Les 3 merveilles.

Chapitre 13 :

Je sors de la voiture de mon père en claquant la porte sans faire attention à qui que ce soit et rentre dans la maison pour directement me diriger vers la salle de bain où je ne tarde pas à prendre une bonne douche. Je suis énerver, déçu, frustrer et perdu. Je ne pensais pas qu'il réagirait comme ça Olivier. Au contraire, je me disais que si il se passais quelque chose avec Antoine, il serait content, mais non, voilà qu'il me balance tout le passé à la figure. J'en ai marre de devoir me disputer avec lui devant tous le monde. J'en ai marre de devoir me battre avec lui chaque fois que je le vois. Bordel, c'est mon frère, on ne se vois pas souvent, nous devrions passer du bon temps, pas se disputer sans arrêt. Je coupe l'eau et m'enveloppe dans une serviette. Ayant oublier de prendre des rechanges, je m'assure que personne ne soit dans le couloir et part avec ma serviette dans ma chambre.

Lorsque j'arrive à la hauteur de ma chambre, j'entend les garçons parlés en bas et je me demande si Antoine va réellement dormir avec moi. Lorsque j'allume la lumière je manque de faire une crise cardiaque en voyant Antoine assis sur le lit avec un air tout gêner.

- Antoine ?

- Désoler, je pensais pas que tu... enfin que tu serais pas en serviette... S'excuse-t-il.

Je m'assure de porter ma serviette comme il faut et lui répond :

- Tant pis, je pensais que tu étais encore avec les garçons en bas.

- Non, ton frère est rester avec Paul pour faire une partie de Fifa mais moi et Dimitri nous sommes montées, je ne savais pas trop si tu voulais de moi cette nuit, mais je peux toujours aller dormir ailleurs... Dit-il tout doucement.

Il est trop mignon.

- Bien sur que non, je veux bien que tu dormes ici, si je me suis montrer distante c'est à cause de mon imbécile de frère. Dis-je exaspérer en y repensant.

- Je comprend. Dit-il.

- Bon, je prend un pyjama, pars me changer et reviens. Tu as besoin d'un tee-shirt ?

- Je peux dormir avec mon tee shirt.

- SI tu veux j'ai un grand tee shirt qui appartient à mon père. Dis-je.

Il accepte ma proposition, attrape le tee shirt que je lui tend et moi je pars me changer.

***

- Elodie ? Demande Antoine.

- Oui ?

- C'est quoi cette histoire avec Mathias ?

Dos à lui dans le lit, je me retourne et je me retrouve face à lui.

- Un jour, mon frère à ramener Mathias à la maison, c'étais son meilleur ami, avec Mathias, nous nous sommes vite entendu, il me plaisait, je lui plaisait, au bout de trois mois, on s'est mis ensembles. Mon frère était heureux pour nous, sauf que au fur et à mesure que le temps passait, Olivier me reprochais de prendre trop de place au sein de leurs amitié, nous nous sommes tellement disputés tous les trois à cause de ça et puis Mathias n'étais pas le meilleur des petits amis. Il m'a prise pour une idiote plus d'une fois. Mais Olivier l'a toujours nié. C'étais son meilleur ami et moi je n'étais que sa petite sœur voulant détruite leurs amitié. Lui expliquais-je.

- Mais pourtant, c'est Mathias qui t'a laisser, non ?

- Oui, il m'a trompé, je l'ai su, nous nous sommes disputés mais c'est lui qui à officiellement casser et qui est partis je ne sais où.

- Tromper ? S'étonne-t-il.

- Oui, mais...

- Mais ?

- Je ne l'ai jamais fais moi et ça, il ne le supportais pas, je le savais, il ne voulais pas attendre, de toute façon, il ne m'aimait pas vraiment. Dis-je avec un léger pincement au cœur.

- Il ne sait pas ce qu'il à louper. Dit-il.

Je souris et le remercie.

- Antoine ?

- Hum ?

- Je peux enfiler ton tee shirt ?

Je le vois sourire et me dire oui. Je me lève et pars prendre son tee shirt, je change rapidement de haut, heureusement nous sommes dans le noir et la lumière est faible.

- Merci. Dis-je en revenant près de lui.

- C'étais bien, avant, au cinéma.

Je me sens rougir et je remercie le Dieu d'être dans le noir. Je prend un certain temps avant de lui avouer que moi aussi. Je ne sais pas vraiment où nous en sommes.

Je me rapproche doucement de lui en essayant de faire en sorte qu'il ne le remarque pas mais j'échoue lamentablement et je sens qu'il me tire vers lui et enroule ses bras autour de moi. Je cale ma tête contre sa poitrine et profite de cette position pour m'endormir paisiblement.

***

Lorsque je me réveille Antoine me regarde. Je souris il me le rend.

- Bien dormis ?

- Comment ne pas bien dormir dans tes bras ? Lui répondis-je.

Il souris et me dis :

- Et comment ne pas bien dormir avec toi à mes cotés ?

Je souris et mon portable sonne. C'est Ethan. Mon dieu je l'avais oublier lui!

- Allô ?

- Ah tiens donc, tu es encore en vie ! Dit-il

- Désoler mais j'avais pleins de choses à faire !

- C'est ça oui et moi tu t'en fou!

- Mais non, je t'appel ce soir, promis et si j'oublie tu m'appels toi! Dis-je.

- D'accord mais ce soir sans faute !

- Sans faute.

Et je raccroche. J'ai tellement de choses à lui raconter du coup. Antoine est en train de s'habiller et je peux m'empêcher de le regarder en me mordant la lèvre. Il est juste parfait, avec ses fesses, mon dieu... Lorsque je remarque qu'il à compris que je le regardais je change mes yeux de direction et me lève à mon tour. Celui-ci rigole.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demandais-je.

- Je t'ai vue.

Je souris et rigole.

- Là c'est moi qui te vois.

- Normal, j'ai des yeux, c'est pour regarder non ? Dit-il avec un sourire.

- Tu as bien raison !

Je commence par enfiler un jogging, m'attacher le cheveux en chignon et je descend avec Antoine. Les garçons sont déjà partis et Olivier aussi. Je suppose qu'il à ramener les garçons et qu'il est aller passer son dernier examen à l'hôpital. Je devais l'accompagner mais bon. Nous déjeunons avec Antoine et je surf sur le net.

- Tu crois qu'il m'en veut ton frère ? S'interroge Antoine.

- Non, je ne pense pas, ça lui passera, ne t'inquiète pas. La rassurais-je.

Nous finissons de déjeuner et je pars m'habiller tandis que lui range ses affaires. Une fois finis, je lui demande s'il ne veut pas faire une partie de foot, il accepte et nous commençons.

Il marque trois buts tandis que j'en ai marquer qu'un et lorsque j'arrive près du but pour tenter d'en marquer un deuxième Antoine m'attrape et me fais tomber par terre afin de se retrouver sur moi. Je le regarde, il me regarde et nous explosons de rire.