Chapitre 28 :

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                                                                                                  //ELODIE//

Aujourd'hui, c'est le dernier jour qu'Alice m'assiste. Nous sommes vendredi et je suis soulagé que demain, ce soit le week end. Je n'ai fais que croiser Antoine chaque fois que je sortais de cette salle de rangement de dossier où j'y est passer la moitié de cette semaine maudite. Chaque fois que je le croise, mon cœur se serre et j'ai cette envie de le retenir et de le supplier de me dire qu'il m'aime où qu'il m'a aimé. J'essaye de tenir le coup sous les paroles rassurantes de mon frère et les quelques échos donné par quelque gars de l'équipe me faisant comprendre qu'il m'aime toujours. Ce que je trouve littéralement absurde dans tous cela, c'est le faite que tous le monde arrive à dire que nous nous aimons alors que nous deux, nous en sommes, je cite, à une simple "amitié". 

- Elodie ? Tu m'écoutes ? 

Je me tourne vers Alice et lui répond que oui, même si ce n'est pas vrai. 

- Donc, puisque tu m'as écouté, il ne te reste plus qu'à passer un examen de contrôle à un des joueurs pour voir si tu te débrouilles bien. Dit-elle. 

J'hoche le tête et demande :

- Oui mais quel joueur ? 

Elle regarde les dossiers encore étalé sur la table et en choisi un au hasard, lorsque je vois le prénom dessus, je crois rêver. 

- Antoine Griezmann! S'exclame-t-elle. 

Je m'étrangle a moitié mais n'ose rien dire.

- Je vais donc aller le chercher. Toi, prépares-toi dans ta salle d'examen et je te l'emmène. Dit-elle en partant vers la sortie. 

Je crois halluciner et tous ce qui dormais encore en moi ce matin pour cause de ma fatigue accumulé chaque nuit, se réveille enfin. Comme si il y avait pas assez de joueurs dans ce centre, je dois encore tomber sur Antoine. 

                                                                                         ***

Pendant que je ferme mon chemisier blanc du centre, j'essaye de ne pas trop stresser et lorsque la porte s'ouvre et qu'Antoine apparaît avec son visage d'ange, je tombe une fois de plus sous son charme. 

- Je vous laisse, Elodie, je pense que ça va aller, si jamais je ne suis pas loin. M'assure Alice en fermant la porte. 

J'acquiesce et j'indique à Antoine de s'asseoir sur le petit lit poser en face de nous. Il souris légèrement et s'assois. 

- Je vais d'abord te prendre la tension. Dis-je. 

- D'accord. 

Je m'occupe de lui prendre cette tension et me retrouver si proche de lui me provoque un sentiment extrêmement gênant. 

- Tout est bon. Affirmais-je. 

- Tant mieux. Alors, lundi tu deviens officiellement notre infirmière ? 

- Oui c'est ça. Dis-je en essayant de paraître normale. 

- Tu te plais ici ? Demande-t-il. 

Comment te dire que je te croise plus que ce que je travail et qu'à chaque fois j'aimerais me jeter dans tes bras ? Mais sinon, c'est génial, je t'assure! 

J'essaye de sourire et lui répond : 

- Oui, je suis contente d'être ici. Bon, maintenant, je vais écouter ton co... 

Je m'arrête et le regarde pendant un moment. Son cœur. Je vais écouter son cœur. 

- Mon ? Demande-t-il. 

- Ton cœur. Dis-je rapidement. 

Il hoche simplement la tête et il m'est impossible de déchiffrer son regard car je l'évite. 

- Ton cœur va visiblement bien. Dis-je. 

- Non. Dit-il. 

Je relève la tête pour le regarder et je le vois prendre ma main. Des millions de papillons me parcours le corps et il prend une inspiration avant de me dire : 

- Mon cœur ne va pas bien depuis que tu n'es plus si près de moi. Mon cœur souffre depuis maintenant bientôt plus de sept semaines. Oui, Elodie, je t'ai mentis lorsque je t'ai demander d'être mon amie. Je ne veux pas être juste ton amis. Je veux être celui qui te fasse sourire et non pleurer. Je veux être celui que tu aimes à en mourir. Je veux être celui qui te tiens la main et qui pourra sourire fièrement devant les autres en te tenant. Alors non, mon cœur ne va pas bien. Mon cœur bat parce qu'il est bien obliger de battre mais il lui manque quelqu'un d'essentiel pour continuer de battre correctement et ce quelqu'un c'est toi Elodie. 

Il me serre tendrement la main et j'en ai les larmes aux yeux. Je ne peux même pas expliquer ce que je ressens à ce moment-là. Toute la souffrance qui me contenais se disperse peu à peu et je souris comme pour exprimer cette joie immense de l'entendre me dire ça. 

- Antoine, sers-moi contre toi s'il te plait. 

Il n'hésite pas, se lève et me regarde droit dans les yeux avant de me serrer aussi dort qu'il le peut, comme pour recoller chaque morceaux qui s'étaient brisés. 

Les 3 merveilles.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant