33. Ne pas se précipiter

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Sorry du retard !

Que répondre à ça ? Lui aussi il me plaît beaucoup, c'est indéniable. Mais nous sommes dans un hôpital, et s'aimer ici reste compliqué. À ça s'ajoute le fait que je ne sais absolument pas comment on aime, comment on montre qu'on tient à l'autre.

《 Moi...Moi aussi...Tu me plais.》 Articulais-je

Un sourire illumina son joli minois et je rougis.

《 Je suis soulagé, tu ne t'imagines pas...J'ai cru que tu allais refuser ! 》

《 Pourquoi aurai-je fais ça ? 》m'étonnais-je

《 Je suis tellement...différent. Je m'énerve pour rien, m'excuse et recommence...Je suis différent de ceux que tu as pu connaître...Je voulais que tu le sache avant qu'on s'embarque là-dedans. 》

《 Je ne suis jamais sortie avec personne, avouais-je tristement. Tu es le premier, et je suis sûre que tu seras le seul.》

Encore une fois, je repasse mes paroles dans ma tête pour vérifier que rien ne pourrais le tracasser. Il pourrait se renfrogner pour...rien. Mais je ne lui en veux absolument pas. Il ne contrôle rien.

Il me prend dans ses bras, heureux collé au visage. Comme si je lui disais qu'on parait à Hawaï... Il est surprenant. Ses émotions sont multipliées par dix, changées, imprévisibles.

Je crois que c'est ça qui me plaît chez lui, c'est son imprévisibilité. Ça me terrifie pourtant beaucoup, de pas connaître ses réponses et de stresser. Mais j'ai envie de surpasser les clichés. Je veux lui prouver qu'être différent est une bonne chose, qu'il n'y a aucune honte, seulement de la fierté à ressentir.

Lorsque qu'il me relâche et me laisse, l'odeur de son chemisier se niche dans mes narines et refuse d'en sortir. Il sent tellement bon...

Si jamais Jula avait été là, elle m'aurait dit de ne pas m'emballer trop vite. D'attendre de découvrir sa vraie nature, de savoir tout de lui. Elle me disait toujours qu'il fallait que je découvre son petit plus. Ce qui fait que je fond sur lui et pas sur un autre.

J'ai tellement envie de ressentir à nouveau les pétillements dans mon ventre, ceux qui me poussent à stresser, devenir rouge, avoir les mains moites.

Elypse d'une journée

Heure actuelle : 14:40
Activité prévue : libre

Nous décidons de nous retrouver dans une salle libre. Des canapés confortables sont diposés en cercle, tels de petits salons. Nous nous installons sur l'un deux, et profitons d'avoir un peu l'air normal.

《 Vous croyez que quand on sortira, on sera encore amis ? 》demanda soudainement Angèle, en pleine réfléction.

《 Je me promets que oui.》 Affirmais-je

C'est vrai, je me suis accrochée à eux plus vite qu'aux membres de mon gang. Ouich. Ça m'était sortit de la tête. Et si je n'avais pas le droit d'aimer quelqu'un ?

James ne peut pas m'empêcher d'avoir des sentiments pour quelqu'un. On ne pourra rien y faire, de toute manière. C'est incontrolable, à moins d'être un cœur sur patte.

《 Élia...Tu as un morceau de salade collé sur le coin des lèvres...》

Je plaque, par automatisme, mes mains sur ma bouche et frotte. Je n'y vois rien, je suis surprise et relève la tête vers Evans qui est vraiment très près. Il s'approche encore plus et je ne bouge pas, surtout lorsque ses lèvres entrent en contact avec les miennes pendant une fraction de secondes. J'aurai voulu lui rendre, mais ici, c'est risqué. Je lui souris, gênée mais attrocement heureuse.

Ne pas se précipiter

La voix de Jula m'obsède, mais Evans prend une place considérable en moi.

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Hey mes sucres d'orges !

Alors ce chapitre ? J'avoue il est court... Mais bon ils vont lentement les deux là. 😂

Evans/Élia ?

Tchuss !

Bad-Boy, shut up !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant