Chapitre 38 :

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//ELODIE//

Je préfère ne pas parlé à Olivier. Il m'énerve et de toute façon, tous le monde m'énerve. Qu'ils aillent s'amuser sans moi. De toute façon, j'en ai pas le cœur. Je n'ai pas croiser une seule fois Antoine depuis hier qu'il est sortis de ma chambre. A vrai dire, c'est le weekend et je n'ai pas bougé de ma chambre pratiquement. Je prend mon portable et regarde l'heure. Vingt heures. Je soupire et décide de prendre mon ordinateur portable afin de naviguer sur internet.

***

Pensant que je suis seule dans le centre vue qu'ils sont tous sortis, je décide d'aller sur le terrain afin de faire quelques figures de freestyles et de me détendre. C'est un moyen pour moi de réussir à me temporiser. J'y passe bien une heure lorsque je décide de m'allonger sur le terrain et de réfléchir calmement, enfin.

Je sais que tous ce que Dimitri à dis est vrai. Mais je dois aussi bien avouer que rien ne nous aides. Je ne pensais pas tomber amoureuse d'Antoine Griezmann, le grand joueur de football. J'étais loin de penser à ça. J'espère simplement que nous allons pouvoir parler ensembles. D'ailleurs en y réfléchissant bien, je devrais peut être tous lui expliquer. Je regarde l'heure et il est seulement vingt deux heures. Il n'est pas trop tard pour aller en boite. Je reprend l'adresse que mon frère m'a donner, prend le temps de me préparer quand même et appel un taxi.

***

Bien évidement, c'est pas n'importe qui qui y rentre mais heureusement que Olivier m'a laisser son passe.

Une fois à l'intérieur de cette boite, je ne me sens déjà pas à ma place. Qu'est-ce que je fou ici, au milieu de stars ? J'essaye difficilement de chercher mon frère où une tête que je connais mais pour l'instant, à pars des personnes dont j'évite le regard, pas une trace des garçons. Je soupire agacée et finis par prendre mon portable lorsque j'aperçois une tête au loin que je connais, que je connais très bien même, Antoine. Je l'observe discuter avec une fille. J'ignore qui c'est mais je sens déjà que je ne vais pas l'aimer. Je regarde autour et vois les garçons sur un banc entrain de rigoler. Heureuse de voir qu'ils ne boivent pas, je dévie à nouveau mon regard sur Antoine qui chuchote à l'oreille de cette blondasse. Qu'est-ce qu'il à avec les blondes, lui déjà ? J'essaye de ne pas me jeter sur eux et de me tenir comme il se doit mais lorsque je le vois la prendre par la taille pour l'emmener danser, je fais demi tour et pars aux toilettes.

Ça va aller. Ça va aller. Ils dansent juste ensembles. Donc, ça va aller. Je me regarde dans le miroir lorsqu'une femme entre dans le vestiaire. C'est elle. La blondasse qui traîne avec Antoine. Je la regarde dans le miroir et elle me fais un sourire hypocrite. Connasse. Je la vois qui se remet du rouge à lèvre et je lui souris tout aussi hypocritement et lui demande :

- Une touche pour ce soir ?

Elle souris et répond :

- Peut être bien que oui et toi ?

Qu'elle idiote...

- Oui. Un beau jeune homme châtain, yeux bleues.

- Ah oui, c'est marrant, je donnerais la même description du mien! S'exclame-t-elle.

"Du mien". Elle à craquer où bien ?

- Ah oui. C'est peut être le même! Il joue peut être sur deux tableaux! Dis-je avec un sourire malicieux.

- Non, c'est impossible. Bon j'y retourne. Bonne chance pour ce soir! Dit-elle en reprenant son sac.

Je la regarde partir et soupire exaspérée. Je ne peux pas la laisser s'approcher d'Antoine!

Je me dirige à nouveau là où j'ai vue Antoine et il est bien là, fidèle à lui même avec cette pétasse. J'essaye de me faire discrète et pars me chercher un verre au bar. Une fois le verre en main, je m'approche dangereusement d'eux et me fais arrêter par un jeune homme.

- Une danse ? Demande-t-il gentiment.

- Non, excuse-moi, je suis déjà occupé. Dis-je avec un petit sourire.

Il ne réplique pas et me laisse retourner à mes occupations. Au moins, les personnes aisées sont respectueuses, ou pas...

Je continue de m'approcher vers eux et lorsque j'arrive pratiquement à la hauteur de la blonde, je simule un croche patte et lui renverse mon verre dessus. Je prend un air désoler et évite le regard d'Antoine en disant :

- Oh je suis désoler! Vraiment excusez-moi!

Je la vois qui lâche un petit crie et lorsque je croise son regard elle me dis:

- Encore vous!

- Elodie! S'exclame Antoine.

J'ignore Antoine et donne toute mon attention à la blonde.

- Comme le hasard fais bien les choses! Alors c'est lui, la touche ? Demandais-je normalement.

J'observe du coin de l'œil Antoine qui m'observe sans savoir quoi dire et la blonde qui me dis :

- Vous vous connaissez ?

- Absolument pas. Répondis-je.

Elle nous regarde et dis :

- Pourquoi il t'a appeler par ton prénom ?

- Elodie ? Je ne m'appel pas comme ça, tu te trompes! Dis-je en m'adressant enfin à Antoine qui me regarde.

- Arrête. Dit-il.

- Alors, ça avance sinon? Demandais-je à la blonde en ignorant Antoine.

- Jusqu'à que tu viennes me reverser ton verre dessus, oui.

- Ah je dérange en fait ? Bien sur que je dérange, quelle idiote!

Je les vois me regarder et Antoine me dire :

- Je crois que tu n'es pas dans ton état normale.

- Si. Je suis très bien moi. Je sais ce que je fais contrairement à certain. Dis-je d'un ton mauvais.

- Moi, j'y vais. Désoler Antoine, je crois que tu es déjà pris.

- Oh, quel dommage hein ? Répliquais-je en la voyant partir.

- A quoi tu joues ? Me demande Antoine.

- Parce que c'est à moi que tu demandes ça ?

- Ce n'est pas ce que tu penses. De toute façon, nous ne sommes pas ensembles, je te rappel.

J'avale difficilement ce qu'il me dis. Mais ne bronche pas.

- Ecoute, tu ferais mieux de rentrer, je te raccompagne. Dit-il.

- Non surtout pas. Je ne voudrais pas te déranger dans ta recherche amoureuse! Dis-je sur un ton mauvais avant de partir sur un dernier regard noir.

Les 3 merveilles.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant