Le destin d'Éli

Chapitre 52 : Louveteau

Salut les amis...

Je suis vraiment désolé pour l'attente, surtout face à ce chapitre tant attendu... Mais la semaine dernière c'était vraiment la course... Quand tu es animateur de classes découvertes, c'est du non stop avec les gamins... Donc voilà... Là, il n'y aura plus de soucis pour publier car je suis chez moi jusqu'à Noël !!

Merci pour votre patience et votre compréhension...!!

Bon je ne vais pas trop parler pour ne pas vous faire patienter davantage...

Bonne lecture et donnez moi votre avis sur ce chapitre :)

---------------------------------------------------------

Derek :

Lorsque Noah ouvre la porte de sa maison, il est surpris de voir l'état alarmant de son fils. Je le tiens à bout de bras en prenant sa douleur qui m'affaiblit doucement.

- Entrez vite !

Je passe mon bras libre sous ses genoux et le porte en me dépêchant de l'emmener dans le salon, suivi des enfants. Noah a bien fait les choses ; le canapé est déjà déplié en lit. Je dépose délicatement Stiles qui commence à se calmer et m'assois à ses côtés.

- Allez vous installer dans les chambres, dit Noah aux garçons.

- Noah, ils vont prendre qu'une chambre pour deux !

- Tu es sûr ?

- Oui, puis tu as besoin d'avoir ta chambre, tu es chez toi ne l'oublie pas !

Les enfants hochent la tête en même temps que mes paroles pour affirmer mes dires et se dirigent vers l'étage afin de s'installer. Je mords l'intérieur de mes joues car la souffrance a atteint un tel point que j'ai dû mal à garder contenance. Stiles essaie de ne pas perdre la face, mais à sa place j'aurais déjà hurlé des centaines de fois. On se regarde et nous savons l'un comme l'autre que nous ne brisons pas nos cordes vocales pour ne pas affoler les garçons.

- Qu'est-ce que je peux faire en attendant que Mélissa arrive ? demande calmement Noah.

- Je veux bien un verre d'eau, répond son fils en grimaçant sous les contractions.

La couleur chair de ma peau atténuent le noir signifiant que le calvaire passe, mais jusqu'à quand ? Noah revient et Stiles bois d'une traite le contenu du verre.

- Ça va mon grand ?

- J'ai l'air de péter la forme ? répond-il sèchement. J'en ai marre...

Je ne peux que me morfondre sur ma situation. C'est à cause de notre lien et de mon pouvoir de loup-garou de naissance qu'il est parti la première fois, et qu'il puisse dire qu'il en a marre accentue la culpabilité d'être ce que je suis. Je commence à légèrement paniquer. Et s'il partait de nouveau malgré le marquage ?

- Derek ait confiance en toi, me répété-je pour éviter de sombrer dans la mélancolie.

Stiles a besoin de moi et je veux lui prouver que je serai toujours là pour lui.

- Qu'est-ce qu'il se passe, Télio ? dit difficilement mon compagnon.

Une petite tête est apparue dans l'encadrement de la porte, son corps ne bouge absolument pas comme s'il était devenu une statue. Le regard fuyant, il se triture les doigts. Il sent la peur et le battement de son cœur appuie le fait qu'il soit terrifié. Je jette un coup d'œil à Stiles pour voir si ça va et me lève pour m'agenouiller devant ce petit bonhomme.

- Tu t'inquiètes tant que ça ? demandé-je en lui prenant les mains pour qu'il arrête sa propre torture.

Voyant qu'il ne réagit pas, je compte bien continuer jusqu'à l'atteindre.