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Ce baiser ne signifiait rien. Ce n'était qu'une tentative désespérée de le faire réagir. Un espoir de réveiller sa conscience, et de retrouver la personne qu'il appréciait. C'était, en tout cas, ce dont Ji Min essayait de se persuader à présent, bien qu'il n'arrivait pas à enlever le sentiment de gène qui le tiraillait depuis le midi, où il était allé s'enfermer dans sa chambre comme un enfant, sans même finir de se faire à manger.

Il avait déraillé.

Pourquoi avait-il fallu qu'il l'embrasse ?

De toutes les choses qu'il aurait pu faire à ce moment, c'était bien la pire. En plus de la colère et de l'ignorance, il avait à présent ajouté le gène. Yoon Gi n'avait pas insisté. Peut-être qu'il s'en fichait, ou peut-être qu'il l'attendait au tournant, et qu'il ne manquerait pas de le harceler dès qu'il franchirait le seuil de sa chambre. Il n'avait peut-être pas bougé du canapé, ainsi certain de ne pas le manquer. Si sa technique lamentable avait marché, peut-être que le plus âgé n'attendait qu'une chose : l'embêter. Et ça, il l'espérait autant qu'il le redoutait.

Pendant ce temps-là, Ji Min tournait en rond dans sa chambre, incapable de rester en place, tiraillé entre la faim qui lui rongeait le ventre, et son stress grandissant à l'idée d'être confronté à son colocataire, qui ne manquerait pas de lui poser des questions.

« Qu'est-ce qui m'a pris, bon sang ? Quel idiot ! »

Il donna un coup de pied dans sa chaise de bureau, s'imaginant qu'elle irait rouler dans un coin de la pièce, mais ne réussit qu'à se faire mal, et il étouffa une plainte.

Peut-être devrait-il arrêter d'y penser et de se prendre la tête. Il faudrait qu'il s'avoue à lui-même que ce geste, loin d'être réfléchi, n'avait été que la conséquence de pulsions trop longtemps réfrénées et d'un agacement persistant qui lui avait mit les nerfs à vif. Ça, à la limite, il était près à l'accepter, à le digérer, et à en tirer les conclusions qu'il fallait. C'était un chemin difficile, mais il pouvait le faire parce que, de toute façon, les faits étaient là, et ils étaient plutôt persuasifs. Mais l'admettre devant Yoon Gi était une toute autre affaire. Il s'imaginait déjà rougir et bégayer comme un abruti, ce qu'il était, d'ailleurs. Un parfait abrutit qui, en cherchant à arranger les choses, s'était mit dans une impasse.

Derrière la porte, Yoon Gi pouffa discrètement, étouffant le son avec sa main pour que le garçon ignore qu'il était là, et qu'il venait de l'entendre se faire mal. Il se sentait étrangement euphorique, comme fier. Tous ses doutes qui le rongeaient depuis des jours avaient été écartés en quelques secondes, en un seul geste.

Lui qui cherchait à savoir s'il devait continuer de s'accrocher à Ji Min, ce dernier venait, sans le savoir sûrement, de lui donner la réponse la plus persuasive qui soit. Il lui avait montré que ça pouvait valoir le coup malgré tous les autres signes contraires qu'il avait pu lui envoyer jusqu'ici, et maintenant qu'il savait ça, Yoon Gi n'allait plus hésiter. Il n'allait plus broyer du noir dans son coin. Restait simplement le problème de se faire excuser son comportement, et ça, c'était assez délicat.

~✤~


Bon. C'est très court et pas très utile, mais j'avais besoin de passer par là ! J'avais dis deux semaines, mais vu que cette partie est comme ça, j'ai pas le coeur de vous faire attendre trop longtemps pour elle... :')

J'ai pas grand chose à raconter... j'avance bien dans l'écriture (mais pas dans mes études mddrrjejekakk) j'ai pris plein d'avance, donc même si j'ai une panne d'inspiration, ça devrait bien aller !

N'hésitez pas à donner votre avis, je lis beaucoup en ce moment donc j'ai l'impression d'écrire des trucs tout nuls... ;-;

All my laaaadies ! ~ Put your hands up ! ♡

Mon colocataire est un emmerdeur - yoonmin *Abandonnée*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant