03. Alliance

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Andreï:
Aujourd'hui s'annonce être une journée pénible. Je me lève, me prépare rapidement, enfile un t-shirt et un pantalon noirs, puis sors de ma chambre sans perdre de temps.

En arrivant à mon bureau, j'ouvre la porte et aperçois l'une des femmes de ménage. Je la renvoie dehors, car je ne supporte pas la présence de femmes dans les environs, même si je dois m'y faire. Je m'installe derrière mon bureau pour organiser mes affaires. Je reçois un appel du chef de la mafia turque. Je ne réponds pas au premier appel, mais il rappelle une deuxième fois. Je décide donc de décrocher.

— Bonjour Andreï, j'espère que tu vas bien ?

Il m'appelle sûrement pour demander un service ou proposer une trêve. Sans perdre de temps, je lui réponds :

— Viens-en au fait, tu ne m'appelles sûrement pas pour prendre de mes nouvelles. Que veux-tu ?

Il soupire avant de répondre.

— Si nous nous voyions ? Comme ça, je pourrais bien t'expliquer mes désirs.

Je lui réponds sèchement "non" et raccroche.

Je continue d'organiser mes affaires, car la mafia italienne veut ma peau, jusqu'à ce que M. Demir m'envoie un message disant :

— Nous deux, nous pourrions devenir plus forts que nous ne le sommes maintenant. Et en ce qui concerne l'argent, je te promets que tu auras ta part. Voyons-nous demain à 18 heures.

Je réfléchis longuement, puis décide de ne pas prêter attention à son message et me remets à mon travail. C'est alors que je tombe sur une lettre. Qui cela peut-il bien être ? Je l'ouvre et découvre un message :

« Prépare-toi à souffrir. Signé Edoardo. »

Sérieusement, quel homme signe sa lettre ? Je réfléchis encore un moment et décide finalement que Demir fera l'affaire pour m'aider à éliminer le chef de la mafia italienne, Edoardo. Je prends donc mon téléphone et lui réponds :

— Demain, 20 heures.

Après avoir éteint mon téléphone, je jette la lettre et me remets au travail. Après quelques heures, je décide de quitter mon bureau. Demain, j'ai déjà assez de préoccupations, et en plus, je dois gérer le chef de la mafia turque. Putain.

Sans plus attendre, je quitte la pièce et rejoins la cuisine. Je me sers un café et consulte mon téléphone. Je tombe sur une publicité pour un nouveau restaurant qui vient d'ouvrir. Ça a l'air délicieux, je devrais y jeter un coup d'œil. Une fois mon café terminé, je regarde l'heure : il est déjà 17 heures. J'ai quand même passé quatre heures au bureau à gérer tous les problèmes. Pff.

J'entends quelqu'un ouvrir la porte d'entrée, et dès qu'il franchit le seuil, il commence à crier. C'est Micha.

— Andreï ! J'ai une bonne nouvelle pour toi, mon frère.

C'est une façon de parler, ce n'est pas vraiment mon frère, juste un ami en qui j'ai le plus confiance. Je le connais depuis l'âge de 4 ans, depuis que mon père m'a introduit dans ce monde. Il est le fils du meilleur ami de mon père.

Il marche rapidement et franchit la cuisine, m'adressant un sourire qui en dit long : "Je t'ai trouvé une fille à baiser."

Sans attendre, je prends la parole.

— Tu as trouvé une meuf avec qui je peux baiser, c'est ça ?

Il inspire profondément avant de répondre.

— Non, encore mieux !

Je lève un sourcil, ne comprenant pas où il veut en venir.

— Tu vois le chef de la mafia turque ?

PIERCE THE VEILOù les histoires vivent. Découvrez maintenant