Merci pour le vent monumental que vous m'avez foutu au chapitre précédent.
...............PDV ÉLIA
Eh merde.
Derrière la porte blindée, une centaine de gardes m'attendent. C'était alors ça, leur plan. Me faire croire que l'endroit n'était pas surveillé. En réalité, tout les gardes censés patrouillés ont étés rapatrillés ici en attendant ma venue ou celle des autres. Un piège bien préparé, et heureusement que moi seule est tombée dedans.
《Il n'y a pas d'échapatoir, ma petite...》
Sa voix me fait frissonner, et je commence d'or et déjà à ressentir de la peur. Mon sang se glace dans mes veines lorsque je le sens s'approcher de moi, et ma respiration devient sacadée.
《Tu croyais que venir avec tes pauvres petits pistolets pouvaient sauver ton amie ? Laisse-moi rire ! 》
Il fait signe à ses hommes d'approcher et de me maintenir pendant qu'un d'eux me fouille. Il trouve bien évidemment toutes mes armes, et les passe au patron.
《Un silencieux, sérieusement ? Tu me déçois beaucoup ma petite ! 》
J'ose enfin planter mes yeux dans les siens, mais les souvenirs reviennent et je détourne la tête. Je suis incappable de soutenir son regard, et cela depuis très longtemps. À cause de la peur, essentiellement.
《Tu as peur de moi, chérie ? 》dit-il en prenant mon menton entre ses doigts crasseux.
Il m'oblige à le regarder à nouveau, et rien que ça m'affaibli intérieurement. Un sourire se dessine sur ses lèvres, probablement heureux de faire peur à sa nièce.
《La seule chose que tu m'inspires c'est du dégoût de la crasse 》 craché-je
Il rigole et ordonne à ses hommes de m'emmener. Je me laisse trainer à travers les couloirs, de plus en plus sombres. Nous arrivons finalement à une porte verrouillée en béton, qu'un des gardes déverouille avec sa carte. Je devine que c'est la prison, vu le peu de lumière présente. Un homme me guide vers ma cellule, et lorsque j'observe les autres, j'aperçois Jula.
Affalée sur un matelas dégueulasse, elle est couverte de sang provenant de sa bouche, son nez et sa tête. J'ai aussitôt un reflèxe, celui de me défaire et d'aller me précipiter vers elle. Je m'accroche aux barreaux, et lui hurle ;《Jula..Je t'en prie dis-moi que tu es en vie...》
Elle ouvre faiblement les yeux, mais à mon grand désespoir les referme aussitôt.
《Putain bouge pétasse !》s'énerve l'homme
Je lâche les barreaux de la cellule de Jula, et me laisse conduir jusqu'à la mienne. Le garde ouvre la porte avec une clé cette fois-ci et me jette à l'intérieur si fort que je tombe à terre. Je me relève aussitôt, dégoutée par la crasse présente partout ici. Le matelas est pire encore, et j'ai l'impression de revenir en arrière.
FlashBack
L'odeur. L'odeur me réveille.
Ça sent horriblement mauvais, le renfermé je pense.Je relève ma tête et me réveille doucement, reprenant conaissance. Le sol est froid comme la pierre et l'air irrespirable. Le matelas sur lequel je suis est couvert de moisisure, je m'en écarte donc aussitôt. Seuls les barreaux de ma cellule m'offre un peu de lumière. Aucune fenêtre, aucun moyen de m'échapper.
《 Elle est réveillée patron.》
L'homme arrive et je le reconnais instantanément, mon souffle s'accelère, mes mains deviennent moites et ma gorge se ressere d'autant plus.
Fin du FlashBack [ référence ; chap26 ]
Je balaye ces mauvais souvenirs de mon esprit et mon concentre sur une petite voix que j'entends depuis que le garde est partit. Une voix faible, d'homme je suppose.
《Élia, c'est toi ? 》chuchote l'homme
Je reconnais cette voix.
《Nan.》
Je perçois un soupir de sa part, mais il continue à me parler.
《Il faut... Il faut que je t'explique.. laisse-moi t'expliquer, s'il te plaît...》implore t-il
《Je t'écoute, vas-y ! Mens-moi encore une fois 》rié-je
Il ne tient pas compte de mes paroles et commence son récit ;
《Ton oncle m'a rendu visite, une fois, à l'hôpital psychiatrique. Il m'a dit qu'il avait besoin que...》
Il marque une petite pause, et je me force à continuer à l'écouter.
《Il avait besoin que je te fasse tomber amoureuse de moi. Il disait que tu devais m'aimer moi, de façon à ce que plus tard, je te brise et que tu reviennes obligatoirement en ville. Il voulait être certain que tu reviendrais.》
Croit-il que je vais montrer de la pitié pour lui ?
《C'était quoi votre marché ? Mon oncle a forcément dû te forcer.》
《Il m'a dit que si je ne te brisais pas, que si je ne respectais pas le marché, il me tuerait.》
Évidemment.
《D'accord.》conclué-je
Un silence s'installe, juste avant qu'Evans ne reprenne la parole.
《Sauf que je suis réellement tombé amoureux de toi, Élia. Mais ton oncle m'a forcé à te laisser tomber pour Angèle, que je n'aime même pas... Résultat, je vous ai brisées toutes les deux parce qu'un connard dans son genre m'a forcé à le faire...》
《Je t'en supplie, dis-moi que tu m'aimes encore..》
Je ne réponds rien.
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Bad-Boy, shut up !
RomanceFranchement? Ne lisez pas cette histoire. Les Bad-Boys, c'est sur-coté. Lisez plutôt « Sydney », « La pire des Connases » ou encore « Tu n'es pas réel » ca me fera plaisir :) Je vous laisse le résumé quand même, mais ne le lisez pas.😂 - Je t'ai ga...