RECUEIL OS KPOP 2

OS JUNHOE (IKON)

Cet Os est dédié à rxpgenius_ avec comme personnage JunHoe des IKON.

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-Akira, tu viens ?

-Ouais, deux s'condes.

J'éteignis la télévision et rejoignis mon meilleur ami à l'entrée. Il était en train de ranger une arme dans son fourreau en-dessous de sa chemise.

-Oh, ça va bouger, ce soir.

-Et comment. Allez, grouille ton p'tit cul !

-D'où que tu me donnes des ordres comme ça ? J'te permets pas ! Viens ici !

Il sortit en riant de l'appartement, je me mis à lui courir après. Arrivée à sa hauteur, il passa un bras autour de mes épaules.

-On va aller braquer quelque chose.

-Une école maternelle ?

-Mais nan !

-Ah. Pourtant c'est ton niveau, JunHoe.

-Eeeh ! Un peu de respect, la gamine !

-Tu sais ce qu'elle te fait, la gamine ?

Je marquai une certaine distance entre lui et moi afin d'anticiper ses mouvements et lui fait un doigt d'honneur. Son visage se décomposa en quelques secondes, ce qui me fit éclater de rire. Il se mit à courir après moi, nous arrivions alors très vite à notre mission. Ce que JunHoe avait prévu de faire ce soir, c'était braquer la caisse d'un magasin appartenant à un gang ennemi au nôtre. On entra l'air de rien, saluant le commerçant, puis on déambula dans les rayons. Il n'y avait personne, le moment rêvé pour passer à l'action.

-Tu le distrais comme tu sais si bien le faire et moi, je vais aller chercher la caisse.

J'hochai de la tête, acquiesçant son plan, puis appelai le commerçant pour lui demander de l'aide sur un des deux tenues que j'avais pris en passant. Je l'avais emmené jusqu'aux cabines pour qu'il me dise son avis. Encore heureux que ce n'était pas un pervers, sinon j'aurais fait la peau à JunHoe ! Ce dernier siffla après moi, je saluai le commerçant avec mon plus beau sourire et lui rendis les tenues. Il semblait tomber sous mon charme. Je rejoignis JunHoe qui passa un bras sur mes épaules puis nous quittâmes le magasin. Quand on entendit le commerçant crier, on détala comme des lapins jusqu'à avoir dépasser un bon kilomètre du magasin. On rejoignit le terrain vague qui se trouvait non loin de là puis JunHoe ouvrit le sac de notre prise.

-Il doit y avoir environ 2000 balles dans ce sac !

-Trop fort.

-Ouais, je sais.

-Pas toi ! La prise !

-Mais...

Je lui donnai une pichenette dans le nez, ce qui nous fit rire. Soudain, un coup de feu retentit dans l'air et des aboiements de chien se firent entendre. Pris de peur, on se mit à courir à en perdre haleine, rejoignant notre appartement. On grimpa les escaliers puis s'enferma chez nous. Assis dans l'entrée à même le sol, nos respirations mirent un certain temps à reprendre un rythme régulier. je lançai un coup d'œil à JunHoe qui me regardait déjà. Sur nos lèvres, un sourire amusant vint naître avec douceur. Puis on se mit à rire nerveusement, relâchant la pression. JunHoe se leva et me tendit la main pour m'aider à me relever.

-Il était moins une.

-Ça, tu peux le dire.

On partit ranger notre prise en-dessous d'une latte de parquet dans le salon puis on rejoignit la cuisine pour se faire un chocolat chaud. On discuta de tout et de rien puis on partit s'installer dans le canapé pour une soirée posée. Après avoir inséré un DVD dans le lecteur, JunHoe vint s'asseoir à côté de moi en nous enveloppant du plaid du canapé. Je posai ma tête sur son épaule et lentement, mes yeux se fermèrent.

Un coup de feu m'arracha de mon sommeil. Qu'est-ce que... JunHoe, il est où ? Je jetai le plaid sur le canapé et sortit du salon. La porte d'entrée était entrouverte. Je descendis en trombe les escaliers, m'attendant au pire. Une voiture démarra au quart de tour, le commerçant d'hier soir au volant, laissant paraître JunHoe au sol. Se retenant l'épaule en grimaçant.

-JUNHOE !!!

Je courus jusqu'à lui et sortis mon téléphone. J'appelai les pompiers en pleurant, tout en essayant de garder JunHoe près de moi. Je raccrochai et posai mon téléphone à côté de moi puis saisis le visage de mon meilleur ami à deux mains.

-Les pompiers arrivent, tiens bon. JunHoe, s'il te plaît, reste avec moi ! J'ai besoin de toi ! JUNHOE !

La sirène des pompiers retentit dans l'air, faisant sortir les derniers voisins du quartier, rejoignant les autres. Ils prirent en charge JunHoe, m'écartant de leur manœuvre. Je courus jusqu'à l'appartement pour prendre quelques affaires puis fermai l'appartement. Je partis dans le garage et chevauchai notre moto. Direction l'hôpital.

Cela faisait maintenant trois heures que j'attendais dans la salle d'attente près du bloc où se faisait opérer JunHoe afin de lui retirer la balle. J'avais la peur au ventre et si je mangeais quelque chose, j'allais vomir mes tripes. Un médecin vint alors me voir.

-Il s'en ai sorti, il est tiré d'affaire. Vous pourriez revenir ce soir, il aura repris quelques forces.

-Merci beaucoup, monsieur. Merci ! Quand il sera réveillé, dites-lui qu'il sera vengé.

Je laissai le médecin incompréhensif au milieu de la salle et sortis en trombe de l'hôpital. Je repris notre moto et me conduisis en vitesse jusqu'au magasin. J'avais juste une envie : venger JunHoe.

J'avais patiemment attendu le soir, quand tout le monde serait rentré chez soi, pour venir loger très gentiment une balle dans le corps de ce bâtard qui avait fait souffrir mon meilleur ami. Je le vis sortir de son magasin, je me décidai alors à sortir de ma cachette.

-Hey, grosse merde.

Il se retourna, je tirai au même endroit où il avait tiré sur mon ami. Il s'effondra au sol en criant de douleur.

-T'as d'la chance que j'suis gentille, sinon la balle aurait été dans ta sale face de rat.

Je donnai un coup de pied dans ses côtes et me tirai d'ici. Je rejoignis alors l'hôpital puis la chambre de JunHoe que l'accueil m'avait indiqué.

Il était allongé dans le lit blanc, quelques machines autour de lui. Le "bip" régulier, quelque peu sinistre, témoignait quand même qu'il était vivant. Je souris et vint m'asseoir près de lui.

-Qu'est-ce que t'as encore fait...

-Le médecin ne t'a pas dit ?

-Si, justement !

Il tourna la tête vers moi, en faisant les gros yeux.

-Arrête, cet air méchant ne te va pas du tout.

Je rigolai mais quelques larmes coulèrent sur mes joues.

-Pourquoi tu pleures, Akira ?

-J'ai... j'ai eu trop peur... trop peur de te perdre.

Je plongeai ma tête dans mes mains alors qu'il passa ses doigts dans mes cheveux. Il me dit signe d'approcher, je vins alors posa ma tête sur son épaule libre. Sa main passait à présent sur mes épaules, finissant de me consoler.

-Je suis là, tout va bien. Je me suis toujours promis de rester à tes côtés.

Je tournai la tête vers lui et lui souris. Puis, il fit quelque chose que jamais je n'avais pensé qu'il ferait : il déposa ses lèvres sur les miennes, dans un doux baiser remplis de sentiments amoureux. Quand il recula, il m'offrit un chaleureux sourire qui me fit rougir quelque peu.

-T'es mignonne quand tu rougis.

-Tais-toi.

Je remis ma tête sur son épaule alors qu'il se mit à rire. Une relation amoureuse se base sur une forte amitié. C'est exactement ce que nous étions en train de vivre.