Chapitre 8 :

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Une fois a la maison, je ne cesse de retourner en boucle notre dispute. Je m'en veut terriblement de ne lui avoir rien dis de suite a propos de Sarah et je lui en veut de ne m'avoir rien dis sur sa maladie. Je pensais qu'on était passer au dessus de tout ça, qu'entre nous, plus aucune cachotterie régnait, mais au final, même moi, je lui ai cacher quelque chose... Encore énerver et triste a la fois, j'hésite entre l'appeler, aller le voir ou attendre que les choses se tassent. Seulement, avec Olivier, rien ne se tasse, jamais. J'opte pour aller le voir à l'hôtel. Je prend mon sac balancer sur mon lit quelques instants plus tôt et pars en direction de l'hôtel.

                             ***
Lorsque j'arrive a l'accueil, la dame s'occupant des personnes comme moi me fais tout un discours pour me dire que je ne peux pas le voir comme ça. J'ai beau lui répéter que je suis sa petite sœur, rien n'y fais. Énerver je lui dis :

-Tous ces journalistes vous les laissez rentrées, mais la famille c'est rejeter! Quel mauvais travail ! Marmonnais-je

-Pardon ? Je pense ne pas avoir été assez clair ! S'impose-t-elle.

Avant même que je ne puisse répliquer, une voix me coupe derrière mon dos :

-Elle est avec moi.

Je me retourne et vois Antoine me sourire. Pour narguer cette hôtesse d'accueil bonne a rien je lui souris et lui dis :

-Une chance que vous n'avez pas!

Antoine me regarde et regarde la femme présente en face de nous, rigole légèrement mais ne dis rien. Il m'emmène en direction de l'ascenseur avant de me demander :

-Comment ça elle n'aura jamais "cette chance" ? Demande-t-il avec un sourire narquois.

Je souris et répond:

-D'être avec toi, tout simplement.

-Ah mais ça tu n'en sais rien... Dit-il tout sourire.

-Écoute, rattrape-la alors. Dis-je en faisant mine de bouder.

-Elle a sûrement pas les mêmes valeurs que toi.

Je souris et relève la tête fièrement. 

-C'est même totalement sur!

Il rigole et les portes de l'ascenseur s'ouvrent.

-Elodie ?

-Oui ?

-Ça va aller ? S'inquiète-t-il.

-Je pense. En tout cas merci pour tous Antoine.

Il souris et m'assure que ce n'est rien. Quant a moi, je me dirige vers la porte qu'Antoine m'a indiquée juste avant. L'estomac nouée je frappe a la porte. Aucune réponse. Je frappe une seconde fois et cette fois-ci la porte s'ouvre a la volée ce qui me vaut un sursaut et un pas en arrière. Mon frère est planté la, a me regarder. Il a les yeux rouges et je sais qu'il a pleurer. Sûrement a cause de Sarah.

-Olivier...

-Non c'est  bon, ne dis rien. C'est finis avec Sarah. De toute façon, elle n'en vaut pas la peine.

- Je m'en veut tellement. Mais je t'assure que je ne voulais pas te blesser. Je n'ai pas su quoi faire sur le coup. Pardonne-moi...

-Tu es pardonner depuis longtemps. Seulement, je suis déçue.

-Moi aussi... Répliquais-je.

-Il faut que j'en parle a papa et maman, mais ce n'est pas si simple. Dit-il.

-Tu es malade. Il faut en parler.

-C'est juste un souffle au cœur.

-Non. Ce n'est pas rien pour un footballeur.

-Je sais. Mais ça va s'arranger.

-Olivier ?

-Quoi?

-Ne me refais plus jamais ça. Dis-je en soufflant.

-Plus jamais de ça entre nous. Assure-t-il.

-Plus jamais. Confirmais-je.

Les 3 merveilles.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant