Chapitre 82

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(Thomas) Je rigole pas, tu as encore ta vie privée, et puis, des filles vont très sûrement t'insulter ou...
(Moi) Stop. Je m'en tape complètement. Je sors pas avec ces filles, je sors avec toi. Je m'en fiche, il y aura obligatoirement des critiques, mais tant pis. Et puis, ma vie privée va être endommagée rien qu'en tournant ce film, alors avec ou sans toi ça change rien à mon exposition.
(Thomas) On verra quand on y sera, en attendant, on y va ?
(Moi) Je tiens plus debout là.
(Thomas) Mais si, allez, ce soir on dort tôt, promis. Et demain, journée d'interview.
(Moi) T'es pourri en réconfort c'est impressionnant.

Il rigolait et me poussait sur le plateau pour continuer le tournage.
À 18 heures, Wes nous relâchait prétextant notre fatigue abusive. Demain, pas de tournage, mais encore pire pour moi, mes premières interviews. De quoi bien dormir.
Après avoir mangé et s'être mis en pyjama, Thomas et moi étions dans le canapé, à regarder une émission un peu nulle. J'étais vraiment stressée, je n'arrivais même pas à me concentrer sur le programme. Thomas, qui savait qu'il ne pouvait rien faire, comprenait mon anxiété.

(Moi) Bon tu m'excuseras Thomas, mais là j'ai vraiment besoin de fumer.

Je me dirige vers le balcon après qu'il ai levé les yeux au ciel. Après 2 minutes a tirer de grandes bouffées de fumée, Thomas me rejoint et me prend une cigarette du paquet. Il l'allume et fixe l'horizon. Mon dieu qu'il est beau quand il fume.

(Thomas) C'est ça que t'es allée acheter l'autre jour, pas vrai ?
(Moi) Ouais.

Il y eu un silence, durant lequel nous regardions tout les deux les immeubles d'en face, tout en soufflant simultanément notre fumée odorante.

(Moi) Et tu m'en veux pas ?

Il rigolait légèrement, et tournait la tête vers moi pour me regarder de toute sa grandeur.

(Thomas) Parce que tu crois que je suis convainquant avec une clope à la main ? Je sais très bien que tu m'écouteras pas sur ce sujet, t'es beaucoup trop indépendante et rebelle sur tes choix. Et j'aime ça, donc voilà.

J'esquissais un rapide sourire, écrasais ma cigarette par terre, et plongeais dans ses bras sans le prévenir.

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