Chapitre 27 :

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                                                                                       //ANTOINE// 

Je sors de la salle en ayant un poids sur le cœur. Depuis que je suis arrivée ici, c'est à dire il y a un peu plus de deux mois maintenant, Elodie m'a tout de suite tapé dans l'œil. Le courant passait si bien entre nous, mais j'ai vite compris que c'était une fille déjà blesser. Si j'avais prévu de l'emmener avec moi à Paris pour préparer l'euro, c'était pour pouvoir enfin lui dire tous ce que je ressentais. Loin de tous ça, j'aurais peut être réussis à lui apprendre à m'aimer. Mais lorsqu'elle m'a dis qu'elle ne pouvait pas partir, j'ai ressentis, ce jour-là, mon cœur se soulever. J'ai peut-être été égoïste de lui en vouloir de ne pas m'accompagner pour rester vers son frère, mais j'y ai repensé après et c'était normal qu'elle veuille rester. Mais lorsque j'ai compris que c'était parce que Mathias était là, tout espoir de lui apprendre à m'aimer avait disparu dans une terrible tornade. Alors j'ai préférée partir, pensant que j'étais de trop. Six semaines. Six longues semaines. Je n'était pas heureux. J'ai pu savoir comment qu'elle allait par l'intermédiaire d'Olivier et c'était une catastrophe. Je m'en voulais de l'avoir laisser, surtout lorsque j'ai enfin compris que Mathias n'était revenu que pour tout foutre en l'air. Mon dieu, et dire que nous avons souffert pendant six semaines chacun de notre côté alors que nous aurions pu se réveiller l'un à coté de l'autre chaque matin.  

Je marche en direction du stade, là où tous y est et Olivier se jette sur moi. 

- Alors ? Tu lui as dis quoi ? Me bombarde-t-il de questions.

- Stupide. J'ai été stupide! Je lui ai dis de rester amis. Tu te rends compte ? Amis. Dis-je. 

Olivier me regarde en grimaçant et je soupire. 

- Puis d'un coté, je me dis que nous devons repartir sur de bonnes basses avant de s'imaginer quelque chose, non ? Demandais-je à mon meilleur ami. 

- Peut-être qu'au final tu as raison. Brisée comme vous l'avez été, il serait bien de recommencer tout à zéro. 

- C'est que je lui ai proposer, tout à zéro, mais je ne sais pas pourquoi j'ai mentionner ce principe "d'amis" comme si nous devions en resté là pour toujours. Dis-je démoralisée. 

- De toute façon, c'est toi et elle. Quoi qu'il arrive, tous le temps que ça peut prendre, un jour, ce sera toi et elle. Me rassure Olivier. 

Je souris légèrement et me demande à ce moment même ce qu'elle ressens. Et si je l'ai brisée, une nouvelle fois ?


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