Chapitre 08

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¤ Point de vue de Maya ¤

Ce matin, je me réveille assez tôt, par rapport au fait que je me sois couchée tard après la soirée d'hier. Il devait être neuf heure, quand j'étais debout. Je ne traîne pas, et me lève de mon lit. On était samedi, et je n'avais pas vraiment quoi faire de ma journée, mais bon. Je devais appeler Lia, et savoir ce qui s'est passé hier pour qu'elle disparaisse comme ça.

Je descendis vers la cuisine et alluma la radio sur une chaine de musique, puis après je commence à faire le petit déjeuner. Comme d'habitude, crêpes au nutella et jus d'orange. La chanson Lush Life de Zara Larsson passait, et me balançait au rythme de la musique pendant que je préparais l'omelette. Une fois les crêpes prêtes, je pris le bocal de nutella, et au moment où je l'ouvris pour en mettre sur les crêpes je profite pour passer la cuillère à l'intérieur pour la mettre dans ma bouche juste après. Je garde la cuillère entre mes dents puis prend l'assiette de crêpes dans une main, et le nutella dans l'autre et je me retourne pour poser le tout sur la table, mais à ce moment là, je suffoque en voyant une personne debout à l'entrée de la cuisine. Mais ce qui attire plus mon attention c'est... un torse. Un torse nu. La cuillère tombe de ma bouche et failli m'écraser les orteilles. Je sens déjà le rouge monter.

- Mais qu'est ce que tu fais ? demande-t-il.

- Heu, bah.. hum, bafouillé-je.

Je faisais quoi déjà ?

- Le petit déjeuner, soufflé-je d'une petite voix.

- Drôle de manière de préparer un repas, ajoute-t-il en avançant vers la table.

C'est presque s'il sourit. Presque.

- Parce que tu cuisines toi ? ricané-je en levant le sourcil.

- Je n'ai jamais dis ça ! se défend-t-il.

- Oh, pardon, étant donné que tu trouve ma manière de cuisiner "drôle" (je forme les guillemets avec mes doigts) j'en déduis que t'en connais plusieurs ?

- Figures toi que ma deuxième famille d'accueil était passionné par la cuisine !

- Ouah ! Que je suis impressionnée ! plaisenté-je. Mais bon, je suis sûre que ça ne fais pas le poids face à mes crêpes.

- Est-c'que c'est un défi ?

- Maintenant, oui. Les meilleures crêpes qui puisse exister ! Tu vas pouvoir en juger, puisque normalement, dans une famille de cuisinuers, tu dois sûrement cuisiner tel un chef, maintenant !

- Détrompe toi, c'était l'horreur.

- Vraiment? Il s'est passé quoi?

Je commence à servir des crêpes à lui et à moi tendis qu'on discute.

- Ils ont pas accepté le fait que j'arrêtais pas de leurs voler leur pot de nutella pour en manger tout les soirs donc ils m'ont viré !

Le ton de sa voix laissait comprendre que ce n'est pas une vraie histoire, juste une plaisenterie qu'il a inventé de toute pièce. Je me demande comment il peut rire d'une situation qui le touche certainement, mais ça doit être sa manière à lui de camoufler le fait que ça le touche.

- N'importe quoi ! soufflé-je en riant.

- Faut m'comprendre ! se défend-t-il. À l'orphelinat j'avais pas le droit à des friandises que pour les fêtes de l'année et les anniversaires.

- Ooh, ça doit être pour ça que tu n'souris jamais !

Il plisse les yeux, puis j'aperçois ses lèvres se soulever légèrement, et.. je ne me trompe pas, il sourit.

DO NOT LOVE MEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant