Andreï:
Je m'installe dans la cuisine, me préparant un café. Il est 5 heures, je me suis réveillé il y a 10 minutes et je n'ai pas envie de me rendormir. Mes pensées retournent à hier. J'aurais pu éviter qu'Aylin prenne une balle, mais si j'étais intervenu, la situation aurait empiré. Alors, nous sommes restés sans rien faire. Je suis abasourdi par la façon dont Sheyla a su garder le contrôle, elle m'impressionne vraiment. Mais elle me déteste, peu importe. Ce n'est pas comme si je voulais vraiment m'engager dans une relation avec elle, mais j'avoue que son côté caché m'intrigue énormément. Même si elle est agaçante, je ne peux m'empêcher d'être attiré par elle.
Dès l'instant où je l'ai vue dans les escaliers, j'ai ressenti une forte excitation ; elle était incroyable avec cette robe. Mais une question me revient sans cesse en tête. Pourquoi son père l'a-t-il cachée ? Sérieusement, pourquoi ? Je n'ai aucune idée de la raison qui l'a poussé à dissimuler l'existence de sa fille. Peut-être avait-il honte d'elle ? Je n'en sais rien, et ça me frustre. Enfin, passons.
J'ai complètement oublié mon café. Je me lève, m'en sers une tasse, puis me rassieds. Cette fille est un mystère, je dois creuser en elle pour découvrir ce qui l'a vraiment poussée à gérer toutes ces émotions avec une telle assurance. Je bois mon café, mes pensées vagabondant dans toutes les directions. Maintenant, Edoardo sait qu'elle est ma femme, mais comment l'a-t-il appris ? Je réfléchis et repense à ce que j'ai entendu par rapport à Irania et Edoardo. C'est sûrement elle. Heureusement, elle n'en sait pas plus.
Je vais la tuer, cette garce. J'ai introduit un serpent dans mon travail, ça me rend fou.
Il est 10h, Micha entre dans la cuisine, suivi d'Aylin. Ils se servent un café et viennent s'asseoir devant moi.
— Andreï, je dois te parler d'un truc, me dit Aylin.
— Vas-y, accouche.
— Sheyla et moi, on se connaît depuis qu'on est petites.
La colère m'envahit. Comment a-t-elle pu me cacher ça ? Il y a une chose que je déteste par-dessus tout, c'est les cachotteries.
— Mais ne t'affole pas, je vais t'expliquer, dit-elle en marquant une pause avant de reprendre.
— Quand on était petites, je dormais souvent chez elle, mais elle ne venait jamais chez moi. On passait beaucoup de temps ensemble, et avec le temps, je suis devenue comme sa sœur. Je passais la moitié de mes journées chez elle. Un jour, mon père est arrivé en trombe chez Sheyla. Nous étions dans le salon, et mon père s'est dirigé vers le bureau de son père. Sheyla et moi, on est allées écouter à la porte, mais on n'a entendu que des bribes. Nos pères parlaient d'une femme, et Aslan a commencé à crier. "Tu dois m'aider à le cacher, si Ruslan le sait, je suis mort. »
Mon cœur s'arrête. Mais qu'est-ce que mon père fait là-dedans ?
Micha semble aussi sous le choc.
— Pourquoi vous êtes choqués ? demande-t-elle.
Micha prend la parole.
— Ruslan, est le père d'Andreï.
Elle se lève brusquement et crie :
— Quoi ?!
— Pourquoi vous criez à 10 heures du matin ?
C'est Sheyla, qui vient de se réveiller. Mon regard se pose immédiatement sur son corps, puis sur son visage. Une vague d'excitation monte en moi. Même au réveil, elle est incroyable.
Sheyla s'approche de nous, les yeux encore un peu embrumés par le sommeil.
Elle ne semble pas comprendre l'intensité de la situation. Aylin jette un regard inquiet à Micha, qui garde le silence. Je ressens une étrange tension, mélange de désir et de confusion, alors que mes pensées se bousculent.
— Qu'est-ce qui se passe ? demande Sheyla, visiblement perplexe.
