : son immense tendresse jumelé d'une passion dévorante. J'avais bien cru me faire bouffer. Un Glen excité était un Glen à l'appétit sauvage. Je ne donnais pas cher de ce à quoi pouvait ressembler mon corps actuellement.
Une étreinte m'extirpa de mes souvenirs et l'odeur familière du shampoing titilla mes narines. Ma peau frissonna sous son souffle chaud tandis que ses lèvres remuèrent en un frôlement agréable.
— Bien dormi ?
— Oui et toi ?
Je le sentis sourire contre mon épaule. Un sourire accompagné d'un premier baiser. Puis un deuxième. Un troisième remonta sur mon torse et mon rire éclata.
— Tu me chatouilles !
— Vraiment ? feint-il l'ignorance.
Il ne cessa pas, poursuivant son manège. Plus je me débattis et plus Glen se positionna sur moi. Jusqu'à l'être totalement. Un gémissement s'éleva à la suite d'un frottement de bassin. Ma respiration se bloqua et mon ventre se contracta. Glen plongea son visage entre mon épaule et mon cou, réitérant son mouvement.
— Glen...
— Juste un instant.
Il disait ça avec son membre dur contre mon aine. Malgré nos sous-vêtements, les sensations m'électrisèrent aussi. Accroché à ses bras, je sentais ses muscles rouler sous sa peau, se tendre et se relâcher. Comme ses soupirs. Les miens. Le bruissement des draps. Le froissement de nos sous-vêtements. C'était lent, subtile et langoureux. Un chant de l'amour dans lequel nous nous abandonnions.
Glen prit tout son temps, comme s'il cherchait à retarder sa jouissance. Je me mordis les lèvres lorsque son membre butta contre le mien. Tout son corps se crispa et un son rauque résonna contre mon oreille. Le poids de son corps m'écrasa la seconde suivante. Nos respirations se mêlèrent, sa peau brûlante contre la mienne, son torse secoué par ses inspirations.
Un instant pour redescendre et Glen retrouva ses esprits. Il s'appuya sur ses coudes, sourit et m'embrassa du bout des lèvres. Mon portable vibra à l'arrivée d'un message.
VOUS LISEZ
Nos Amours aux Parfums de Glace
Romansa« 𝘌𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘤 ? 𝘘𝘶𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴-𝘫𝘦 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘢𝘯𝘪𝘭𝘭𝘦, 𝘭𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘤𝘰𝘭𝘢𝘵 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘱𝘪𝘴𝘵𝘢𝘤𝘩𝘦 ? » Lee écrit, va à l'université, se moque d'Isaac qui parle à ses plantes d'intérieur, et aide Glen à laver ses cheveux tachés d...