Chapitre 16

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¤ Point de vue de Maya ¤

Toi et moi, on ne vient pas du même monde.

Je devrais m'en foutre qu'il m'aie dit ça. Pour deux raison : la première, c'est que je m'en fou. La deuxième, c'est que je sais que c'est la vérité. Et pourtant, l'entendre sortir directement de sa bouche m'a, dans un certain sens, attristé. C'est bizarre, je sais. De toute façon, tout ce qui touche Adam est bizarre.

Quand je lui ai dis qu'il avait honte d'amener ses amis ici, j'ai remarqué que ça l'a chambouler. Mais pourquoi ? Parce que j'ai visé dans le mile ? Ou est ce qu'il s'attendait à ce que je pense à tout sauf à ça ?

Je ne sais vraiment plus quoi faire avec lui. Et dire qu'on doit encore habiter ensemble pour le reste de l'année. Au début, même si on ne se parlait pas, au moins c'était car on ne se connaissait pas. Maintenant, c'est parce qu'on se calcule pas, et que chaque conversation devient une embrouille. C'est vraiment pesant de vivre comme ça.

Je m'étais mise sur le canapé, sous un plaid, avec un bouquin que je lis en ce moment. Au moins, à l'intérieur, les histoires se terminent toutes bien. C'est parfois apaisant de s'enfuir dans un autre monde. Échapper à la réalité, même le temps de quelques heures. J'arrive à reposer mon mental, qui, en se moment, ne pense qu'à Adam.

°

Quelques temps après, j'ignore si c'est deux heures, ou quatres heures après m'être installée sur le canapé, j'entends un bruit bizarre. Une sorte de crack, crack.. répétitif. Au début, j'ai cru que c'était mon imagination, puis, ça ne voulais pas s'arrêter. Alors je me suis concentrée dessus, et j'ai compris que ça venait de la porte d'entrée. Je me lève vers celle ci, et m'assure que ça vient de l'autre côté de la porte.

J'ignore ce que je dois faire. Ouvrir, ou pas. Ça pourrait être juste un pigeon, comme ça pourrait être un tueur en série.

Après avoir fait deux prière, je décide d'oser ouvrir. Une fois cela fait, c'est Adam qui tombe littéralement sur moi. Il s'est complètement lâché. C'est limite si il est mourrant. Mais je devine vite, à son odeur, que c'est l'effet de l'alcool. Il s'est bien bourré la gueule, lui.

- Oh mon dieu, Adam ! Tu pu l'alcool.

Il grogne. Je sais pas trop si il m'écoute ou pas, mais je suis trop occupé à donner de ma personne pour supporter son poids pour y penser. Sa tête était sur mon épaule, et je me débrouille pour passer son bras derrière mon cou. Il m'aidait un peu en marchant grâce à ses pied (sans blague) mais c'est vraiment minime. Presque tout son poid est sur mes épaules. C'est ainsi que j'arrive à le traîner jusqu'au canapé, ou je l'allonge.

Je reprend enfin mon souffle après avoir refermé la porte. Je retourne vers lui, et le regard. Est ce qu'il dort? J'approche mon visage du sien. J'espère qu'il n'est pas mort, au moin. Je ne bois pas, maman non plus, Matt non plus, donc ma seule connaissance en la matière viennent des reportages télé qui disent tous qu'une grande quantité d'alcool peu mené à la mort.

Alors que mon visage est toujours si prêt du sien, il souffle, et son souffle vient s'écraser sur mon visage. Une forte odeur d'alcool mélangée à une autre odeur, finalement pas si désagréable que ça. Je ferme les yeux et secoue la tête en eloignant mon visage. Eh bah, on moin, je suis sûre qu'il n'est pas mort.

Ses cheveux étaient tout décoiffés, il avait quelques bouclettes rebelles qui, je l'avoue, lui donnent un air vraiment très sexy. Pour la première fois, je prend la peine d'admirer son visage. Est-ce qu'il a toujours été aussi beau ?

DO NOT LOVE MEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant