Ce film d'horreur est simplement affreux. Je déteste ce genre de film et déteste mon frère par la même occasion. Je suis juste à coté d'Antoine et tout au bout du rang. J'évite de trop me coller à Antoine ayant peur de passer pour une trouillarde mais lorsque le film s'amuse à faire un gros plan sur le visage, enfin si on peut appeler ça un visage, plein de sang avec des dents affreuses, je ne peux m'empêcher de me planquer dans le cou d'Antoine. Et à ce moment même, le film d'horreur pars loin dans mon esprit lorsque je rentre en contact avec ce doux parfum qu'Antoine porte. Je crois rêver tellement cela me fais du bien de sentir son parfum. Je reste un petit moment comme ça lorsque je sens Antoine tourner sa tête vers moi pour me dire :
- Ça va aller ? Demande-t-il doucement.
J'hoche la tête positivement et lui répond :
- Seulement si j'ai le droit de rester comme ça.
Je le sens sourire et ne pas répondre. Je souris à mon tour et ferme les yeux pour savourer ce moment. C'est après quelques minutes que je sens sa main se poser sur ma cuisse. Un frisson me parcours et l'envie de l'embrasser me prend. Pour éviter d'aller plus loin je referme les yeux et garde bien ma tête enfoui dans son cou. Nous ne bougeons plus. Je crois que si il y en a un qui bouge un membre, quelque chose va se passer. Je n'ai jamais ressenti ça, lorsque nous savons que quelque chose brûle entre nous, comme si un aimant nous obligerais à nous faire faire quelque chose ce soir. Sa main sur ma cuisse me suffit pour avoir le cœur qui s'accélère et des frissons. Mais lorsqu'il commence juste à bouger son pouce sur ma cuisse, j'enfoui encore plus ma tête dans son cou et ne bouge plus. Soudainement, il commence à monter sa main vers le haut de ma cuisse, c'est précisément à ce moment que je su que j'étais folle de lui. Je ne peux pas expliquer le fait que ça m'est pris comme ça, de tomber amoureuse de lui, mais depuis le début je le sais que ça ne pouvais pas passer à coté. J'ai toujours envie de voir son sourire, de le sentir près de moi et de sentir ses yeux bleus sur moi. J'ai toujours l'envie de l'entendre rigoler et de pouvoir l'observer. Maintenant, j'ai cette envie de l'embrasser, qu'il me serre dans ces bras. Mais des papillons s'envole dans mon ventre lorsque je me retrouve nez à nez avec lui car il a décider de me faire face. Malgré l'obscurité de la pièce ce qui d'ailleurs m'aide beaucoup à profiter de ce moment, je sais qu'il est à un millimètre de moi, je sens son souffle sur mon visage. Sa main passe de ma cuisse à ma main qu'il entrelace avec la sienne. Je baisse légèrement la tête pour m'assurer que sa main est bien dans la mienne. Je reviens légèrement à la réalité lorsque j'entend des cris provenant du film mais je me replonge rapidement dans ma bulle avec Antoine qui me pose un léger bisous sur la joue comme pour y aller doucement et me demander la permission d'aller plus loin. Sans vraiment réfléchir je passe ma jambe gauche sur sa cuisse pour me rapprocher un peu plus de lui et je penche ma tête de coté comme pour profiter de ces petits bisous chaud descendant de ma joue à mon cou. Des milliers de frissons me parcours, me transperce. Sa main enlacé dans la mienne, ma jambe sur sa cuisse, ses lèvres dans mon cou, je sens sa main disponible me caresser lentement ma jambe poser sur la sienne. Je n'imagine pas trop la position dans laquelle nous sommes et je préfère éviter de m'imaginer le fait de les garçons remarque quelques choses. Je suis tellement bien, que je m'en ficherais pas mal. Mais lorsque Antoine me dis :
- Je crois que c'est toi.
Je me mord la lèvre et lui répond :
- Je crois que c'est toi, aussi.
A ce moment-là, je le vois sourire grâce à une légère lumière diffuser et sans comprendre quoique soit, la lumière de la salle se rallume, les gens se lève et je regarde Antoine presque paniquer. J'enlève rapidement ma jambe, il se détache rapidement de moi et complètement chambouler je regarde en direction des garçons qui nous regarde eux aussi comme si nous étions des extraterrestres. Antoine ne sachant pas quoi dire il se lève et je me retrouve derrière lui en essayant de ma cacher des regards. Je me touche le cou et sens encore la chaleur, je regarde ma main et imagine encore sa main dans la mienne. Perturber et paniquer je n'ose plus regarder personne. J'avance dans les couloirs derrière Antoine qui ne parle pas non plus. Dimitri, Paul et mon frère marche rapidement vers la sortie comme pour prendre une grosse bouffée d'air. C'est d'ailleurs ce dont j'ai besoin, de l'air. Une fois à l'extérieur de ce cinéma, mon cœur s'envole avec le vent qui me pénètre. Je sors mon portable pour n'avoir à regarder personne et continue d'avancer vers la voiture. Mais tandis qu'Antoine se place derrière, Paul devant et Dimitri derrière aussi, mon frère me choppe par le bras ce qui me vaut un cri.
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Les 3 merveilles.
General FictionElodie Giroud, petite sœur d'Olivier Giroud, 18 ans, va entré en école d'infirmière, elle va alors passer ses vacances vers son frère, cela va changer sa vie. Pourquoi ? A vous de le découvrir.