Chapitre 80

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(Moi) Merci mon amour de me faire à manger.

Bon. J'avoue je faisais la lèche-cul, mais avec lui, l'embrouille pourrait durer 5 jours.

(Thomas) Je te fais un risotto.

(Moi) T'as de la chance, c'est un de mes plats préférés.

Pendant que son riz cuisait, il se décalait pour se mettre entre mes cuisses, poser ses mains sur celles-ci et m'embrasser calmement.

(Thomas) Je t'aime Loïce.

(Moi) Ég elska þig Thomas. [Je t'aime Thomas]

Il reculait vivement sa tête et me regardait avec surprise.

(Thomas) C'était quoi ça ?

(Moi) De l'islandais.

(Thomas) Tu sais dire des mots en Islandais ?

(Moi) Ekki bara orð.

(Thomas) Quoi ?

Je me moquais de lui.

(Moi) J'ai dis "pas seulement des mots".

Il plaçait ses mains dans ma nuque.

(Thomas) Depuis quand tu sais parler Islandais toi ?

(Moi) Depuis pas longtemps.

(Thomas) T'as encore un truc à me dire de ce genre histoire que je me sente un peu plus nul à côté de toi, alors que t'as 6 ans de moins ?

Je réfléchissais et affichais un sourire moqueur.

(Moi) Я также могу говорить по-русски .

(Thomas) Putain Loïce c'est quoi comme langue ça encore ?

(Moi) Russe !

(Thomas) Mais tu sais parler combien de langue ?!

(Moi) Cinq. Le français, l'anglais, l'espagnol, et aussi le russe et l'islandais, mais pas parfaitement.

Il restait quelques secondes dans le silence, en m'observant avec un léger sourire, puis s'approchait et m'embrassait.

(Thomas) T'es la fille la plus cool que j'ai jamais rencontré. Je suis sûr il en existe qu'une dans le monde; une fille comme toi. J'en suis certain.

Je lui souriais et lui plantais un bisou sur le nez.

(Moi) Bon, j'ai faim moi ! C'est prêt monsieur le cuistot ?

Nous mangions tranquillement et il s'avérait que Thomas était un très bon cuisinier. Nous repartions vite nous coucher et nous endormions.

Après une courte nuit, mon réveil sonne. Il est 8h, et je dois aller tourner. Je tente de me lever alors que Thomas, qui ne travaille que plus tard, est littéralement étalé sur moi. Ses longues jambes surplombent les miennes en les entourant, et sa main serre mon bassin.
J'arrive à m'extirper, à mon plus grand malheur sans réveiller Thomas, et descend manger au réfectoire en pyjama.

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