Les 3 merveilles.

Chapitre 39 :

                                                                                //ANTOINE// 

Quel abrutis je suis. D'accord, je n'aurais jamais du fréquenter cette fille, mais je n'ai rien fais de mal non plus. Je n'aurais jamais été plus loin qu'une danse avec elle. J'ai toujours à l'esprit que celle que j'aime c'est Elodie. En plus, elle n'était pas censé être là ce soir. Les garçons n'ont rien vu d'un coté tant mieux, je serais quitte de tout expliquer. J'ai simplement décider de rentrer plutôt qu'eux en simulant une fatigue soudaine. 

Lorsque j'arrive à Claire Fontaine, c'est très calme, évidement. Je jette un coup d'œil à la chambre d'Elodie qui est éteinte et décide de ne pas aller lui parler. Je pense que nous nous sommes assez disputés ces derniers temps... J'opte pour la bonne solution d'aller me coucher malgré que je ne dors pas de la nuit. 

                                                                                                       ***

Nous sommes Dimanche et c'est le jours de notre premier match. Ce soir, on ouvre la cérémonie au stade de France à Paris. Je suis à la fois très excitée mais aussi très angoissé. Puis, je n'arrête pas de penser à Elodie. Elle sera là ce soir. 

- Alors avec ma sœur ? Me demande Olivier tandis que nous nous échauffons. 

- Je n'avais pas très envie d'en parler, mais après tout tu es mon meilleur pote, ta sœur est venue hier soir, à la soirée...

Olivier prend un air surpris et me dis :

- Elle était là ? Vraiment ? 

- Oui. Je t'assure que oui. Elle m'a vue danser avec une fille et tu imagines la suite... Dis-je en culpabilisant. 

- Oui, j'imagine. Mais Antoine, pourquoi danser avec une autre fille ? 

- Je n'aurais jamais eu l'idée d'aller plus loin,  tu le sais, je le sais et Elodie aurait du le savoir! Dis-je. 

- Bien sur que je le sais, mais met toi à sa place une seconde, voir l'homme que tu aime avec une autre fille surtout lorsque vous êtes en froid, c'est pas très génial... Dis Olivier. 

- Je sais et j'en suis conscient Olivier, seulement elle m'a dis, que pour l'instant il n'y avait rien entre nous. Enfin, je peux comprendre qu'elle ne a marre d'attendre mais elle sait très bien ce qu'il y a entre nous, non ? 

- En fait, vous êtes chiant tous les deux. Vous me saouler. Que j'entende l'un ou l'autre, j'ai l'impression que c'est vous deux qui compliquez les choses! S'exclame Olivier. 

Il a surement raison et ça aussi nous le savons avec Elodie. Mais si Elodie n'est pas prête à se lancer dans une relation avec moi parce que ça lui fais peur et qu'elle ne trouve pas l'utilité d'attendre, et à force je ne sais plus quoi faire pour faire bien. Peut être que cette notion d'amis était ridicule mais sur le moment, elle paraissait d'accord... 

Je regarde dans les gradins et elle n'est pas là. Je suppose qu'elle est toujours en train de ranger des dossiers avec Théo. 

- Tu sais Olivier, si ça continue comme ça, on y arrivera jamais... Dis-je en partant.

                                                                                                ***

Je me sers à manger et pars m'installer à coté de Paul et Dimitri. Les deux me regardes avec insistance et je leurs demande : 

- Quoi ? 

- Vous devez vous parlez avec Elodie. Lance Paul. 

Je souffle et répond :

- Un jour peut être. De toute façon, je dois me concentrer sur le match de ce soir... Dis-je. 

- Oui, mais après, les choses vont changés. Interviens Dimitri. 

- Je te rappel que pendant ce mois-ci, ce n'est pas le moment. Dis-je. 

- Si c'es le moment pour vous disputés, alors c'est le moment pour vous réconciliez. Dis Paul. 

Il a raison après tout...