T2-Dix-neuf
05 août 2024-Pablo
Mes yeux s'ouvrent doucement, lorsque les papouilles que me faisait Sofia, s'arrêtent. Je peine à m'habituer à la forte lumière qui éclaire la pièce, à présent plus protégée par les rideaux. Je crois que mon sourire est apparu tout naturellement, si bien que je ne l'avais absolument pas remarqué.
« Joyeux anniversaire, Pablito !»
Je lui souris, avant de rapidement poser mes lèvres sur les siennes. Les sensations qui fusent dans mon ventre ne me sont plus étranges, et je crois même qu'avec le temps, j'ai réussi à m'y habituer. Je ne saurais pas expliquer pourquoi mon coeur bat toujours plus vite lorsqu'elle est là, ni même pourtant je me sens si bien, mais je sais que je ne veux pas que ça s'arrête.
Je sais que je pourrais rester des heures, en sa présence, sans avoir à m'ennuyer. Lorsqu'elle est avec moi, je sais que je ne m'ennuierais jamais, et que je ferais mon possible pour que le moment dure, et que je ne ressente jamais son manque.
Même si elle a mis un certain temps avant d'accepter toutes ces critiques plus qu'inutile, je crois qu'aujourd'hui, elle a compris que tout cela était faux. Avec le temps, elle a finit par recevoir de plus en plus d'amour, et c'est tout ce que je voulais. Je sais parfaitement la sensation que ça fait lorsque toute sa vie est connue aux yeux de tous, et qu'il est bien difficile de garder un semblant d'intimité.
Il est évident que si j'avais pu, j'aurais fait en sorte que ce moment n'arrive jamais, pour qu'elle n'est pas à souffrir. J'ai bien vu dans quel état elle avait pu se mettre, et je commençais sincèrement à m'inquiéter. Mais je crois que les conseils et les encouragements que Mikky lui ont permis de comprendre que tout cela était faux. Alors, petit à petit, j'ai pu revoir la lueur qui brillait dans ses yeux, mais qui avait disparu.
Alors oui, peut-être qu'elle recevra toujours des excuses. Peut-être que certaines ne comprendront pas que je suis fou amoureux d'elle, et que leur existence m'importe peu. Peut-être qu'elles continueront d'espérer être à la place de Sofia. Ou alors, peut-être qu'elles comprendront que la critiquer est bien inutile, parce qu'à mes yeux, elle sera toujours aussi bien.
« Aujourd'hui, je t'amène quelque part !
- Où ça ?
- Tu verras bien. Mais je ne te le dirais pas.
- Je n'aime pas les surprises...
- Si tu verras, tu seras content.»
Je lui souris de toutes mes dents, conscient que dans tous les cas, je ne peux que l'être. J'ai sincèrement l'impression qu'avec elle à mes côtés, tout est bien plus simple. Je ne suis plus le Pablo faible, qui peinait et refusé même à se défendre. Elle m'a apporté un courage et une force que je n'aurais jamais pensé possible. Je sais que si j'en suis là, aujourd'hui, ce n'est que grâce à elle.
Je me lève doucement du lit, ne prenant pas la peine d'enfiler un tee-shirt, avant de la suivre dans la cuisine. Je la regarde préparer des crêpes, sachant pertinemment qu'elle a du se lever bien trop tôt pour préparer tout ce qu'elle a fait.
Avant, je ne fêtais pas mes anniversaires, trouvant tout cela bien trop inutile. Pour moi, ce n'était qu'un jour comme les autres, où je vieillissais un peu plus. Les seuls personnes qui venaient me voir étaient ma famille la plus proche, et parfois, quelques amis, comme Pedro. Mais pour moi, ce jour était comme les autres : terriblement ennuyant.
« Tu as du te lever tôt. Tu aurais pu dormir, tu sais.
- Oui, je sais. Mais j'avais envie de te faire plaisir. Et puis, je ne suis pas fatiguée. Non Pablo, tu attends !»
Je rigole doucement, avant de reposer la fraise dans le pot prévu à cet effet. Le soleil brille déjà, et il se cherche d'éclairer la pièce, et l'emplir d'une chaleur presque étouffante. Mais ce genre de journée me plaît, puisque je sais que ce soir, je resterais bien trop tard dehors, avec ma copine, profitant de la brise fraîche pour se parler, alors que nous connaissons déjà tout l'un de l'autre. Pourtant, chaque jour, j'ai l'impression de la redécouvrir, et ce quotidien est bien loin de me gêner.
Finalement, moi qui avais horreur que les jours se ressemblent, et que tout cela devienne bien trop ennuyant, je ne suis plus de cet avis. Avec elle à mes côtés, les jours peuvent se ressembler, j'aurais toujours l'impression que tout serait nouveau.
« Ta mère vient quand déjà ?
- Probablement demain. Ou quand elle rentre, ce soir.
- Dit lui que ce n'est pas possible.
- Pourquoi ?
- Parce que tu n'es pas là ?
- Ah bon ?
- Oui.»
Elle me regarde simplement, et je sais parfaitement que si je force un peu plus, elle me dira sans grand problème où nous allons. Mais je préfère garder la surprise, sachant qu'elle a probablement eu du mal à la faire. Et de toute manière, je préfère le découvrir en temps réel, puisque je ne doute pas sur le fait que ça doit être incroyable. Venant d'elle, tout l'est, après tout.
« Il faut que je m'habille comment ?
- Comme tu veux. Il va faire chaud aujourd'hui, alors mets un short et un tee-shirt, c'est mieux.
- C'est à l'intérieur.
- Oui, donc ça devrait aller.»
Je lui souris de toutes mes dents, avant de me placer d'arrière elle, plaçant mes bras autour de ses hanches. J'attends qu'elle finisse de préparer ces crêpes, déposant de temps à autre un baiser sur sa tempe. Je fais en sorte qu'elle puisse tout de même bouger, tout en profitant de ce moment de calme. La télé est éteinte, et le peu de bruit qui emplit la maison est bien apaisant. Puisque de toute façon, avec elle, tout m'apaise.
Comment est-ce possible d'autant aimer quelqu'un ?
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Hello!!!
Comment vous allez?
Bon sang, je ne suis vraiment pas prête à les quitter...
Lundi, nous leur diront enfin au revoir, avec le dernier chapitre, l'épilogue et les remerciements.
Il sont bien trop cute...
Ils font partis de mes enfants préférés, sachez le...
Enfin...
La surprise restera une surprise pour vous.
Et on se retrouve lundi!?
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Crash|| P.G
FanfictionLors d'un soir d'hiver, le célèbre footballeur Pablo Gavi va malheureusement percuter Sofia, alors qu'il était en voiture. Cette dernière sombrera donc dans le coma quelques semaines. Pablo restera le plus souvent auprès d'elle durant cette période...