RECUEIL OS KPOP 2

OS LEO (VIXX)

Cet OS est dédié à cieniel avec comme personnage Leo des VIXX. Je lui en fais cadeau à l'honneur de son anniversaire. Bon anniversaire, ma chérie ❤

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

A quoi bon faire les courses quand je sais que personne ne sera là ? Bref, j'achetais aussi les éléments de la semaine donc bon, ça pas comme si je venais au supermarché pour rien. Je passai ensuite devant le rayon des fêtes. Je laissai le caddie sur le côté et m'aventurai dans ce rayon qui respirait la joie et le célébration. Dans ce genre d'événement, il y avait un contact avec d'autres personnes, venues s'amuser avec vous. Mais moi... j'aurais personne. C'est triste, mais c'est comme ça.

-Mademoiselle, vous désirez peut-être un renseignement ?

-Oh... non, non merci. Je regardais juste.

-D'accord. Heu... tout va bien ?

-Oui oui !

Je me forçai à sourire à cet employé. Je le voyais souvent, il était gentil et mignon, en plus d'être toujours serviable, tandis que moi j'étais triste et déprimée. Je n'aimais pas inquiéter les autres, encore moins les inconnus. Je le saluai poliment et sortis du rayon, mais fus attiré par quelque chose. Il y avait un sachet contenant des ballons avec des Smiley. Même les ballons semblaient me narguer de leur sourire en plastique, comme la plupart des gens le font.

Je sortis du supermarché pour aller mettre les courses dans la voiture. Quand j'étais triste, je me sentais observée, parce que je me sentais seule alors mon inconscient créait une attention extérieure pour atténuer ce sentiment. C'était assez dur à supporter mais bon, je faisais avec et peut-être que ça m'évitait d'être encore plus triste. Je chargeai le pack de jus d'orange puis allai ranger le caddie. Je rentrai dans la voiture, soupirai et posai le front sur le volant. Ce jour allait-il être aussi banal que les autres jours ?

Une fois rentrée à la maison, je rangeai les courses soigneusement puis me mis aux fourneaux. Je devais préparer un repas digne de ce jour ainsi que le gâteau de fête. Il n'y a pas de fête sans gâteau, quand même. Je sortis tous les ingrédients dont j'avais besoin puis me rendis compte que j'avais oublié un élément primordial : le sucre. Je claquai ma main sur mon front puis enlevai mon tablier en grommelant. Je devais retourner au supermarché chercher du sucre.

Une fois prête, j'ouvrai la porte et retins un cri de surprise alors que je faillis tomber en sortant de chez moi. Et l'objet qui avait failli me coûter une petite visite à l'hôpital était... un paquet de sucre. Je fronçai les sourcils et regardai autour de moi s'il n'y avait personne. J'haussai les épaules et pris le paquet de sucre. J'en avais besoin alors autant en profiter.

Une fois rentrée et enfin prête à préparer ce gâteau, je m'atelai à la tâche et pris même plaisir à préparer la pâte. Celle-ci se trouvant à présent dans le four, je m'occupai du repas. Je commençais à réfléchir sur le fait que je serais encore une fois seule ce jour-ci.

-"Bon anniversaire, Coralie", c'est juste ce que j'aurais voulu entendre.

J'avais prononcé ces mots magiques à voix haute car je voulais au moins les entendre de vive voix. Même si c'était la mienne, ce n'était mieux que rien. Je commençai doucement à pleurer alors que je terminai de préparer le repas.

Je dressai la table puis, on sonna à la porte. Je vérifiai dans le miroir si j'étais présentable puis ouvris la porte. Ce ne fut pas une personne qui se présenta à moi mais... un énorme bouquet de roses rouges.

-J'ai cru entendre dire qu'aujourd'hui était votre anniversaire.

Ne bougeant toujours pas, j'amenai lentement ma main jusqu'à ma bouche. Je n'en croyais pas mes yeux. Quelqu'un était venu me souhaiter mon anniversaire et avait apporté un cadeau. Il me tendit le bouquet et je pus alors enfin découvrir qui était mon invité : l'employé du supermarché. Il souriait chaleureusement, de ce sourire qui embaume votre coeur d'une douce joie, pensant les douleurs les plus profondes.

-Mademoiselle, je ne vous connais pas mais j'aimerai que ce soit le cas. J'ai mené ma petite enquête. Quand je vous ai vu dans le rayon des fêtes, toute triste, je me suis dit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Je suis passée à côté de votre caddie et j'ai fais le raisonnement que vous alliez fêter quelque chose. Mais il vous manquait le sucre.

-Oh... C'était vous qui...

-Oui, je suis venu jusque chez vous vous apporter le sucre. Je suis ressorti pour aller vous chercher ces fleurs dont j'aimerai que leur beauté soit inférieure à la vôtre. A tout ce qui vous constitue.

Il s'avança vers moi, entrant alors chez moi comme un inconnu qui entre dans votre vie.

-Ainsi que votre sourire.

Ses mains posées sur mes joues, je n'osais bouger... tellement le contact était tendre et doux. Je me surpris à fermer les yeux et à pencher la tête de sorte à demander encore plus d'affection de la part de cet inconnu.

-Je m'appelle TaekUn, et je suis là pour vous rendre heureuse, Coralie.

J'ouvrai grand les yeux. Comment il connaissait mon nom ? Il se mit à rire puis déposa son autre main sur mon autre joue. Et avança son visage un peu plus près.

-J'ai lu votre prénom sur votre boîte aux lettres.

Je souris doucement puis me mis à rire. Je me stoppai net, me rendant compte de ce que j'avais fait. TaekUn sourit grandement puis, sans que je m'y attende, il me souleva de terre et me fit tournoyer dans les airs.

-C'est magnifique quand vous riez !

Un fou rire s'en suivit alors, jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer. Une fois reposée à terre, je fermai la porte et lui pris la main pour l'emmener dans la cuisine. Je le fis asseoir et lui proposai de rester déjeuner avec moi. Il sembla hésiter mais accepta, il expliquait qu'il ne voulait pas me déranger mais je lui dis que sa présence me réchauffait le coeur alors il était tout content. Nous mangions ensuite le gâteau, fortement apprécié par mon invité.

-C'était très délicieux, Coralie !

-Merci ! Et... est-ce qu'on peut... se tutoyer ?

-Oui, bien sûr !

Il me sourit puis posa sa main sur la mienne. Il se leva, amorçant son départ. Une tristesse horrible vont s'emparer alors de mon coeur.

-Ne t'inquiètes pas, je ne pars pas tout de suite. Je ne t'ai pas encore donné ton cadeau principal. Ferme les yeux.

Je fermai donc les yeux en souriant, rassurée. Bientôt, je sentis quelque chose de doux et de chaud se poser délicatement sur mes lèvres. Je participai alors à ce genre d'affection, tandis que je sentais TaekUn prendre mon visage dans ses mains. Une fois séparés, nous collâmes nos front l'un contre l'autre, souriant comme jamais.

-Joyeux anniversaire, Coralie.