Partie 2 : Prologue

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3 ans plus tard...

J'en ai eu du mal, à me reconstruire après sa mort. Le plus dur, je crois que ça a été les quatre premiers mois, j'étais vraiment au plus mal. J'avais l'impression de mourir à petit feu, comme si mon corps avait décidé de lâcher prise après tout ce que j'avais vécu en l'espace d'un an.

C'est vrai, en même pas neuf mois, j'ai perdu l'une de mes meilleure amies, mon frère, et Alek. Rien que de penser à son visage, j'ai l'impression que l'on m'arrache le cœur une nouvelle fois. Les mois qui ont suivi sa mort ont été horrible, à chaque fois que je pensais aller enfin mieux, que je revivais, quelque chose faisait que je retombais bien bas, c'est comme si je pensais enfin arriver à la fin d'un tunnel et qu'au final, il y en avait toujours plus et je ne voyais jamais la lumière. C'était exactement ça et à chaque fois j'espérais ne plus avoir à ressentir cette peine qui me brisait intérieurement.

Je me suis toujours demandé ce qu'il se serait passé si ce jour là, je m'étais retourné au lieu de continuer mon chemin tout en l'ignorant. J'ai longtemps imaginé ma vie si j'avais fait un choix différent, serions-nous toujours ensemble ? Ou alors même si après avoir appris qu'il n'était pas le père de l'enfant de Maelina, notre histoire se serait définitivement et réellement arrêtée ? J'aurais aimé ne pas imaginé ma vie avec lui, parce qu'à chaque fois cela me faisait plus mal qu'autre chose et la seule chose que je voulais c'était ne plus ressentir cette peine. Juste oublier.

Justement, pour ne plus avoir à penser à lui chaque jour, je m'étais décidée à jeter toutes les affaires qui le concernaient, que ce soit mon collier, celui qu'il m'avait offert le soir du bal, mon Dieu je m'en rappelle comme si c'était hier, le tee shirt qu'il me prêtait quand je dormais chez lui, que j'ai finis par prendre pour dormir chez moi en me disant qu'il faudra que je pense à lui rendre, ce qui n'est finalement jamais arrivé, ou encore le pull que j'avais pris dans sa commode le jour de notre rupture, et je ne parle pas du gilet qu'il m'avait passé lors de notre voyage scolaire à Moscou. C'était il y a deux ans et demi, je devais faire du rangement dans mes affaires parce que je déménageais et je ne pouvais pas tout emmener, j'ai alors entrepris un grand ménage et quand je suis tombée sur toutes ses affaires, prise d'une rage liée à de la tristesse sans fin, j'ai tout attrapé en une fois et est tout jeté à la poubelle sans réfléchir plus d'une secondes.

Le lendemain, alors que ma meilleure amie m'aidait à transporter mes cartons de ma maison à son appartement, elle est tombée sur le carton que j'avais intitulé "à jeter", elle a alors eu la merveilleuse idée de fouiller dedans parce que, je cite "on ne sait jamais si tu jettes des vêtements qui pourraient me plaire". Et comme je m'y attendais, elle a finit par sortir tout ce qui concernait Alek, en me disant que j'avais intérêt à les garder parce que, plus tard, je risquais de les avoir jeter. Et elle avait raison, de toute façon elle a toujours eu raison, c'est grâce à elle que je m'en suis sortie, que j'ai finalement pris des cours pour intégrer la faculté de médecine, que je me suis littéralement reprise en main. Et c'est aussi grâce à elle que je me retrouve, trois ans après, à emménager à Bordeaux dans l'optique de débuter ma première année de médecine à la rentrée.

Je me souviens qu'à la base, elle et moi voulions habiter toutes les deux ensemble, mais entre temps j'ai rencontré Eden tandis que Camille est en couple, depuis plus de dix mois, avec un mystérieux garçon dont je ne connais même pas le nom et que je n'ai jamais rencontré. Elle n'a jamais voulu me dire comment il s'appelait sous prétexte qu'elle voulait que je le connaisse seulement quand j'allais venir habiter à Bordeaux, j'ai toujours trouvé sa raison idiote mais après tout, si elle ne veut pas me parler de son petit ami, elle en a le droit. Ce n'est pas moi qui vais lui faire la morale.

