Chapitre 26 :

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Deux semaines, un jour et une heure. Voilà depuis combien de temps il est revenu. Je n'arrive plus à dire son prénom. Je suis bien trop mal pour exprimer ce prénom qui ne fais que de préoccuper mes pensées depuis un certain temps. Je suis enfin dans mon travail. C'est Olivier qui m'a décrocher ce travail. Nous nous sommes disputés car je ne veux pas qu'il me pistonne comme ça, mais il m'a dis que c'était le seule moyen de me faire revivre peu à peu. Je ne sais pas s'il à raison où pas, mais tous ce que je sais, c'est que pour l'instant, je suis assisté par une autre infirmière le temps que je puisse acquérir les bonnes techniques. 

- Tu peux aller chercher ces dossiers de ces joueurs-là et les classés dans ce meuble-là. Ça ira ? Me demande Aline, celle qui m'assiste pendant encore une semaine. 

- Oui. Répondis-je en prenant la listes des joueurs pour lesquels je dois classer les dossiers. Elle part du centre et me laisse faire mon travail. Avec tous les joueurs qu'il y a, je vais en avoir pour toute l'après-midi. Je pars chercher les premiers dossiers dans un bureau et retourne dans la salle de rangement afin de classer les dossiers. Pendant que je choppe le premier qui est rangé dans une sorte de grosse boite hyper lourde, je remarque je suis trop petite pour atteindre le haut du meuble, c'est à dire là ou ce dossier doit être ranger. Je prend alors un tabouret et monte dessus afin d'atteindre la dernière étagère. Mais lorsque je m'apprête à soulever le dossier, une voix me fais sursauter et je laisse tous tomber. J'observe rapidement le désastre sous mes pieds mais lorsque la voix fais un échos dans ma tête je bloque mes mouvements avant de me retourner doucement vers cette voix en question. Lui. 

- Oh excuse moi, je ne voulais pas te faire peur, ni créer tous ce cirque. Vraiment je suis désoler, je vais t'aider à ranger. Dit-il en s'approchant de moi afin de ramasser les feuilles volantes. 

L'observant sans vraiment savoir quoi faire, je descend de mon tabouret, le pousse et me baisse pour ramasser, moi aussi. 

- Laisse tomber. Je vais le faire. Dis-je simplement. 

J'évite à tous prix son regard mais lorsque je sens ses mains effleurer les miennes en voulant prendre la même feuille, une décharge électrique se fais ressentir en moi. 

- On est pas obligé de s'éviter comme ça, si ? Dit-il soudainement tandis que j'essaye d'analyser la situation dans laquelle je me trouve. 

- Non. Enfin moi, je n'ai rien à dire je crois. Dis-je en rangeant rapidement les feuilles les unes contre l'autres. 

- Je... je ne sais plus ce qui se passe Elodie. 

je frisonne lorsqu'il prononce mon prénom et je me relève en même temps que lui. 

- Ce qui se passe, c'est que tu penses que je t'ai trahis, alors que non. Réussis-je à dire. 

- Quoi ? Mais non. Enfin si. Ecoute, nous devrions parler, tu ne crois pas ? Propose-t-il. 

- Oui, surement. Dis-je terriblement gêner. 

- Nous étions pas ensemble pendant cet incident et j'ai réagis comme si nous l'étions. 

L'entendre me dire que nous étions pas ensemble me flanque une violente claque en pleine tronche. Je le sais que nous étions pas ensemble, mais j'ai comme l'impression que cela rend les choses encore plus mal. 

- C'est normal, je suppose. Dis-je. 

- Non. Où si. Enfin, je pense que nous devrions tout oublier. Dit-il. 

Je crois halluciner lorsqu'il me dis ça. Pour la première fois depuis son arrivée je le regarde. Son visage que j'aime tant. Ses yeux que j'ai aimé contempler pendant des heures, ses lèvres dont j'ai rêvé si souvent. 

- Tout oublier ? Et ensuite ? Demandais-je. 

- Recommencer ? 

- A zéro ? Demandais-je. 

- On peut être amis. 

Mon cœur se déchire à nouveau et ma respiration redeviens couper. 

- Oui, amis. Dis-je difficilement avant d'étrangler chaque larme qui menacerait de couler.

Il souris et pars en me faisant la bise. Ce n'est pas possible. Me voilà l'amie de celui dont j'ai rêver chaque nuit de ses six semaines. Celui pour qui j'aurais parcourus toute la terre s'il l'aurait fallu. Je suis folle de se garçon qui me demande d'être son amie. Son amie. Une simple amie. L'amie de l'homme que j'aime, l'amie d'Antoine Griezmann. 

Les 3 merveilles.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant