Partie 2 : Chapitre 9 (réécrit)

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Le lundi suivant, après avoir passée une semaine plongé dans les révisions et dans les livres, je les ai enfin mis de côté afin de profiter pleinement du voyage d'à peine trois jours en Espagne. A la base, nous devions partir pendant une semaine mais Eden a des obligations par rapport à son entreprise et il se doit d'être rentré d'ici jeudi soir pour être opérationnel vendredi matin.

Nous voilà donc en route pour l'aéroport duquel partira notre avion, à seize heures vingt-cinq plus précisément. C'est Camille qui a eu l'idée de prendre l'avion au lieu d'y aller en voiture, après avoir fait quelques calculs, elle a déduit que cela nous reviendrait moins cher de prendre l'avion que de descendre en voiture. Parce que oui, nous n'allons pas juste à la frontière française, loin de là, nous nous rendons quasiment à la pointe de l'Espagne, c'est à dire complètement au sud.

C'est donc ma meilleure amie qui s'est chargée de prendre les billets d'avion, si j'ai bien compris elle les a achetés avant-hier ce qui fait que nous ne sommes pas tous assis ensemble. Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas ce petit embêtement qui va nous empêcher de passer un bon séjour, j'espère juste que le siège qui me sera attribué se trouve à côté d'un fenêtre, il m'est impossible de prendre l'avion si je ne suis pas assise du côté du hublot.

Après une heure et demie de route accompagnée d'embouteillage, nous arrivons enfin à l'aéroport et nous prenons l'initiative de rejoindre les autres participants de ce voyage. Depuis depuis mercredi dernier je n'ai plus vu ni Camille ni nos voisins, il faut dire que ma meilleure amie était également plongée dans ses révisions au point de ne pas avoir vu une seconde son copain, selon Eden qui a eu des échos de Louis.

Et j'ai également évité de croiser nos deux voisins afin de ne pas avoir à m'expliquer sur l'anneau que je porte autour du doigt et aussi pour ne pas avoir à croiser l'espèce de fausse blonde qui a élu domicile dans leur appartement depuis quelques temps. M'étant présentée comme la cousine de Louis, je n'imagine pas les gaffes que l'un ou l'autre aurait pu faire alors valait mi éviter que nos chemins ne se croisent.

- Tu sais à quel terminal on doit se rendre ? me demande Eden en me sortant de mes pensées.

- Terminal deux, affirmais-je en vérifiant encore une fois le message de Camille m'expliquant où l'on doit se rendre.

- Dans ce cas il est juste là, fait-il en montrant des bornes à l'aide de son doigt.

- Ils ne doivent pas être très loin si c'est juste là.

À peine ai-je finis ma phrase que j'entends la voix de ma meilleure amie nous appeler. Nous marchons alors dans leur direction et quand nous arrivons près d'eux, je leur fais simplement un signe de la main.

- On a failli louper l'avion, nous menace Camille.

- Oh ça va, on a juste vingt minutes de retard, me défendais-je en levant les yeux au ciel.

- C'est bien ce que je dis, on a failli, répète-t-elle.

- C'est bon chérie, arrête de stresser on va l'avoir notre avion, la rassure Louis.

- On va s'enregistrer ? conseille Eden, comme ça ils ne pourront plus partir sans nous étant donné qu'ils auront nos baguages.

Nous acquiesçons tous et empoignons nos valises afin d'aller récupérer nos billets d'avion et de nous débarrasser de nos valises le plus rapidement possible.

- C'était comment ce week-end dans la famille d'Eden ? s'intéresse Camille.

- Reposant, tu sais ils ont leur maison au bord d'une rivière alors on a pu profiter des joies de la nature et Elea a adoré le fait de ne plus voir la ville, c'était sympa.

M. Korsanov Où les histoires vivent. Découvrez maintenant