Chapitre 22 :

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J'ai été prise. Suis-je heureuse ? Je ne sais pas. Je pars ce soir. Cela est si précipitée. Je panique en sortant du bureau de l'entraîneur et me laisse tomber contre un mur. Je ne sais plus quoi penser, ni quoi faire. J'essaye de réfléchir lorsque mon portable sonne. Mathias. Je coupe ma respiration et répond : 

- Je peux savoir comment tu as eu mon numéro ? L'agressais-je. 

- Je n'ai jamais supprimé le tiens, moi. 

Je me traite de débile à l'intérieur de moi-même et remarque que moi aussi, je ne l'ai pas supprimé. Idiote. 

- Qu'est-ce que tu veux ? 

- Te prévenir que je passe à la maison voir ton frère d'ici une heure. 

- Pourquoi tu n'es pas aller le voir à l'hôpital, tu cherches quoi Mathias ? Demandais-je en marchant vers la sortie. 

- Rien du tous, simplement prendre des nouvelles d'un ami. 

- Ce n'est pas un ami. Ce n'est plus rien du tout. Dis-je froidement. 

- Pourquoi tu flippes comme ça ? 

- Je ne flippes pas. 

- Si, je te connais. Dit-il. 

- Non, tu ne me connais plus, je ne suis plus comme avant et je te prie de nous foutre la paix. 

- Tu vois, tu flippes. 

- De toute façon ce soir, je quitte le sol Lyonnais. Dis-je. 

- Ah bon ? Je vais pouvoir passer plus de temps avec Olivier alors. Dit-il en ricanant. 

Tandis que je m'apprête à répondre, il raccroche sur un rire moqueur. Bon sang, mais c'est quoi son but ? Foutre la merde ? Je panique et me précipite dans le train. Une fois dedans j'écris un message à Ethan qui ne cesse d'essayer de me rassurer. Je surveille l'heure et lorsque j'arrive à Lyon, je remarque la voiture d'Antoine au loin. Je cours presque vers celle-ci et lorsque j'arrive à sa hauteur, je suis essouffler. J'entre dans la voiture et m'affale sur le siège passager. Antoine m'observe et me dis : 

- Eh ben, qu'est-ce qu'il t'arrive, tu as vu un fantôme ? 

- Non. Ça va, je suis juste, juste presser de rentrer. 

- Elodie, qu'est-ce qu'il se passe à la fin ? M'interroge-t-il. 

- Je ne peux pas venir avec toi ce soir, enfin avec vous. Dis-je précipitamment. 

Il tourne vivement la tête vers moi et me dis : 

- Quoi ? Mais pourquoi ? Tu m'as pourtant confirmer que tu as été prise, non ? Réplique-t-il. 

- Je sais. Mais quelques choses me retiens ici, je suis désoler Antoine. 

- Mais si c'est pour Olivier, il pourra se débrouiller, il nous la promis. Dit-il doucement. 

- Je sais, mais il n'y a pas que ça. 

Antoine m'interroge mais je ne lui dis rien. Pour l'instant je dois m'assurer que Mathias ne soit pas à la maison. 

Lorsque nous arrivons devant la maison, je sors de la voiture et me précipite dans la maison. Antoine n'est encore pas sortis de la voiture que je suis déjà au salon où Mathias est tranquillement assis sur le canapé. Je cherche mon frère du regard mais ne le trouve pas. 

- Il est où Olivier ? Demandais-je paniqué. 

- Je suis là, pourquoi ? 

Je me tourne et remarque Olivier avec deux verres de jus d'orange à la main comme si tout était normal. Je grimace et demande à mon frère : 

- C'est quoi ce bordel ? 

- Ne réagis pas comme ça, il m'a dis que tu avais bien réagis ce matin toi en le voyant, que tu lui as dis qu'on devait essayer de parler ensemble pour terminer sur de bonnes bases ? Je pensais que t'écouter te ferais plaisir...

- Quoi ? De bonnes basses? Mais c'est du vrai n'importe quoi ! M'énervais-je en prenant le verre de jus d'orange et de le jeter sur Mathias. 

Celui-ci se lève d'un seul coup et me dis : 

- Mais ça ne va pas où quoi ? J'essaye d'arranger les choses et tu m'accueilles comme ça ? 

- Alors déjà toi tu sors, avant de réagir n'importe comment. Laisse-moi parler avec lui, s'il te plait. M'adressais-je à mon frère.

Olivier ne cherche pas plus loin et entraîne Antoine qui venais d'arriver avec lui dans la cuisine. J'entend Antoine demander des explications à Olivier et je tourne mon regard sur Mathias. 

- Tu ne t'en sortira pas comme ça, tu ne peux pas revenir dans notre vie comme ça et raconter n'importe quoi à Olivier en prime. Tu vas prendre tes clics et tes claques et partir loin d'ici! 

- Pourquoi ? Pourquoi je devrais t'écouter ? Je suis sur que si... Dit-il en s'approchant de moi. Je suis sur que si on réessaye, ça pourrait marcher. 

Je sens son souffle et mon cœur se serre. Bordel, tous ça va me rendre folle. Je le repousse et lui dis : 

- Il ne se passera rien du tout. Je te demande simplement de partir. 

- Non, je veux rester ici et récupérer mon meilleur ami et toi. 

Je lâche un rire désespérant et lui dis: 

- Tu rigoles j'espère ? Parce que tu ne récupéreras aucun de nous deux. 

- J'ai toujours ce que je veux. 

Je m'apprête répliquer lorsqu'il s'approche et m'embrasse sans même que je puisse faire quoi que ce soit. Tous ça me projette quelques mois en arrière, lorsque je rêvais encore qu'il m'embrasse le soir en m'endormant tellement il me manquait. Je grimace et lorsque je le repousse, comme si c'était instinctif, je regarde autour de nous. Antoine. Il est là, positionner face à moi. Il me regarde avec dégoût et cela me déchire le cœur. Je pousse Mathias assez violemment et me dirige vers Antoine qui ne perd pas une seconde pour partir dehors. 

- Antoine ! Criais-je en ouvrant la porte.  

- Antoine, écoute-moi, ce n'est pas ce que tu crois ! Criais-je à nouveau. 

Il se retourne brutalement et s'exclame : 

- Ah non ? Alors c'est quoi Elodie ? Juste un baiser comme ça ? 

- Je ne voulais pas il m'a prise par surprise, je te jure Antoine que je ne ressens plus rien pour lui.

Il ne répond pas et ferme les yeux, comme pour s'empêcher de pleurer. Cela me brise le cœur. 

- Alors c'est pour ça que tu ne veux pas partir ce soir ? Parce qu'il est là ? 

- Quoi ? Non. Antoine... 

- Je dois y aller Elodie, je dois partir. Je suis vraiment désoler. 

Je le vois verser une larme et je ne peux me retenir d'en verser moi aussi. Je ne peux pas croire ce qu'il est en train de se passer. Paniqué j'essaye de le retenir mais lorsque je vois la voiture démarrer et partir, mon cœur se brise, encore une fois. 

Les 3 merveilles.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant