Bad-Boy, shut up !

10.Se confier...

- Tu.. es sortie avec Nash ? m'exclamais-je

Ses yeux bleus ciel se voilent et des larmes sont retenues sous ses yeux. Ses doigts sont crispés et sa respiration est saccadée, j'avoue que ça m'inquiète.

- Je... je ne veux pas en parler.

- Tu vas bien être obligée ! m'ecriais-je

- Sors de chez moi.

- Hors de question, ma jolie ! Je veux savoir pourquoi tu as si peur de mon meilleur ami, hein ?

- Ce ne sont en aucun cas tes affaires et rappelle-toi que tu as promis de ne pas t'intéresser à mon passé.

Oh oui, cette promesse que j'ai juré dans ma tête de ne pas respecter. C'est impossible de parler à quelqu'un qui cache autant de choses.

- Rappelle-toi que je suis le patron des Blays, je dois tout savoir sur toi.

- Tu rêves.

Cette fille est décidément renfermée et extrêmement têtue. Pas comme celles que je croise tout les jours qui me regardent avec leurs yeux de biche. Elle, elle a une expression d'indiférence et ça me gêne.

Je m'approche d'elle et attrape son poignet, qu'elle retire aussitôt comme un reflexe.

- Ne me touche pas ! hurle t-elle à travers la pièce.

Décidément, je n'y comprend rien. Elle ne veut pas qu'on la touche, ni qu'on lui parle. Elle vit recluse avec son téléphone dans son appartement bien trop blanc, bien trop parfait.

- Tu ne veux pas de ma gentillesse ? m'étonnais-je

- Je ne veux rien ! s'énerve t-elle

- Et j'ai été gentil avec toi, je t'ai donné des amis, de la popularité,...

- JE NE T'AI JAMAIS RIEN DEMANDÉ ! hurle t-elle en me coupant.

Je commence à m'énerver et devrais partir, mais je la regarde dans les yeux, voulant la faire craquer. Mais elle est forte, voilà pourquoi je l'ai choisie.

- Ne m'énerve pas, Elia.

- C'est Starks et casse-toi d'ici.

- Tu vas me respecter, un jour ?! m'énervais-je à mon tour

- Tu ne mérites aucun respect, tu n'es qu'un gars comme tout les autres. Tu ne vaut rien à mes yeux, alors fou le camp.

- Et toi, tu crois que es quelque chose pour moi ? Tu es comme ces moutons dégueulasses qui nous observe sans arrêt.

Je reçois son pied dans le ventre et une claque en prime. Elle me pousse violemment, d'ailleurs sa force m'étonne. Elle claque ensuite la porte que je me prend dans le nez.

PDV ELIA

Je ne veux plus le voir, jamais. Étant déjà complexée comme toutes les filles, je n'ose même pas un short.
Et cet abruti s'en va me dire que je suis dégueulasse... Mon passé n'est en aucun cas glorieux et j'en ai honte.

Starks a renommé << Chieur>> en
<< Connard>>

Moi :

Ne me parle plus jamais.

Connard :

D'accord.

Je me laisse tomber ainsi dans mon canapé, lassée de ses histoires sans aucun sens.

- Sors de cette pièce ! me hurle mon oncle