Aujourd'hui est un jour assez spécial, nous sommes le vendredi quinze juin et cela fait exactement trois longues années qu'il est mort. J'ai conscience que vu de l'extérieur, je peux paraître pathétique, mes réactions peuvent paraître pathétiques parce que l'on a été ensemble seulement six petits mois mais imaginez-vous perdre la personne avec qui vous avez vécu les meilleurs moments de votre adolescence, avec qui vous avec fait votre première fois, avec qui vous avez partagé des moments tellement inoubliables que même trois ans plus tard, vous vous en souvenez comme si c'était la veille. Imaginez juste l'espace d'une seconde perdre votre premier amour et après, seulement après ça, vous aurez le droit de me juger.

Avec Eden, que j'ai connu plusieurs mois auparavant, nous avons décidé d'emménager à Bordeaux puisque le siège de l'entreprise de son père se trouve dans cette ville et que j'avais prévu de faire ma rentrée dans la même université que ma meilleure amie. Je l'ai donc laissé faire la recherche d'appartement et je n'ai pas été déçue quand il m'a montré un appartement plutôt grand, avec deux chambres, un salon, une salle de bain ainsi qu'une cuisine. Enfin bref, tout ce dont nous avions besoin pour pouvoir vivre correctement tout en faisant venir ma petite Eléa et qui sait ? Peut être qu'elle va pouvoir venir habiter avec nous désormais.

Eléa est une magnifique petite fille âgée d'à peine deux ans et demi, elle a de magnifiques cheveux blonds tout comme son père et des yeux à faire craquer quiconque osera plonger son regard dans le sien, elle ne sait pas encore très bien parler, ce qui n'est pas étonnant vu son jeune âge mais par contre c'est une vraie tornade, elle ne sait pas marcher ! Elle passe son temps à courir, ce qui nous fait bien rire Eden et moi, elle est notre petit rayon de soleil.

En venant habiter à Bordeaux c'était avant tout pour intégrer l'université mais également pour fuir Paris, mon père et les démons qu'il me restait là-bas. J'avais envie de recommencer une toute nouvelle vie en laissant l'ancienne Anna derrière moi, je ne voulais plus me priver de toutes les bonnes choses qu'offre la vie, je voulais la vivre à fond. Je ne voulais plus me prendre la tête et enfin vivre une vie à peu près normale, en compagnie d'Eden et d'Eléa. Notre petite famille.

Alors je vous laisse deviner à quel point j'ai été bouleversée quand j'ai découvert que mon voisin d'étage était celui que je pensais avoir définitivement perdu, celui qui hantait mes nuits depuis maintenant trois longues années.

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Heeeyy ! I'M BACK !

Bon d'accord je sais que ce n'est pas un vraie chapitre mais tout de même, c'est le début de l'histoire. Alors je ne sais pas si je peux qualifier cette partie de prologue mais je n'ai pas su comment l'appeler donc faites en ce que vous voulez, j'appellerais ça le prologue du tome 2 !

Vous l'aurez compris, dans ce deuxième tome il sera question de fac de médecine et du coup ! Si l'une (ou l'un, on ne sait jamais) est en faculté de médecine ou l'a été ou enseigne en faculté ou encore mieux est médecin, s'il vous plaît, faites moi signe en m'envoyant un message, je vous en supplie, j'aurais vraiment besoin d'elle (ou de lui) pour l'écriture de la fiction, ce qui serait cool c'est que du coup elle serait au courant de ce qu'il va se passer dans les prochains chapitres avant même qu'il ne soit sorti, ce serait pas cool, n'empêche ?

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais je me suis lancée dans une grande correction du tome 1 et normalement tout est juste maintenant !

Voilà j'espère que vous aurez aimé cette première partie qui en dis long sur la suite de l'aventure n'est-ce pas ?

À votre avis, quelle va être la réaction d'Anna quand elle va être confrontée à Alek ? Et sa réaction à lui ?

Et aussi, pourquoi pensez-vous qu'Alek a simulé sa mort ?

À vous de me le dire j'attends avec impatience vos commentaires et je dois dire que je suis super contente de réécrire parce que ça veut dire que j'aurais de nouveau commentaire à lire et vous pouvez pas savoir à quel point, j'avais hâte de vous retrouver !

Je tiens juste à vous dire que je ne sais pas à quelle fréquence je vais écrire mes chapitres, donc ne râlez pas s'il n'y en a pas un tout les deux jours, je fais du mieux que je peux sachant que je vais bientôt travailler pendant ces vacances, qui ne seront pas tellement des vacances du coup 🤔.

Marie😋

M. Korsanov Où les histoires vivent. Découvrez maintenant