RECUEIL OS KPOP 2

OS ZELO (BAP)

Cet OS est dédié à TaeSmi avec comme personnage Zelo des BAP.

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-Mademoiselle Smilla.

Je me retournai... lentement. Pour faire face à mon patron, un homme des plus sexys de la terre. Oh. my. God.

-Ce soir je veux que ce dossier soit sur mon bureau. Je m'en fiche que vous deviez partir plus tôt, je veux ce dossier impérativement. Compris ?

-Oui, monsieur. Je tâcherai de faire de mon mieux.

-Vous ferez de votre mieux.

Je relevai la tête. Avait-il un soupçon de gentillesse dans cette phrase ? Avait-il décider de changer son comportement des plus exécrables avec moi ?

-Parce que c'est tout ce que vous avez à faire, sinon je vous garde dans votre bureau cette nuit.

Il fit volte-face et s'en alla, mains dans les poches, rejoindre sûrement des connaissances hiérarchiques qui l'attendaient. J'avais juste une envie, c'était de jeter le dossier par la fenêtre. En plus, elle était ouverte, alors si cela n'était pas un signe. Mais il fallait que je garde mon calme si je ne voulais pas être virée, et je tenais quand même à gagner de l'argent pour subvenir à mes maigres besoins. Je n'étais pas une fille qui dépensait à droite à gauche, ce qui fait que je pouvais me faire plaisir grâce à mes économies.

Je rejoignis mon bureau avec une tasse de café que je m'étais faite avant de revenir au travail. Je lus le dossier attentivement avant de commencer à le taper dans les fichiers de l'entreprise. Il s'agissait d'un contrat commercial entre notre boîte et une autre, concernant des produits cosmétiques. Il y avait question d'une transaction de plusieurs produits afin de partager leurs connaissances en matière de produits beauté. Parfois, le patron prenait une petite part de la transaction pour la distribuer à ses employés.

Il était à présent l'heure d'aller déjeuner. Je sortis de mon bureau en bâillant quand j'entendis une voix grave s'élever dans les airs derrière moi :

-Alors, ce dossier. Il avance ?

-Oui, monsieur.

-Bien. N'oubliez pas, je le veux ce soir.

-Bien, monsieur.

J'entendis ses pas s'éloigner de moi au fur et à mesure que je me retournai lentement. Je n'avais aucune envie de lui faire face. Mon patron avait une carrure imposante et son air froid demandait le respect immédiat. Il inspirait la peur chez les concurrents, il pouvait alors obtenir tout ce qu'il voulait. Je rejoignis l'ascenseur et appuyai sur le bouton du rez-de-chaussée. Un pied bloqua les portes et une personne entra, le plus naturellement possible, pour venir me rejoindre dans la cabine.

C'était lui.

Il me suit ou ça se passe comment ?

Toujours est-il que le trajet (court soit-il mais long tellement j'étais gênée de sa présence) se déroula dans un silence pesant. Oui, pesant. Limite j'aurais percé le sol tellement ça m'accabl...

-Bon appétit, mademoiselle.

... Bug. Alors là, gros bug. Je le regardais s'éloigner, balançant la veste de son costard au vent, le retenant par ses doigts posés sur son épaule. Je ne vis même pas les portes se refermer devant moi. Enfin si, puisque je le dis. J'appuyai sur le bouton du rez-de-chaussée et partis rejoindre le restaurant de la boîte. Oui, on avait une sorte de "cantoche". Service trois étoiles, s'il vous plaît.

Je pris place aux côtés de certaines de mes collègues qui gloussaient à leur habitude. Elles avaient encore ramené des magazines masculins de mode. Je vous jure. Je jetai parfois quelques coups d'œil mais rien ne me valait le plaisir oculaire de mon patron. Alors que je terminai mon dessert, je saluai mes collègues en leur souhaitant bon courage pour cet après-midi puis partis mettre mon plateau sur le tapis. Je quittai le restaurant de la boîte et repartis dans mon bureau.