Chapitre 9 : Désespéré

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Noah : 

Ma journée de travail a été chaotique. Il y a encore des choses étranges qui se passent à Beacon Hills comme par exemple les coupures générales de courant, depuis que Derek est mort, qui ont déclenché une panique de dingue en ville. Lorsque tout est revenu à la normale, deux heures après, certaines personnes avaient disparu. J’ai convoqué Hewitt et Parrish afin de travailler sur les disparition de la veille et pour l'instant nous n’avons aucune piste. Je ne veux pas devoir faire appel à Peter Hale même s’il pourrait être un vrai soutien. En travaillant sur le dossier il y a quelques jours, nous nous sommes rendu compte qu’elles avaient plusieurs points en commun. D’abord se sont tous des garçons âgés de treize à dix-sept ans. Puis, en écoutant la description physique que leurs familles ont faite d’eux, ils sont tous brun aux yeux bleus ou vert. De suite, j’ai pensé à Éli ! J’ai envoyé rapidement un texto à Scott afin qu’il fasse très attention. Sur le terrain, la présence de Derek me manque. Il aurait rapidement fait un rapprochement avec le monde surnaturel. Malheureusement, il n’est plus là. Et même dans ma vie, il y a un manque maintenant. Surtout que depuis l'arrivée d’Éli, il s'avère qu’on s’est fort rapproché. Je suis tout simplement épuisé.

Tranquillement installé dans le canapé devant la télévision à regarder les informations, je mange des pâtes à la bolognaise. J’ai toujours cette flemmingite aiguë pour me faire à manger et ce soir ne déroge pas à la règle. Les médias se sont rapidement mêlés de ces disparitions inquiétantes survenu lors de la panne d'électricité. Je ne peux que souffler. La population risque de s’affoler et d’être déraisonnable. C’est agaçant ! Je sursaute face au martèlement qui se déverse sur ma porte d’entrée. Je me lève et récupère mon flingue qui est posé sur une chaise avec le reste de mes affaires. Je le maintiens derrière mon dos et m’enfonce dans le hall. Les coups continuent de frapper la porte. Alors, je décide de l’ouvrir d’un coup sec. Mes yeux s’arrondissent et s’adoucissent. Éli est là, devant moi, complètement paniqué et déboussolé. Les larmes lui creusent les joues. Il est terrorisé. 

- Éli, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu es seul ? 

Il craque davantage. Je coince mon flingue dans mon jean et m’empresse de le prendre dans mes bras tout en le faisant rentrer. Je me décolle de lui, prends le temps de fermer la porte et je pose ensuite mes mains sur ses joues. 

- Hey, mon grand, qu’est-ce qu’il se passe ?

Il baisse le visage. La honte et la culpabilité que renvoie le corps d’Éli ne dit rien de bon. Il faut qu’il me parle surtout si c’est urgent.

- Tu sais que tu peux tout me dire !

Ses yeux se posent rapidement sur moi avant de s'intéresser à nouveau sur ses doigts qu’il fait craquer, signe de stress évident. 

- J’ai fait une grosse connerie, dit-il dans un soupire à peine audible.

- Raconte-moi !

- Je crois que j’ai tué Scott.

Et il se remet à pleurer à chaudes larmes. Je n’arrive pas à croire ce qu’il est en train de me raconter. Je m’efforce à garder mon sérieux puisque vu son état, il a dû lui arriver quelque chose.

- Scott est l’Alpha, crois-moi il n’est pas prêt de mourir celui-là vu tout ce qu’il a déjà enduré.

- Si, je l’ai empoisonné. Noah, je suis un criminel. Je suis un monstre. Je te promets que je ne voulais pas que ça en arrive à ce stade. Et pourtant, je l’ai fait. J’ai mis de l’aconit dans un cocktail en espérant l’alcooliser pour qu’il parle, mais il s’est évanoui. J’ai appelé Deaton pour qu’il vienne le soigner et j’ai fui le laissant pour mort.

Le destin d'ÉliOù les histoires vivent. Découvrez maintenant