Chapitre 34

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|Point de vu d'Adam|

Putain de bordel de merde.

Putain de bordel de merde.

Putain de bordel de merde.

Putain de bordel de merde.

J'avais merdé. J'avais vraiment merdé. Pourquoi j'ai fais ça. C'était la dernière chose qu'il fallait faire dans une telle situation. Mais la pression était trop forte. Je regrettais d'avoir parlé de son père. Même si le but était d'être méchant, j'étais allé beaucoup trop loin.

- Encore un ! dis-je au barman.

C'était la première fois que je la voyais pleurer, et cette image me revenait en tête à chaque fois que je fermais les yeux. Elle n'avait pas juste pleuré, elle s'était effondrée. Je pouvais encore entendre ses cris et ses sanglots résonner dans ma tête. Et la tentation était trop forte. Cette putain de tentation qui me tournait autour depuis des semaines, j'avais l'impression que plus je la repoussais, plus elle s'intensifiait, et devenait ingérable. Ma patience a des limites, et cette soirée était la fois de trop. Pour moi, l'embrasser était comme enlever tout le mal, tout le faux pour apprécier la sincérité un instant. Ma sincérité. Lui dire arrête de pleurer, je ne penses rien de tout ça, arrête de pleure s'il te plait. Mais la que j'étais de retour à la réalité, comment pouvais-je gérer la situation. Comment expliquer ça, comment faire pour ne pas avoir l'air du mec le plus écœurant. Je ne savais pas ce qu'était le pire. Le fait que je l'avais embrassé, le fait que j'avais adoré l'embrasser, ou le fait qu'elle m'ait embrassé en retour.

Putain de bordel de merde.

Le barman, que je connaissais très bien, me ressera un énième verre. J'avais arrêté de compter depuis longtemps, car je n'avais désormais plus la capacité de réfléchir. Ce qui ne me change pas de d'habitude.

Le barman n'était pas le seul que je connaissais. Je connaissais tout le monde dans ce bar. Il appartenait à Samuel. Alors toute les fréquentations de Samuel - et donc toute les miennes - qui avait un lien de près ou de loin avec les courses trainaient ici.

Sur le coté, je reconnus Travis assis à une table avec d'autres gars, a regarder dans ma direction en ricanant. Nul besoin d'être un génie pour comprendre leur sujet de conversation.

- T'es un problème, Jackson ?! Lui hurlé-je.

Jackson était le nom de famille de Travis. Il détestait qu'on l'appelle ainsi.

Il s'arrêta de rire un instant, puis me scruta de haut en bas.

- C'est à moi de te demander ça, Harris. me répondi-t-il de loin. T'es venu te bourrer la gueule ?

- Va t'faire foutre.

Il ricana.

- Quoi, Maya la sainte nitouche t'a plaqué ?

- Hé, dis-je la voix lourde. J'te conseille de plus jamais dire son prénom si tu tiens à ta vie.

- Et moi je te conseille de bien fermer ta bouche si tu tiens à ta meuf.

L'alcool n'était décidément pas assez fort, car malgré mes difficultés à aligner mes mots, j'avais toujours une envie folle de le butter.

DO NOT LOVE MEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant