Chapitre 43

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HOLA


*Ouu, un nouveaux chapitre après deux semaines, encore du retard, bouuu* (j'imite la petite voix dans ma tête qui me dis que je suis pas du tout assidue (ce qui n'est pas faux d'ailleurs))

Ouais, je sais.

Je suis pire que Sncf.

Bon, ok. Peut-être que j'abuse un peu. (Non mais serieu, je peux savoir pourquoi il n'y a AUCUN je dis bien AUCUN  train à l'heure ?)

C'était les paroles d'une nouvelle parisienne enragée.

Bon, arrêtons de parler du trafic merdique, et revenons à nos moutons.

C'est à dire, Maya et Adam. Ouais, c'est eux nos moutons.

Bon, cette intro est clairement entrain de partir en cacahuète.

Si t'as lus jusque la, dis MOUTONS en commentaire 😉😂



Aller,


BONNE LECTURE







| Point de vue d'Adam |








- Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire de mal.








C'est ce que je dis avant de la quitter. Avant de repartir dans ma chambre, après certainement le dernier moment que j'aurais passé avec elle.

Et je le pensais, je le pensais vraiment. Je ne voulais vraiment pas lui faire de mal. Quand je repensais aux premiers mois après mon arrivée ici, je me rendais compte à quel point les choses avaient changées. Cette époque paraissait tellement lointaine, celle ou je ne prettais pas attention à ce que je faisais, disais, causais. Cette époque ou la seule chose à laquelle je donnais de l'importance était ma moto.

À cette époque, jamais je ne me serais douté une seconde que j'allais ressentir autant de choses pour la fille qui vivait sous le même toit que moi.

Je savais qu'il ne fallait pas m'approcher d'elle, je savais depuis le début qu'il fallait que je garde mes distances. Mais je ne le faisais pas pour elle, je le faisais pour moi. Car je n'aurais jamais supporté qu'il arrive quelque chose à la fille qui m'avait accueilli, encore. Je me protégeais moi, pas elle. J'avais toujours les blessures du passé qui me hantaient, car c'était la seule chose à laquelle je pensais. Je m'accrochais au souvenir d'Emily, car elle était le seule qui me faisais sentir en vie. Était.

Mais tellement de choses s'étaient passées après ça, des choses que je n'avais pas prévues, et qui avait changé la raison pour laquelle je gardais mes distances avec Maya. Et c'est ainsi que je perdis le contrôle. C'est comme ça que je me perdis dans le jeu que j'avais moi-même mis en place. J'étais perdu entre mon désir de la voir, lui parler, voir son sourire, et mon envie de la protéger. Une envie qui avait étonnamment grandi, car désormais je ne le faisais plus pour moi, mais pour elle. Je n'en avais plus rien à faire de ce qui pouvait m'arriver à moi, je n'étais plus la priorité. Je ne me rendais compte de mes actes que trop tard, lorsque je la voyais s'effondrer sous mes yeux. Mais à chaque fois, je la laissais. Je m'en allais et je fuyais, en me disant toujours la même chose. Il le faut, c'est pour son bien. Je crois toujours que c'était pour son bien. Je crois toujours que j'ai évité énormément de choses en ayant fait ce que j'avais fais, en l'éloignant. Mais je crois aussi que j'en ai provoqué beaucoup d'autre. Mais il le fallait. C'était pour son bien.

DO NOT LOVE MEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant