//ELODIE//
Son odeur, ses bras, lui tout simplement. Mon dieu, je l'aime si fort. Je suis tellement bien dans ses bras, serré contre lui. Il m'a tellement manqué, j'en ai rêver pendant six semaines. Six semaines où j'ai pris l'espoir qu'il me dise que lui aussi a souffert, que je lui ai manqué. Je ne bouge plus et me laisse bercer dans ses bras qui m'entoure.
Au bout de quelques instants, toujours contre lui, il me dis :
- Pardonne-moi Elodie. Pardonne-moi d'avoir réagis comme ça.
- Non, c'est moi qui suis désoler. Je n'ai pas su contrôler la situation, je t'ai laisser partir...
- Ne dis pas ça, nous avons eu nos tors, surement mais c'est du passé maintenant. Dit-il lorsque je me sépare difficilement de lui.
Je le regarde et j'ai comme l'impression de voir déjà un avenir dans ses bras.
- Tu sais, je ne veux pas m'y prendre mal une nouvelle fois. Alors je vais essayer de m'exprimer comme il faut, mais je pense que nous devrions recommencer sur de bonnes bases avant de se jeter à corps perdu dans les bras l'un de l'autre. C'est pas l'envie qui m'en manque, je t'assure, mais je pense que nous avons besoin de se poser pendant quelques temps ensembles mais sans tous précipiter. Ses six semaines ont été infernale et je pense qu'il nous faut un temps de reconstruction en quelques sortes avant de commencer sérieusement quelques choses, tu ne crois pas ? Explique-t-il.
- Je pense oui. Mais on ne s'abandonne plus, plus jamais. Dis-je.
- C'est promis.
***
Lorsque je m'apprête à fermer la salle, je me sens bien. Enfin, du moins, je me sens beaucoup mieux que ces derniers temps. Le fait qu'Antoine m'est dis tous ça m'ont redonné l'envie de sourire. Je ne l'ai encore pas raconté à mon frère ni à Ethan, mais ce soir, c'est ils sont au courant. Je descend les longs escaliers menant dans le hall du centre et observe Antoine seul, assis sur l'un des bancs longeant le coté gauche du hall. Intrigué, je m'avance vers lui et pose ma main sur son épaule, il sursaute et se retourne vers moi. Pour la deuxième fois aujourd'hui je peux admirer ses beaux yeux bleus.
- Ah Elodie! Je t'attendais. Dit-il en se levant.
- Ah bon, pourquoi ?
- Je pensais qu'on pourrais aller faire un tour en ville ce soir si tu en a envie bien sur, dis-moi ce que tu en penses ?
- Oui ça ne me dérange pas, je dois juste passer par la maison, me changer et prévenir mes parents. Dis-je.
- Pas de problème, je te raccompagne ? Demande-t-il.
- Si ça ne te dérange pas!
- Non pas du tous, tu sera quitte de prendre le bus! Dit-il en rigolant.
Je rigole aussi et nous nous dirigeons vers la sortie.
***
- Olivier ? Maman ? Papa ? Criais-je en entrant dans la maison.
Personne répond. Je pose mon sac et les clés sur le meuble de l'entrée et invite Antoine à rentré.
- Je crois qu'il n'y a personne. Dis-je en faisant un tour dans la maison.
Je réfléchis et me rappel que maman et papa sortent ce soir et Olivier à un dernier examen à passer pour son cœur.
- Ils sont tous partis ?
- Oui oui, je sais où ils ont, je ne m'en souvenais plus. Ils sont tous de sortis. Dis-je en montant les escaliers.
- Je me change et je reviens!
- D'accord. Dit-il.
Je rentre dans ma chambre, attrape des habilles propres, me change, passe rapidement vers la salle de bain et le rejoins en bas.
- Alors, prête ? Demande-t-il avec un sourire.
- Oui! Répondis-je.
Puis nous partons pour passer une bonne soirée, du moins je l'espère.
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Les 3 merveilles.
General FictionElodie Giroud, petite sœur d'Olivier Giroud, 18 ans, va entré en école d'infirmière, elle va alors passer ses vacances vers son frère, cela va changer sa vie. Pourquoi ? A vous de le découvrir.