23. Prisonnière d'un demon

4.3K 248 5
                                    

Deux chapitres en une journée ! C'est la fête 😂

~ ~ ~ ~~ ~ ~ ~ ~

Je le regarde droit dans les yeux en soutenant son regard froid. Il a malgrès ça un petit sourire diabolique sur les lèvres et se gratte la gorge.

Quant à moi, je suis tétanisée, immobilisée par la peur et l'impuissance. Je suis impuissante face à un homme de 47 ans comme lui et que je connais depuis toute petite. Qui m'a fait souffrir depuis le décès de mon père et le suicide de ma mère. Selon lui, je n'avais pas assez souffert.

《 Tu n'es pas remplie de joie en retrouvant ton oncle préféré ? 》dit-il avec ironnie

Je ne bouge même pas et me force à respirer de temps en temps. Ce n'est pas l'envie de mourir qui me manque, loin de là. Mais je ne veux pas mourir ici, devant lui. Il aurait une certaine satisfaction en voyant mon corps inanimé au sol, gisant, mort.

Je me répète à moi-même que quelqu'un va venir me sauver, mais je sais qu'il faudra du temps. Et en ce moment, je n'ai pas le temps. D'un instant à l'autre, mon oncle va me faire du mal comme il sait si bien le faire.

PDV JAMES

《 TAISEZ VOUS MERDE !》hurlais-je

Ils me regardent tous et je tente de me contenir. Ils savent ce qui vient de ce produire et nous tentons de mettre au point un plan, mais chacun a son avis sur la question. Je n'aurais pas dû la laisser partir comme ça, et pourtant, je ne l'ai pas assez retenue.

《 Merde ! 》m'énervais-je en faisant valser mon verre contre le mur

Je tourne en rond dans la pièce et me tire les cheveux à essayer de trouver une solution. Elle pourrait être loin, comme juste à coté.

《 Tyler ! Localise son portable ! 》hurlais-je

Le profesionel en informatique s'éxecute automatiquement en commencant à tapoter sur son clavier à une vitesse halucinante. Je m'asseois sur le canapé mais me relève aussitôt, trop stressé pour me reposer une seule seconde.

《 Je l'ai localisé patron.》

《 Envoies-moi l'adresse, on y va.》dis-je d'un ton ferme

Je reçois rapidement la localisation sur mon téléphone et je pars avec presque toute la bande. Armés jusqu'au dents, nous grillons tout feux présents.

《 C'est là.》

Une petite maison plein pied, joliement vêtue. Nous fracassons la porte et découvrons une unique pièce, vide. Je m'avance vers un morceau de papier déposé par terre en évidence.

<< Tu me connais plus que tout, James. Tu ne devrais pas mener une guerre contre nous, les Sangs. Je sais que tu t'es attaché à Élia, je l'ai vu lorsque tu m'as frappé et envoyé en taule.
Mais je suis là, de retour.
Le grand chef des Sangs est de retour, et je t'ai volé ma propre nièce. Je sais que tu tiens à elle, j'en suis certain.
Cependant, que fera-tu sans elle ? >>

Je déchire le papier et le brûle au milieu de la pièce avant de repartir, toujours plus enragé que l'instant d'avant.

Il a des yeux partout, il entend tout et décèle des choses chez nous que nous même, ne savent pas. Quelque soit l'endroit où il est, il répend le mal et la panique. Le sang et surtout l'argent. Il n'hésite pas à tuer les obstacles dans sa course contre la montre à l'argent.

PDV ELIA

《 Je veux des infos, d'accord ma jolie ? 》

Je crache à ses pieds en le provoquant et je sais qu'en lui même, il n'a qu'une envie c'est de m'étrangler. Mais il n'est en aucun cas le patron alors il obéis aux ordres en gardant un calme royal.

《 Je ne voudrais pas t'abîmer...》

《 Tu sais quoi ? Tes informations je te les fou dans le cul.》

Il perd patience face à mon arrogance et sa main s'abbat violement sur ma joue qui désormais crie au déséspoir. Je la frotte doucement en affichant une indifférence et surtout aucun signe de violence.

《 Où est votre planque !? 》

《 Je sais pas.》

《 Petite conne, je vais perdre patience ! 》

《 J'attend que ça.》

Une nouvelle fois, un coup violent résonne. Cette fois, c'était au tour de son poing de s'échauffer sur mon nez.

《 Tu as deux heures. Sinon, on t'envoye crever dans un pays où les hommes sont pas très chaleureux.》

Je ferme les yeux en m'imaginant cet horeur et une nouvelle fois, appelle silencieusement au secours.

Bad-Boy, shut up !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant