Chapitre 20 :

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J'essaye de faire un récapitulatif de ma vie, histoire de comprendre pourquoi tous nous tombe comme ça, sur la figure. Olivier pars exploité sa carrière de footballeur, Mathias devient invivable avec moi où l'inverse. Il deviens méchant, me trompe et me quitte. Mon frère m'en veut, notre relation se dégrade. Il reviens, je suis heureuse, on se dispute à nouveau, il a une maladie, Sarah le trompe, mais je rencontre Antoine, tombe amoureuse mais ne me sens pas tout de suite prête, tous s'arrange avec Olivier, je rentre d'une soirée passer avec Antoine apprenant une si bonne nouvelle et je trouve mon frère inconscient, sur le parquet de sa chambre. Pourquoi ? Pourquoi faut-il toujours que la vie fasse en sorte de vous laisser dans le mal ? Je ne compte même pas le faite qu'avec Ethan, on va devoir se faire à l'idée de ne plus se voir aussi souvent. Je n'arrive plus à m'arrêter de pleurer. Cette fois-ci, s'en est de trop. J'ai retenue tellement de larmes depuis si longtemps, que ce soir, je ne pense plus à me retenir où rester calme comme j'ai pu le faire avant. Ce n'est plus du ras le bol, non, ce soir, c'est l'épuisement de devoir jouer sur deux tableaux entre bonheur et malheur. Je n'en peux plus de devoir systématiquement affronter l'avenir. Je n'en peux plus de devoir faire face à chaque blessure. On avait pourtant décider de tourner la page avec Olivier, je pensais que tous redeviendrais calme et paisible. Je croyais qu'il suffirait qu'il se soigne et que chacun pourrait reprendre une vie tranquille. Mais non, mon frère est malade. Je ne sais pas où il est, qu'est-ce qu'il lui est arrivée, je n'arrive plus à lever la tête vers la lumière du couloir même si j'entend les supplices d'Antoine. En fait, je n'entend qu'un petit échos de ce qu'il dis, je n'arrive pas à saisir les mots qu'il me dis. Je suis plongée dans un mélange de mes pleurs et des murmures d'Antoine. Puis lorsque j'entend simplement Antoine prier ma mère de me ramener à la raison, je relève lentement la tête. La lumière me brûle les yeux comme si cela faisait une éternité que je l'ai pas perçu. Je plisse les yeux et vois ma mère s'accroupir pour essayer de me demander qu'est-ce qu'il s'est passer. Antoine me sauve la vie en racontant lui-même les faits et je regarde papa qui s'approche de moi pour me prendre les mains et me secouer, comme si c'étais moi qu'il fallait ramener à la vie. A la vie. Et si mon frère était déjà partis ? Je n'arrive soudainement plus à respirer, comme si l'air qui régnait dans ce couloir s'étais enfermé à l'extérieur. J'essaye de faire revenir mes battements à un rythme normal mais rien n'y fais, chaque inspiration m'échappe et je me sens partir de coté, enfin, je retrouve le repos de cette lumière obscur, sauf que cette fois-ci je n'entend plus rien. Plus aucune voix. 


                                                                                                     ***

- Elo ! Ma chérie, oh ma chérie! 

J'ouvre à nouveau les yeux et cette lumière me transperce une nouvelle fois violemment les yeux. Mais je peux apercevoir Antoine me tenant la main, mon père l'autre et ma mère me passant sa douce main sur mon visage. Je suis dans une petit chambre de repos, cela se vois, car aucun matériel médicale n'y est. j'ai du faire un malaise tellement j'étais vidé. 

- Je... Comment va Olivier ? Arrivais-je à demander. 

- Il a eu une baisse de tension importante, un ralentissement au niveau du cœur et essoufflement qui persiste au niveau de sa poitrine. Ils ont du l'intuber pour l'aider à respirer, puis ils ont pu le réanimer pour lui injecter un produit lui permettant de reprendre un rythme cardiaque normal. Il va mieux, ma chérie, beaucoup mieux. Il est dans sa chambre, il se repose. M'explique maman. 

Je soupire longuement comme pour me débarrasser de tous ce mal être et quelques larmes coulent encore le long de ma joue. Antoine en essuie une timidement et mon cœur se réchauffe légèrement. 

- Je dois le voir. Dis-je en me redressant soudainement. 

- Doucement! Dis papa en s'approchant de moi pour m'aider à tenir debout. 

Ma tête me lance encore un peu, mais je retrouve mon équilibre et supplie mes parents de m'emmener dans la chambre d'Olivier ce qu'il accepte rapidement. Antoine reste derrière moi comme pour me protéger et enfin, j'arrive devant sa chambre. J'ouvre la porte sans frapper et il dort. Je demande aux autres de rester dehors et je me dirige lentement vers son lit. Il dort paisiblement, enfin j'en ai l'impression et lorsque je prend sa main dans la mienne et qu'il souris, tous le poids qu'il pouvait peser sur mon cœur s'envole peu à peu et l'air redeviens respirable. Il ouvre très lentement les yeux. Il a l'air si épuisée, que mon cœur se fend, enfin de ce qu'il en reste. 

- Elo... Souffle-t-il. 

Et je fond à nouveau en larmes. Je ne peux pas me retenir. J'explose et je sens sa main se resserrer plus fort autour de la mienne. 

- Mon dieu Olivier, pardonne-moi. Je t'en supplie pardonne-moi. Je t'aime tellement, je ne veux pas te perdre, je ne peux pas continuer d'avancer sans toi, tu entends, Olivier, je t'aime putain. Je suis tellement désoler de t'avoir autant pris la tête depuis ton retour. Je t'en supplie, dis-moi que tu me pardonnes... Dis-je en larmes. 

- Eh princesse, chut... Arrête de mettre tes yeux à l'épreuve comme ça. Elle est cette bouille toute mignonne et pleine de vie ? Et ma chérie, je t'aimerais toujours quoi qu'il arrive. Je n'ai rien à te pardonner. Rien du tous. Viens-là. Dit-il en m'ouvrant ses bras. 

Je m'exécute et m'installe vers lui en posant délicatement ma tête sur sa poitrine. Je sens son cœur battre et son souffle chaud sur mes cheveux. Cela me rassure. Je réussis à fermer les yeux et plonger dans un monde beaucoup plus serein que celui dans lequel j'étais quelques instants au par avant. 




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