Chapitre 62

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PDV LOÏCE

On pleurait tout les deux. Comme deux cons, on se regardait, à 4 mètres de distance, lui assit, moi debout, et on pleurait.

(Moi) Ok, je commence. Ma peur la voilà, j'ai perdu quelque chose d'important, que je ne peux pas retrouver alors que j'en ai besoin. Tu sais Thomas, c'est la peur du type qui a perdu ses lunettes et à qui l'opticien annonce qu'il n'en a plus une seule paire dans le monde entier et qu'il devra faire sans.
Cette chose importante, c'est toi. On sait tous quand l'histoire commence, et elle a pas encore commencé. On a pas encore vécu notre grand amour. Tout les deux nous menons notre vie quotidienne sans presque rien comprendre au monde qui nous entoure. T'es le risque que je veux prendre Thomas. On a passé l'étape des conneries. Je sais que je t'ai détruit, que j'ai sûrement détruit le potentiel de bonheur qui t'appartenait. Mais on est au même stade, d'accord ? 
Maintenant je suis remplie de toi, de ton amour, mais le plus important, je suis remplie de ton absence Thomas.
On a trop joué à s'oublier en sachant que c'est pas possible. Alors ce que je te propose est simple. Tu me fais confiance ?

Il asquiescait, souriait amoureusement, des larmes dévalant encore ses joues claires.
Je lui tendait ma main.

(Moi) Loïce Le Bon, enchantée. C'est comment ton prénom ?

Il me regardait quelques secondes; et puis; se levait et m'attrapait brusquement dans ses bras, en pouffant de rire.

(Thomas) Merci pour tout.

(Moi) Merci pour le reste.

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