Chapitre 61

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Lorsque je tourne les yeux vers lui, les siens sont embués de colère et de larmes. Je lui adresse un léger sourire carnassier puis, naturellement, il sort de la chambre en claquant la porte. Je me tourne vers Tim.

(Moi) Merci.

(Tim) Tu te sens mieux ? Plus de haine ?

(Moi) Je ne sais pas. Peut être.

(Tim) Écoutes, je vais te laisser. Promis on garde contact ?

(Moi) Évidemment, rentre bien.

Il s'en va et je me retrouve seule. Seule avec la culpabilité. Pourquoi je culpabilise ? Parce que je l'aime.

PDV THOMAS

Ça fait mal. Ça fait vraiment mal. Je sais que c'est ce que je lui ai fais ressentir, et maintenant je m'en veux. Mais je lui en veux aussi. Je l'aime, c'est sûr. Mais elle, elle a la haine, et c'est à cause de moi.
Je rentre à l'appart et m'allonge sur le canapé, un verre de Whisky dans la main. Et je pleure. Ouais, comme une fillette.

PDV LOÏCE

Maintenant, ça doit s'arrêter. Je l'aime, il m'aime. Enfin ça c'est plus très sûr.
Je veux que ça s'arrête, qu'on soit ensemble, je me suis décidée. Je sors de mon appartement et me dirige vers le sien, dont j'ai toujours la clé.
Mon dieu, je culpabilise tellement.
Devant sa porte, j'hésite une fraction de secondes, puis actionne le mécanisme. Je m'avance vers le salon, honteuse, les larmes aux yeux.

PDV THOMAS

J'entends la porte s'ouvrir, et l'instant d'après, une petite tête blonde apparaît contre le mur. Elle culpabilise ça se voit, elle a l'expression de l'enfant qui doit avouer une bêtise.
Mais Loïce n'est pas une enfant, elle a beau n'avoir que 17 ans, son caractère en dit long sur elle. Pourtant à cet instant, quand je la regarde, et qu'elle me regarde, tout deux les larmes aux yeux, je vois cette jeune fille de seulement 17 ans, perdue.
Cette fille que j'aime éperdument.

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