Crash|| P.G

T2-Quatorze

27 janvier 2024-Sofia

Je soupire légèrement, en voyant que Pedro est encore une fois bien trop en forme. Si il y a bien quelque chose que j'ai pu remarquer depuis que je le connais, c'est qu'il est très rarement fatigué, et que sa joie est plus fatigante qu'autre chose. Mais finalement, je crois que ce contraste avec Pablo fait qu'ils arrivent à être amis à la perfection.

Aujourd'hui, et pour une raison que j'ignore, Pablo a invité une partie de ses coéquipiers. Cela ne me dérange absolument pas, puisque je sais à quel point c'est important pour Pablo de pouvoir s'intégrer parmi eux. Je sais qu'il refuse régulièrement leur proposition, mais finalement, je ne comprends parfaitement. Je comprends que ça puisse être bien trop dur d'intégrer un groupe, alors qu'ils lui ont souvent interdit.

« Tu veux boire quelque chose, Pedro ?

- De l'eau, s'il te plaît.

- Tu es à l'eau, toi ?

- Ce n'est pas pour rien que j'ai ces muscles.»

Je rigole légèrement, en secouant de nombreuses fois la tête, avant de partir vers la cuisine. Je pense que je ne m'habituerais jamais à la grandeur de cette maison. Je remplis un verre d'eau, avant de repartir vers le salon. Je crois qu'ils sont entrain de parler de football, et de leurs nombreux matchs à venir.

Je sais que Pablo souffre toujours autant de ne pas pouvoir jouer comme il le devrait. Je pense que ce qui l'attriste le plus, c'est que les médecins lui ont donné le feu vert, avec comme seule consigne de faire attention. Mais je crois que Pablo ne se sent pas prêt, et qu'il préfère ne pas reprendre tout de suite. D'une certaine manière, cela me rassure beaucoup, puisque je pense que je ne supporterai pas qu'il lui arrive quelque chose.

« Vous savez quoi, on a qu'à demander à Sofia !

- Oula, me demander quoi ?

- Sincèrement, tu pense que je suis plus beau que Alejandro, ou pas ?»

Mes sourcils se froncent doucement, alors que je retiens un rire. Mes yeux passent de Pedro à Alejandro, complètement incapable de répondre. Je sais pertinemment que la réponse que je pourrais donner vexera forcément l'un des deux.

« Moi je pense surtout que Pablo est le plus beau.

- Alors déjà, ça c'est un gros mensonge. Mais je n'en prendrais pas compte. Du coup ?

- Alejandro.»

Sa bouche s'entrouvre follement, alors qu'il me fixe simplement, visiblement choqué par ce que je viens de dire. Une fois de plus, je me retiens de rire, alors que les garçons autour de moi ne se gêne absolument pas. Les rires fusent partout autour de moi, alors que j'essaie de rassurer Pedro sur le fait qu'il n'était pas moche.

« De toute façon, ta meuf te trouve forcément beau.

- Mais va te faire voir Pablo ! Déjà que ta copine me trahit là. Et je t'ai déjà dit que je n'en avais pas.

- Et je t'ai déjà dit que j'aimais pas les mensonges.»

Je les regarde se battre tous les deux, sur lequel des deux allait avoir raison, alors que je m'assois simplement sur la dernière chaise de libre. Je suis entre Pablo, et Robert. Il me semble qu'il est polonais, et qu'il a joué il y a quelques temps en Allemagne. Mais pour être honnête, leur conversation m'intéresse bien peu, puisque je n'y comprends rien.

Pablo essaie tant bien que mal de me faire aimer, et comprendre, ce sport, mais c'est comme si mon cerveau refusait de coopérer. Pour être honnête, à chaque fois qu'il m'en parle, je suis entrain de lire, ce qui est bien loin de m'aider. Je préfère sûrement lire.

« Mais je suis vraiment moche, Sofia ?

- Mais elle a pas dit que tu étais moche !

- Mais elle a dit que tu étais plus beau que moi !

- Après, c'est pas parce qu'Ale' est plus beau que toi que tu es moche.

- Mais c'est tout comme !»

Je souffle doucement, en constatant que ma réponse est en train de créer un nouveau de sujet très peu intéressant. Robert est bien le seul à ne pas prendre part à cette conversation, visiblement lui aussi dépassé par les événements. La pièce s'est transformée en une véritable salle de débat, ce qui me fatigue encore plus. La prochaine fois, rappelez moi de ne pas rester ici.

Je tourne doucement la tête vers Robert, qui me sourit simplement. Il ne semble absolument pas soûlé, sûrement habitué par ce genre de moment.

« Ils sont souvent comme ça ?

- Si tu savais. Et encore, ce n'est rien. Demande à Ferran si il a une copine, et tu verras.»

Je rigole légèrement, avant d'attendre que le silence retombe un peu pour pouvoir poser ma question. Quelques minutes après, qui me semblent être de réelles heures, ils s'arrêtent enfin de parler.

« D'ailleurs Ferran, tu as une copine ?

- Alors ça, c'est vraiment un sujet qui fâche.

- Moi si j'étais toi Pablo je l'aurais mal pris.

- Pablito va pleurer arrête...

- Mais tu sais, Ferran il est quand même un peu moche.

- Il s'est juste fait larguer.

- Mais non, c'est lui qui l'a quitté.»

Je fronce vivement les sourcils, en les écoutant tous parler en même temps. Je ne sais même pas qui écouter, ni même à qui répondre, tant ils se coupent tous la parole sans gêne. Je ne peux pas m'empêcher de légèrement rire, avant d'une nouvelle fois tourner ma tête vers le polonais à côté de moi. Il hausse simplement les épaules, pour m'informer que c'était prévisible, avec eux.

« Mais du coup j'ai pas de copines. Si jamais ça t'intéresse.

- Mais va draguer quelqu'un d'autre toi ! Mais il est fou lui...»

Je me retiens légèrement de rire, sachant pertinemment que cette fois-ci, mon copain ne rigole pas. Une nouvelle fois, tout le monde parle, et la plupart se moque – gentiment- de Pablo, qui rit à son tour.

Mais finalement, j'aime bien ce genre de moment. 

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Bonsoir!!

En vrai de vrai de vrai, les chapitres tout calme comme ça sont bien. 

MAIIIIIIS

Y'a vraiment rien qui se passe là... 

J'ai l'impression qu'on peut faire dodo dans cette histoire (attendez juste le prochain chapitre, pour qu'on s'occupe un peu (vraiment juste un peu))

Mais au moins ils sont cute (et je suis adorable parce que je suis pas sadique).

A mercredi!!!