Je prends une profonde inspiration, essayant de contenir l'excitation qui monte en moi, tout en me concentrant sur ce qu'on vient d'apprendre. Micha me regarde, hésitant à dire quelque chose, mais je sens qu'il me revient de parler.
— On a découvert quelque chose... quelque chose qui pourrait tout changer, dis-je, ma voix trahissant l'émotion.
Sheyla fronce les sourcils, cherchant des réponses dans nos visages. Aylin, toujours tendue, prend la parole.
— Sheyla, il faut que tu saches... nos pères sont impliqués dans une histoire bien plus compliquée que ce qu'on imaginait.
Le visage de Sheyla se fige alors qu'elle commence à comprendre l'ampleur de la situation. Le silence dans la pièce devient presque insupportable, chaque seconde passant comme une éternité.
— Mais dites-moi ce qu'il se passe ! s'exclame Sheyla, la panique dans sa voix.
Aylin prend une profonde inspiration, puis se tourne vers Sheyla, ses yeux reflétant la même confusion que ceux de son amie.
— Sheyla... tu te souviens quand on était petites, ce jour où nos pères se sont disputés dans le bureau de ton père ? demande Aylin, sa voix tremblante.
Sheyla fronce les sourcils, essayant de se remémorer. Puis, soudain, ses yeux s'agrandissent alors que les souvenirs lui reviennent.
— Oui, ils parlaient d'une femme... et de cacher quelque chose, murmure Sheyla, réalisant l'importance de ce qu'elles avaient entendu.
Je regarde les deux filles, les pièces du puzzle commencent à se mettre en place, mais l'image qui en ressort est loin d'être claire.
— Vous avez entendu ça ensemble ? demande Micha, choqué.
— Bah oui, tu m'as pas ecouter ou quoi ? répond Aylin, Et maintenant, on découvre que le père d'Andreï est impliqué aussi.
Sheyla se tourne vers moi, l'incrédulité dans les yeux.
— Ton père... Ruslan... Il est aussi dans cette histoire ?
Je hoche la tête, incapable de prononcer un mot. Tout ce que nous avons découvert semble tellement irréel, et pourtant, c'est la vérité que nous devons affronter.
— C'est bon, dis-je. Micha et Aylin, vous pouvez partir. Je vous appellerai s'il y a un problème.
Ils acquiescent et Aylin donne un câlin réconfortant à Sheyla avant de sortir avec Micha.
La porte se ferme doucement derrière eux, laissant Sheyla et moi seuls dans la pièce. Le silence qui s'installe est lourd, marqué par les révélations et les incertitudes qui nous entourent.
Je regarde Sheyla, qui semble perdue dans ses pensées. Nous devons maintenant décider de la meilleure façon d'affronter cette situation, mais une chose est certaine : nous devons rester unis face à ce qui nous attend.
Je souris en entendant Sheyla me tutoyer. Mon cœur bat plus vite alors que je me lève et m'approche d'elle. Je pose mes mains sur sa taille et la colle doucement contre moi.
Elle semble surprise, mais ne se débat pas. Ses yeux cherchent les miens, remplis d'une confusion mêlée à une curiosité nouvelle. Le contact de son corps contre le mien est à la fois réconfortant et électrisant.
Elle semble d'abord surprise, puis se redresse, ses yeux fixant les miens avec une lueur de défi.
— Qu'est-ce que tu fais ? demande-t-elle, la voix ferme malgré la surprise.
Je soutiens son regard, un sourire en coin.
— Juste un peu de réconfort, murmuré-je, ma voix empreinte de défi.
Sheyla se débat légèrement, poussant contre moi avec une énergie nouvelle.
— Ne me prends pas pour acquise, dit-elle, ses yeux étincelant de détermination.
Je la lâche doucement, maintenant un regard respectueux.
— Je ne le ferai pas. On doit rester fort, ensemble.
Elle me regarde avec un mélange de défi et de confiance, prête à affronter ce qui nous attend avec courage et indépendance.
Je relâche doucement mon étreinte, respectant son espace tout en maintenant un regard sincère.
— Je comprends, Sheyla. On doit être sur la même longueur d'onde si on veut avancer, dis-je, ma voix déterminée mais douce.
Elle prend un moment pour respirer profondément, son regard se calmant alors qu'elle commence à se détendre un peu. Sa posture reste fermée, mais il y a maintenant une compréhension mutuelle entre nous.
— D'accord, dit-elle finalement, sa voix plus posée mais encore marquée par le défi. On va affronter ça ensemble, mais je veux qu'on soit clair sur nos attentes.
Je hoche la tête en signe d'accord.
— C'est entendu. On doit rester honnêtes l'un envers l'autre et ne rien cacher. Ce qu'on découvre maintenant pourrait tout changer, et il est important qu'on soit prêts à tout affronter.
Sheyla acquiesce, la détermination dans ses yeux se mêlant à une nouvelle confiance.
— Alors, que faisons-nous en premier ? demande-t-elle, prête à prendre les choses en main.
Je réfléchis un instant, puis propose :
— Vous devez probablement parler à vos pères pour obtenir des réponses directes. Mais avant cela, on pourrait essayer de rassembler plus d'informations pour être prêts à tout ce qu'ils pourraient nous dire.
Sheyla hoche la tête, un léger sourire déterminé se dessinant sur ses lèvres.
— Bien. On commence par là. On ne laisse rien au hasard.
Nous nous préparons alors à affronter cette nouvelle étape avec une résolution renouvelée, conscients que ce voyage pourrait être aussi révélateur que dangereux. Nous montons dans mon bureau.
— Alors, quels types d'informations devrions-nous chercher ? demande Sheyla, son ton pragmatique contrastant avec l'angoisse sous-jacente.
Je réfléchis un instant avant de répondre.
— On devrait commencer par examiner tout ce que vos pères ont pu cacher dans leurs bureaux ou dans leurs affaires personnelles. Peut-être qu'il y a des documents, des notes, ou même des indices dans leurs correspondances.
Sheyla acquiesce.
— D'accord. On pourrait aussi essayer de parler à quelqu'un qui les connaît bien. Peut-être qu'un collègue ou un associé pourrait nous donner des informations supplémentaires.
Je hoche la tête, satisfait de la direction que prend notre plan.
— Excellente idée. On devrait aussi vérifier s'il y a eu des événements récents ou des changements dans leurs vies qui pourraient être liés à ce mystère. Les petites choses peuvent parfois révéler de grandes vérités.
Nous établissons une liste des actions à entreprendre. Sheyla commence à faire des recherches sur les personnes susceptibles de nous aider, tandis que je me concentre sur la collecte des informations dont nous pourrions avoir besoin.
Alors que nous avançons dans notre préparation, la tension de la situation se transforme en un sentiment d'urgence. Chaque minute compte, et chaque détail pourrait nous rapprocher de la vérité.
— On doit agir vite, dis-je en regardant Sheyla. Plus nous tardons, plus vos pères auront le temps de couvrir leurs traces.
Sheyla acquiesce, la détermination dans ses yeux se renforçant.
— Je suis prête. Faisons en sorte que chaque minute compte.
Avant cela, une vague d'excitation me submerge et je souffle de frustration. Elle me procure trop de choses ces temps-ci, ce n'est pas normal.
Je la regarde, mais son regard est baissé. Je suis son regard et... Merde, elle voit mon érection ! Je la regarde, et elle ne semble pas dégoûtée, mais plutôt appréciant la situation. Je commence à perdre la tête.
— Wow, murmure-t-elle.
Je me rapproche d'elle, la soulève doucement et la place sur la table de mon bureau. Elle écarte les cuisses, me laissant me faufiler entre elle. Maintenant, je peux la regarder droit dans les yeux sans avoir à baisser la tête.
Nous nous fixons sans parler. Elle pose ses mains sur mon torse, tandis que mes mains restent sur sa taille, comme elles l'ont toujours été.
Elle m'enserre de derrière avec ses jambes, me rapprochant encore plus d'elle. Mon corps se colle au sien, et une vague de plaisir m'envahit.
Je fais de même, la ramenant un peu plus contre moi. Nous sommes désormais entièrement collés, rien ne pouvant passer entre nous. Je sens sa poitrine contre moi, et je devine qu'elle ressent probablement mon érection.
