Chapitre 24 :

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Lorsque je me réveille, Olivier n'est déjà plus là et je regarde l'heure, neuf heures. Je me laisse glisser hors du lit et pars dans ma chambre pour chercher des vêtements que je n'ai plus porter depuis longtemps avant de m'effondrer d'épuisement sur mon lit. 

                                                                                                ***

- Les garçons arrivent d'ici une heure. M'affirme Olivier. 

J'hoche lentement la tête en buvant mon verre de jus d'orange. Mon cœur est serré et mon estomac noué. J'essaye de ne pas tout aller vomir et de rester calme. Mais je n'arrive pas à réaliser que c'est aujourd'hui, que je vais le revoir. Mon frère semble bizarre et je ne sais pas pourquoi. Depuis quelques temps, j'ai l'impression qu'il essaye de me cacher quelque chose où de me protéger sur quelque chose. Il à l'air de se sentir plus mal que moi ce matin et de me dissuader de les accueillis. En revanche, Dimitri et Paul m'ont beaucoup manqué et soutenue par téléphone durant ces deux mois. J'ai besoin de les voire, malgré que eux aussi soient bizarre. 

                                                                                        ***

D'après ce que j'ai compris, les garçons sont dans le même hôtel qu'il y a deux mois et Paul, Dimitri et "lui" vont mangé à la maison à midi. Je ne sais pas comment me comporter par rapport à lui. Je ne sais pas comment réagir et je suis tellement angoissé que lorsque j'entend sonner, je regarde mon frère paniqué. 

- Olivier, non. 

- Elodie, laisse-moi ouvrir. Dit-il en me prenant les mains pour me calmer.

Je le laisse se diriger vers la porte et lorsqu'il l'ouvre, je sens mon cœur s'accélérer. Je vois Paul et Dimitri entrer mais pas lui. Je les regardes venir me serrer dans leurs bras et j'ai la terrible envie de pleurer mais me retiens. Je regarde mon frère qui regarde au loin dehors comme si il attendait quelque chose et je ne me préoccupe pas plus longtemps des garçons et me prépare à aller rejoindre mon frère pour voir si il est encore dehors. Mais Dimitri me retiens par le bras.

- Eh, ça fais longtemps, ne t'enfuis pas comme ça. 

- Mais oui, Dimitri à raison Elo! 

- Je reviens, je dois juste parler à mon frère. Dis-je en me débarrassant de l'emprise de Dimitri. Les deux cherchent encore à me retenir mais je les regardes bizarrement et regarde mon frère soupirer longuement en me regardant avec un regard lourd et pesant. Comme si un terrible nouvelle devait arriver.

- Mais enfin, qu'est-ce qu'il y a ? Demandais-je en m'approchant de la porte. 

Lorsque je l'aperçois dehors en compagnie d'une fille, mon cœur s'arrête. Je les regardes se prendre main dans la main avant de payer le taxi. Je subis cette terrible scène et je n'arrive plus à bouger, comme si chaque membres qui me contiens restais bloquer. Je n'arrive plus à contrôler ma respiration non plus. Je les regardes simplement s'approcher et lorsqu'il me voit, il s'arrête. Les larmes aux yeux, je me retourne vers mon frère en claquant la porte. 

- Non. Non. Non. Enfin non! Criais-je. 

- Elodie, calme-toi! Tente mon frère. 

- Vous le saviez. Hein, vous le saviez et vous ne m'avez rien dis! M'énervais-je en les regardant. 

Je les vois paniqué et s'approcher de moi comme pour s'excuser. Mais la seule chose qui me calmerais est de lui faire face. Je dois avoir des explications. Il ne peut pas me remplacer comme ça, si ? Alors il ne m'aimait pas ? Je ne comprend plus rien. Tous se brouille, mon cœur ne cesse de se briser morceau par morceau, mon esprit se tord dans tous les sens comme pour chercher une issu de secours et moi, moi je me retiens de m'effondrer. Lorsque je m'éloigne de la porte et qu'Olivier l'ouvre à nouveau, je pars dans le jardin en courant. Je ne peux revoir cette ignoble vision. J'entend les garçons m'appelés mais je n'arrive plus à dire quoi que ce soit. Je pars simplement m'effondrer dans le jardin, là où ils ne peuvent pas me voir. Comment as-t-il pu ? Comment peut-il la ramener ici ? Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi me faire ça ? Je ne comprend plus. Je ne fais que de pleurer. J'essaye de respirer mais mes larmes ne cessent de couler en trombe et toute cette souffrance accumulé durant ses six semaines me retombent méchamment dessus. Six semaines. C'est le temps qui lui a fallu pour me remplacer. Six semaines de souffrance intense et lui, qu'est-ce qu'il fais ? Il se ramène chez moi avec une autre fille. Ici, à la maison, chez moi, là où je vis, là où j'ai pleurer tous les soirs durant une éternelle durée parce qu'il était partis.

                                                                              ***

- Elodie! 

Une voix me crie dessus. Je ne comprend pas. 

- Elodie, réveille-toi! 

Je sors peu à peu de mon sommeil et vois Olivier me secouer. 

- Bon sang, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Regarde dans quel état tu es ! 

Complètement perdu je lui répond:

- Il m'a remplacer. Et tu le savais. Tu le savais et tu ne m'a rien dis! Criais-je. 

- Mais enfin, qu'est-ce que tu racontes Elodie ? 

Je le regarde et m'essuie le visage qui semble être humide, très humide. C'était un cauchemar. Un putain de cauchemar. Je regarde autour de moi et Olivier m'indique l'heure. Il est midi et je suis encore même pas habillé. Je me lève d'un coup et Olivier me demande des explications. 

- J'ai fais un cauchemar affreux, il sortait avec une fille et cette fille n'était pas moi. Dis-je rapidement. 

Je sens encore la souffrance du rêve et mon cœur battant rapidement. 

- Eh! 

Olivier s'approche de moi et me serre contre lui. Je me laisse tomber dans ses bras et je souffle. 

- Je n'en peux plus Olivier. Bordel, ça me tue tous ça, tu comprends ? Et si c'était vrai ? Et si... et s'il m'avait déjà remplacer ? Dis-je paniqué. 

- Je le saurais, je te l'aurais dis. Il ne ferais jamais ça. Il n'est pas comme ça Elodie. Ce n'est pas Mathias... 

Ce prénom me glace le sang et lorsque je me sépare des bras de mon frère, un vide se fais ressentir en moi. Finalement je pars prendre une douche et m'habiller. Une seule chose était vrai, les garçons venaient d'ici une heure et je devais être prête. 

Les 3 merveilles.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant