Je finis de servir Antoine et me serre moi. Olivier n'est toujours pas rentré et j'ai proposer à Antoine de rester manger avec moi. Papa et maman travaillent alors autant en profiter. Je m'inquiète à propos de notre dispute avec Olivier. Je sais que je devrais pas me prendre la tête et attendre que tous se tasse, mais comme je l'ai déjà dis, rien ne se tasse jamais avec mon frère. La passé le hante et l'hantera toujours. Si moi j'ai réussi à passer à autre chose avec Mathias, lui, me reproche encore son départ. J'ai comme l'impression qu'il ne se rend pas compte de l'abrutis qu'est Mathias. Il s'est barré parce qu'il m'a trompé et larguer. Pas parce que moi je l'ai trahis. Alors Olivier devrais être de mon coté, non ?
- A quoi tu penses ? M'interroge Antoine en me sortant de mes pensées.
- Rien. Enfin si, je pense à notre dispute avec Olivier...
- Ça va s'arranger, comme ça s'arrange toujours.
- Je sais mais je ne supporte plus nos désaccords sur tout et n'importe quoi. Je n'ai jamais voulu qu'il sorte avec Sarah et pourtant dieu sait que je ne l'ai pas fais chier avec ça. Alors que lui, dès que j'ai le malheur de faire quelque chose qui ne lui conviens pas, je m'en prend pleins la figure. Dis-je en posant ma fourchette.
- Vous avez toujours été ensemble avant qu'il parte de la maison. Vous avez toujours décider de tous ensembles, c'étais vous deux contre le monde entier. Alors il est difficile de laisser sa petite sœur prendre son envol sans lui.
- Et aujourd'hui, j'ai l'impression que c'est lui contre moi... Depuis qu'il est partis, je n'avais plus personne pour me conseiller, pour me dire quoi faire dans tel situation. Je me suis raccroché à Mathias, peut être trop quand j'y repense. Je pensais pouvoir compter sur lui comme je pouvais compter sur Mathias, mais ce n'étais pas pareil. Ce n'est pas mon frère. Alors le jour où tous s'est finis avec Mathias, j'ai supplié Olivier de revenir. Je sais que je n'aurais jamais du, que je n'avais pas le droit de lui demander une chose pareil, mais il était mon pilier. Puis il à commencer à reprendre la défense de Mathias, à me reprocher que c'étais de ma faute. Au fond, j'en ai peut être trop demander à Mathias... Dis-je sur un ton triste.
- Eh, ne sois pas triste, Elodie, quoi que tu es pu faire, il n'avais pas à te blesser et quoi que t'es pu faire où quoi que tu puisses faire, ton frère t'aimera toujours. Dit-il en me prenant la main ce qui me fais sourire.
- Je sais, mais j'ai toujours autant peur de le perdre. Il ne comprend pas à quel point j'ai besoin de lui dans ma vie.
Antoine me lance un regard compatissant et me propose d'aller faire un tour en ville. J'accepte et range ce qui traîne avant. Je débarrasse également la table et pars me changer. Antoine m'attend en bas et une fois prête je le rejoins.
- C'est bon ? Demande-t-il.
- Oui, on peut y aller.
Au moment où Antoine ouvre la porte, mon frère appairait. Il ouvre le portail et passe à coté d'Antoine en le saluant normalement mais ne s'arrête pas en passant à coté de moi. Vexer je le choppe par le bras et lui dis :
- Si c'est pour te comporter comme ça, tu peux partir de la maison.
- Ne t'inquiète surtout pas la dessus, je ne comptais pas rester.
- De toute façon, tu penses toujours à fuir. Lui lançais-je.
- Je pense ne plus rien avoir à faire ici. On se dispute sans arrêt, on ne s'entend plus! Pourquoi essayer de reprendre les choses comme avant ? Tu n'as encore pas compris Elodie ? C'est finis tous ça. Finis. Nous avons changé, c'est comme ça. Dit-il en poussant la porte.
Bouche bée et choquer, je ne répond pas. Je le regarde partir et regarde Antoine.
- Laisse, je vais aller lui parler. Dit Antoine.
- Non. Laisse tomber, je vais y aller moi.
Je rentre à nouveau dans la maison et me dirige au salon où il se trouve. Celui-ci est en train de ranger ses dernières affaires errant ici.
- Tu comptes faire quoi là ? Partir ?
- Exactement. Sarah m'a trompé, Mathias n'est plus là, je ne peux plus jouer au foot pendant deux mois, alors pourquoi rester ici hein ?
- Et moi ? T'en fais quoi ?
- Toi ? M'imite-t-il. On n'arrive plus à s'entendre Elodie. En une semaine, on s'est disputé deux fois comme des poissons pourris. Tu as Antoine maintenant. Alors je n'ai plus ma place ici. Finit-il par dire.
Les larmes aux yeux je lui dis :
- Tu ne peux pas me faire ça, Olivier. Tu ne peux pas partir je ne sais où juste parce que je ne pense plus comme toi. C'est le foot qui te rends aussi débile ? Aussi égoïste ? Dis-moi parce que je suis perdue! Je ne te reconnais plus. Tu n'as jamais pris la mouche comme ça après une dispute. Avec Antoine, pour l'instant il n'y a rien! Quant à Mathias, je suis passer à autre chose et tu veux que je te dise quelque chose ? J'ai du me démerder toute seule pendant que toi, tu me reprochais que tout était de ma faute. Plonger dans ton foot, tu n'en avais rien à faire que je souffre. Il a fais des choses impardonnables que tu ne sais pas parce que quoi qu'il aurait pu se passer, tu l'aurais encore défendu! Mais putain, je suis ta sœur Olivier! A aucun moment tu l'as remis en cause lui ! Alors je comprend que c'étais ton meilleur ami depuis toujours, je le comprend très bien! Mais qu'est-ce que j'y peux si c'étais un connard ? Dis-moi en quoi c'est de ma faute ?
- Je n'ai pas changé tant que ça. J'ai toujours été celui que je suis, tu ne l'as simplement jamais remarquer tellement tu était occupé à me reprocher tant de choses. Je pense que nous ne pouvons plus être comme avant. C'est finis pour de bon. Comme tu l'as dis, tu as su te débrouiller sans moi, alors continue.
- Tu sais quoi ? Tu es comme lui. Il était comme ça. Dès qu'il y avait un problème, il en faisant un drame. Puis lorsqu'il s'est retrouvé en faute, comme toi, il s'est barré en me reprochant tout. Mais cette fois, ça ne se passera pas comme ça, écoute-moi bien Olivier, tires-toi, casses-toi, fais bien ce que tu veux, mais je te préviens que si tu sors de cette ville, tu n'as plus de sœur. Je n'existerais plus. Je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu avec Mathias. Cette fois-ci je vais m'assurer que la personne à qui je tiens n'en à rien à faire de moi, je veux te l'entendre dire, dis-moi que je ne vaut plus grand chose à tes yeux, j'ai besoin de te l'entendre dire avant que tu partes.
Il me regarde droit dans les yeux et ne laisse rien paraître.
- Tu es ma sœur. Dit-il.
- Ah non, pas après ce que tu viens de me dire. Si tu es réellement près à partir pour ne plus me voir, c'est que je ne suis plus ta sœur, et ça, je veux que tu en es bien conscience avant de t'enfuir. Dis-je la voix tremblante.
Il baisse la tête prend ses valises et passe à coté de moi sans rien dire. Je ferme les yeux et laisse couler une larme. Je ne peux pas croire que nous en sommes arrivés là. Je me retourne et le vois qu'il s'arrête. Dos à lui je retiens mes larmes.
- Je ne pense pas qu'un jour nous retrouverons un chemin de secours. Je pense qu'il est temps de prendre de la distance. Temps de partir plus loin pour pouvoir adapter les problèmes au bonnes solutions. Je suis désoler, Elodie, mais aujourd'hui, je dois te laisser dans ta vie, je n'y est plus ma place.
Je ne répond pas bien trop déchiré. Mon cœur se brise lorsqu'il passe la porte et je m'effondre par terre. Je savais que c'étais compliqué, que notre relation ne tenait qu'à un fil mais je m'étais raccroché à l'espoir que ce fil ne cesserais jamais. Mon grand-frère, celui qui m'a appris tellement de choses, viens de partir en me laissant derrière lui. Il emporte une partie de moi avec lui, voir tous ce qui me possède.
Je ne cesse de pleurer lorsque je vois Antoine accourir vers moi. Je ne peux pas m'arrêter de pleurer et entend simplement Antoine me dire qu'il reviendra d'ici deux mois, mais que pour lui, plus rien ne pourrait s'arranger. Je sais qu'il va se faire soigner ailleurs, qu'il ne veux plus rester ici, mais qu'est-ce que vont dire papa et maman ? Complètement chamboulé je me laisse pleurer dans les bras d'Antoine.
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Les 3 merveilles.
General FictionElodie Giroud, petite sœur d'Olivier Giroud, 18 ans, va entré en école d'infirmière, elle va alors passer ses vacances vers son frère, cela va changer sa vie. Pourquoi ? A vous de le découvrir.