Putain, est-ce qu'elle joue avec moi ou elle ressent vraiment les mêmes choses que moi ? Elle m'énerve à ne jamais dire ce qu'elle pense.
La confusion me tourmente alors que je cherche à comprendre ses intentions. Son silence ne fait qu'amplifier l'incertitude.
— Pourquoi tu ne dis rien ? demandai-je, la frustration se mêlant à l'excitation. Je veux savoir ce que tu ressens vraiment.
Elle me regarde, ses yeux révélant une étincelle d'émotion complexe. Il y a quelque chose d'énigmatique dans son regard, qui semble à la fois captivant et déconcertant.
— Je... je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens, murmure-t-elle enfin, la voix hésitante mais sincère. C'est tout nouveau pour moi aussi.
Sa réponse ne fait qu'ajouter à la confusion, mais en même temps, elle m'offre un aperçu de sa vulnérabilité. Je vois qu'elle est autant perdue que moi dans ce moment intense.
— Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? dis-je, ma voix tremblant légèrement sous l'effet de l'émotion.
Elle prend un instant pour réfléchir, puis murmure :
— Peut-être qu'on devrait simplement être honnêtes l'un avec l'autre, même si c'est difficile.
Nous restons ainsi, blottis l'un contre l'autre, cherchant des réponses dans notre proximité. Le silence est lourd de possibilités et de sentiments non exprimés.
— Ok, dis-moi, qu'est-ce que tu ressens là ? demande-je, la voix pleine d'intensité et de curiosité.
Elle me regarde, ses yeux cherchant les miens avec une vulnérabilité que je n'avais pas remarquée jusqu'à présent. Un silence s'installe, marqué par l'intensité de l'instant.
— C'est compliqué, murmure-t-elle finalement. Je ressens un mélange d'excitation, de confusion, et peut-être même de peur.
Je la fixe, essayant de déchiffrer ses émotions tout en restant attentif à ses mots.
— Et moi ? Qu'est-ce que tu penses que je ressens ?
Elle prend une profonde inspiration, ses yeux plongeant dans les miens.
— Je pense que tu ressens la même chose. Il y a une tension entre nous, et je ne sais pas si c'est de la confusion ou quelque chose de plus profond. Mais ce qui est certain, c'est qu'on ne peut pas ignorer ce qu'on ressent.
Son honnêteté me touche, et je comprends que nous sommes tous les deux perdus dans cette situation complexe. Nous restons là, notre proximité amplifiant les émotions, mais avec une nouvelle compréhension de ce que nous ressentons chacun.
Je la fixe, mon esprit en proie à une profonde réflexion. Peut-être que je me suis trompé. Cette relation pourrait aller plus loin, mais je ne suis pas sûr de ce que cela signifie vraiment pour nous.
Je prends un moment pour réfléchir, mon regard détourné. Un silence pesant s'installe entre nous.
Je me détache lentement, gardant un visage impassible, mes pensées tournant en boucle.
Finalement, je me détourne sans dire un mot, le poids de l'incertitude pesant lourdement sur moi. La confusion et la tension restent suspendues dans l'air, alors que je m'éloigne, laissant Sheyla dans le silence. Je n'adresse aucun regard à Sheyla, mon esprit déjà plongé dans une réflexion intense.
Une fois dans ma chambre, je ferme la porte derrière moi et m'assois sur le bord du lit, les pensées tourbillonnant dans ma tête. Le poids de la situation devient écrasant. L'idée d'une relation me semble incompatible avec les objectifs que je me suis fixés, et je me rends compte que l'amour pourrait menacer tout le travail et les efforts que j'ai investis jusqu'à présent.
Je passe une main dans mes cheveux, tentant de calmer l'agitation intérieure. La perspective de perdre le contrôle sur mes ambitions à cause de sentiments personnels me terrifie. Le silence de la chambre me permet de réfléchir à la meilleure manière de gérer cette situation sans compromettre mes propres principes et objectifs.
Je reste ainsi, plongé dans mes pensées, cherchant un moyen de concilier ces sentiments inattendus avec la nécessité de préserver mon équilibre et mon intégrité.
L'idée de laisser l'amour compromettre mes objectifs professionnels est déjà un lourd fardeau, mais le pire, c'est que je me rends compte que je risque également de mettre Sheyla en danger.
