25. L'Agonie

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☆WARNING☆

Attention, ce chapitre contient des scènes de torture. Si vous êtes sensible à ce genre de contenu, je vous recommande de ne pas poursuivre la lecture.

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Sheyla:

Je me réveille, mais je ne vois rien. Mes yeux sont bandés, et je sens que je suis attachée à une chaise, en sous-vêtements. Mon cœur bat à toute allure. Je tente de me libérer, mais les liens sont trop serrés. L'obscurité amplifie ma panique, et l'angoisse m'envahit. Soudain, un rire glacé retentit, me figeant sur place.

— Vous êtes enfin réveillée, mademoiselle Leïla.

Sa voix est posée, presque douce, mais elle me glace le sang. Qui est cet homme ? Mon esprit s'emballe, cherchant désespérément une issue.

— Ou devrais-je dire... Sheyla.

Mon cœur manque un battement. Comment connaît-il mon nom ? Je ne sais pas qui il est, mais il veut me faire du mal, c'est certain. J'essaye encore de me débattre, mais les liens sont impitoyables. Je sens sa présence se rapprocher.

— Tu as dormi longtemps, dis donc. Bon, je ne vais pas tourner autour du pot.

Des bruits d'outils résonnent dans l'air, métalliques, menaçants. Il s'apprête à agir, et l'horreur de la situation me frappe de plein fouet.

— Tu vas payer cher et tu vas payer pour Andreï. C'est dommage, tu étais une très jolie femme.

Il me caresse la joue avec quelque chose de froid et tranchant. Un couteau, sûrement. La lame descend lentement le long de mon cou, glissant vers mon ventre. La peur me paralyse, et je serre les dents pour ne pas crier. Mais lorsque la lame entaille mon ventre, la douleur est si vive que je ne peux retenir un hurlement.

Je sens le sang couler, chaud contre ma peau. Il se délecte de ma souffrance, son souffle s'accélérant, son rire étouffé. Il s'amuse de ma douleur, savourant chaque cri, chaque gémissement que je laisse échapper.

— Tu vois, Sheyla, ce n'est que le début.

Sa voix est proche, si proche que je sens son souffle sur ma peau. Il retire la lame, mais la douleur persiste, brûlante, vive. Puis, un autre bruit métallique, plus lourd cette fois. Quelque chose est en train de chauffer, je le devine au crépitement soudain.

— J'espère que tu es prête, murmure-t-il, sa voix chargée de promesses terribles.

Le temps semble ralentir, chaque seconde se prolongeant dans une attente insupportable. Puis, je sens la chaleur s'approcher de ma peau. Le fer est brûlant, je le devine à la chaleur qui émane de lui avant même qu'il ne touche ma chair. Et soudain, c'est l'enfer.

Le fer entre en contact avec ma cuisse, la douleur est insoutenable, comme si ma peau fondait sous la chaleur. Je crie, un cri qui me déchire la gorge, mais je sais que personne ne m'entendra. Personne ne viendra me sauver.

— Tu regrettes déjà, n'est-ce pas ? susurre-t-il, le plaisir évident dans sa voix.

Il retire le fer, mais la douleur persiste, profonde, brûlante. Mes muscles tremblent sous l'effet du choc, et je peux à peine respirer. Il n'en a pas fini, je le sais. Et il attend, savourant chaque instant de mon supplice, prêt à recommencer.

Je sens à nouveau la chaleur s'approcher. Cette fois, il prend son temps, laissant le fer effleurer ma peau, jouant avec mes nerfs, avec ma peur. Mais je m'accroche à ce qui me reste de lucidité. Je refuse de céder, de lui donner le plaisir de me voir brisée.

PIERCE THE VEILOù les histoires vivent. Découvrez maintenant