Je passe mes mains sur mon visage, le stress et l'angoisse se mêlant dans un tourbillon de préoccupations.
— Merde, murmuré-je, la voix serrée. Si quelque chose arrive à Sheyla à cause de moi, je ne me le pardonnerai jamais.
Le poids de la responsabilité pèse lourdement sur mes épaules. Je me demande comment je peux protéger Sheyla tout en restant fidèle à mes propres objectifs. Chaque option semble avoir des conséquences lourdes, et la perspective de mettre en péril sa sécurité me déchire de l'intérieur.
Je prends une profonde inspiration, essayant de calmer l'agitation qui me secoue. J'ai besoin de trouver un équilibre, de déterminer comment gérer cette situation sans compromettre la sécurité de Sheyla ni détruire ce que j'ai construit. Le silence de la chambre me permet de réfléchir, mais les réponses semblent aussi éloignées que jamais.
Je reste assis sur le bord du lit, une vague de frustration me submergeant alors que je réalise que j'ai laissé Sheyla dans le bureau sans lui donner la moindre explication.
— Elle doit sûrement l'avoir mal pris, murmuré-je pour moi-même. Je l'ai laissée là, sans rien dire, sans aucune explication.
Le sentiment de culpabilité s'intensifie alors que je pense à la situation. Elle se retrouve probablement perdue et blessée par mon comportement brusque. Le fait de l'avoir laissée sans réponse semble d'autant plus inacceptable maintenant que je réfléchis à la manière dont elle doit se sentir.
Je me passe la main sur le visage, essayant de calmer le tourbillon de pensées et d'émotions. Le poids de la responsabilité pèse lourdement sur mes épaules, et je sais que je dois faire face à cette situation.
Pour l'instant, je reste dans ma chambre, hanté par le regret et la frustration. Je réalise que je dois trouver un moyen de clarifier les choses avec elle, même si je ne suis pas encore certain de ce que je vais dire. Le silence et la solitude de la chambre me donnent le temps de réfléchir à la meilleure façon d'aborder la situation sans ajouter davantage de confusion ou de douleur.Je reste assis sur le bord du lit, perdu dans mes pensées, la frustration et la culpabilité me pesant lourdement. Le silence de la chambre est pesant, chaque minute qui passe semblant amplifier mon malaise.
Finalement, je me lève d'un coup, décidé à me changer les idées et à clarifier mes pensées. Je me dirige vers la salle de bain, espérant que l'eau froide de la douche me permettra de calmer la tempête intérieure qui fait rage.
En entrant dans la salle de bain, je fais couler l'eau, réglant la température sur fraîche pour contraster avec la chaleur de mon agitation. Je retire mes vêtements d'un geste automatique, la froideur de la pièce contraste avec la chaleur de mes sentiments conflictuels.
Je me glisse sous la douche, laissant l'eau froide ruisseler sur moi, espérant que la sensation physique me sortira de cette spirale de pensées. Le bruit de l'eau qui tombe est apaisant, et je ferme les yeux, essayant de vider mon esprit.
Les pensées tourmentées se bousculent encore, mais l'eau froide me permet de retrouver un semblant de clarté. Je pense à Sheyla, à ce que je dois lui dire, et à comment je pourrais réparer cette situation. Mon objectif est maintenant clair : je dois lui parler, clarifier mes intentions, et surtout m'excuser pour mon comportement.
Je prends une profonde inspiration, l'eau froide me redonnant un peu de sérénité. Une fois la douche terminée, je me sens un peu plus prêt à affronter la situation, bien que les sentiments de culpabilité et de frustration ne disparaissent pas complètement. Je sors de la douche, me séchant rapidement, et commence à réfléchir à la manière dont je vais aborder la conversation avec Sheyla.
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PIERCE THE VEIL
RomanceSheyla, 18 ans, a grandi dans l'ombre et la souffrance, sous l'emprise d'un père tyrannique, chef impitoyable de la mafia turque, qui la garde secrète et soumise, réprimant toute lueur d'émotion en elle. Mais tout bascule lorsqu'il décide de la mari...